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Quel est le trouble mental nommé « aboulie » ?
Tiré du mot grec "aboulia", qui signifie "irréflexion", l'aboulie est un trouble psychologique, qui se traduit par une absence de volonté. Le patient qui en est atteint a beaucoup de mal à prendre une décision et à conduire une activité jusqu'à son terme.
Une personne aboulique doit mobiliser beaucoup d'énergie pour initier la moindre action . Elle met beaucoup de temps pour la concevoir et la concrétiser. De même, elle retarde toute prise de décision, ce qui assimile l'aboulie à la procrastination. Ce trouble se signale donc par une sorte de ralentissement mental.
Dans les cas les plus graves, la personne est en proie à une véritable inertie. Elle est incapable de débuter, et de mener à bien, la moindre activité, même les gestes les plus quotidiens, qu'il s'agisse de s'habiller ou de faire ses courses ou sa toilette par exemple. À la limite, une personne atteinte d'une forme grave d'aboulie serait même incapable de s'alimenter.
Ce symptôme se retrouve souvent dans des pathologies comme la dépression, les troubles bipolaires ou la schizophrénie. Le malade se rend souvent compte de son état, ce qui renforce sa détresse.
Certaines situations peuvent favoriser l'apparition de l'aboulie chez un patient. C'est le cas des addictions, à certaines drogues notamment, de l'anxiété, de l'épuisement professionnel ou encore d'un état de fatigue général.
Selon les spécialistes, ce trouble peut être également dû à des lésions cérébrales ou à un mauvais fonctionnement de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans la communication au sein du système nerveux.
Dans ses formes les plus graves, l'aboulie représente un véritable handicap. En effet, la personne qui en souffre peut éprouver de grandes difficultés à prendre soin d'elle-même au quotidien, ou même s'en montrer incapable.
Si besoin est, le généraliste peut orienter le patient aboulique vers un psychiatre. Si le symptôme est associé à une dépression, un traitement, à base d'antidépresseurs, peut être mis en place.
La personne peut également suivre une psychothérapie, qui s'attachera à découvrir les causes plus profondes de ce trouble.
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Pourquoi les essais nucléaires font-ils pleuvoir ?
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Pourquoi les kangourous ont-ils trois vagins ?
La morphologie de certains animaux a de quoi nous étonner. Celle des kangourous recèle certaines surprises. Il ne s'agit pas là de la fameuse poche de ce marsupial ou de ses pattes antérieures atrophiées.
Le kangourou femelle a une autre particularité, dont on parle moins souvent. En effet, il possède pas moins de trois vagins.
L'un est central, entouré par deux autres. Ces derniers, situés sur les côtés, transportent le sperme. Et, là encore, les kangourous sont à part.
De fait, l'ovule fécondé n'est pas dirigé vers un utérus, comme chez la femme et la plupart des animaux, mais vers deux utérus. C'est sans doute pour cela que les kangourous mâles ont un pénis à deux pointes.
De son côté, le vagin du milieu permet à la femelle de mettre bas.
Ces particularités anatomiques ne sont pas propres aux kangourous. On les retrouve chez tous les marsupiaux, comme les wombats ou les koalas.
La présence de ces trois vagins explique peut-être aussi l'aspect singulier des bébés kangourous. Naissant à un stade précoce, ils mesurent entre deux et trois centimètres et ne pèsent pas plus d'un gramme.
Ce "joey", comme on l'appelle parfois, finira de se développer dans la poche de sa mère. Il y restera entre 8 et 9 mois, avant d'en sortir. Mais, s'il est aussi minuscule en naissant, c'est qu'il n'a guère de place dans le vagin central. Celui-ci ressemble à un tube étroit, dans lequel doit glisser le bébé kangourou, qui ne peut donc pas être trop gros.
Chez les marsupiaux, les femelles peuvent se retrouver en gestation permanente. Pendant qu'un petit est allaité dans la poche ventrale de sa mère, un embryon peut être déjà logé dans l'un des deux utérus.
À sa naissance, il prendra la place de son frère aîné dans la poche, et ainsi de suite. Quant à la femelle du wallaby bicolore, un autre marsupial, elle est l'une des seules, dans tout le règne animal, à pouvoir tomber enceinte alors qu'une autre gestation est déjà en cours.
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Pourquoi le champagne a-t-il été appelé le “vin du diable” ?
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Quelle couleur n'existait pas durant l'Antiquité ?
La perception que nous avons des couleurs n'est pas immuable. Elle a en effet changé selon les époques. C'est ainsi qu'on faisait très peu de place au bleu dans l'Antiquité.
L'un des Premiers ministres de la Reine Victoria, William Gladstone, était un fervent lecteur d'Homère. En parcourant l'Iliade et l'Odyssée, il notait l'utilisation que faisait le poète des couleurs.
Au fil des pages, il trouve de nombreuses mentions du blanc et du noir, et des allusions moins fréquentes au rouge ou au vert par exemple. Mais, à la grande surprise de Gladstone, rien n'est bleu dans ces épopées !
Aussi, dans l'Antiquité, le ciel lui-même n'était pas bleu, mais blanc ou rouge. Quant à la mer, on la compare plutôt au vin. Rien d'étonnant à cela puisque les Grecs ne disposaient pas d'un mot spécifique pour décrire la couleur bleue.
En effet, le terme "kyaneos", par exemple, désigne aussi bien un vêtement de deuil que des yeux bleus que, par conséquent, les Grecs ne voient pas "bleus".
Mais cette absence du bleu ne concerne pas seulement l'Iliade et l'Odyssée. On n'en trouve pas plus de traces dans la Bible ou les textes védiques indiens.
On n'a pas manqué d'avancer des hypothèses pour expliquer cette curieuse lacune. Selon l'une de ces théories, le bleu serait absent du vocabulaire des peuples de l'Antiquité parce qu'il s'agirait, avant tout, de la couleur du ciel.
Or, ce ciel fait tellement partie de l'expérience visuelle de ces peuples qu'ils finissent par ne même plus le remarquer. Et cette indifférence se serait étendue à sa couleur.
Ce sont les Égyptiens qui, à un moment donné, ont inventé un mot pour nommer la peinture "bleue" qu'ils venaient de mettre au point.
Enfin, peu d'animaux ou de plantes sont bleus en eux-mêmes. La plupart doivent leur teinte à la réflexion du soleil sur les feuilles de certains végétaux ou le plumage de tel ou tel oiseau. Il se peut que, pour les hommes de l'Antiquité, cette couleur n'ait donc pas eu d'existence réelle.
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Qui est l'inventeur du baccalauréat ?
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