37 min

Devenir orphelin de ses enfants Les gens qui restent

    • Documentary

C'est une peur que partagent tous les parents, presque dès que leur vient l'idée qu'ils vont le devenir. L'être à venir n'est pas encore formé. On ne l'assimile pas encore à un enfant. Mais on a peur de le perdre. Comme si la simple idée de son existence rendait celle-ci encore plus fragile. Et puis, après trois mois, on se dit qu'il n'y a plus vraiment de risque.

Hélène et Aurélien ont perdu leur fille Charlotte à la naissance, après neuf mois de grossesse idyllique. Pour honorer son souvenir et la faire «vivre d'une autre manière», ils ont créé Les poissons cha, une chasse au trésor pour toutes celles et ceux qui sont concernés par le deuil périnatal. Ils sont notamment sur Instagram.

Parce que l'on parle peu des gens qui restent. De celles et ceux qui se suspendent à une absence, à un vide. On dit souvent que le deuil, c'est le prix à payer pour avoir aimé. Les gens qui restent payent ce prix, retiennent leur souffle des semaines, des mois, des années tout en oubliant parfois que leur cœur bat et que vivre, c'est accepter la possibilité de la perte. Deuil du conjoint, de l'enfant, de l'animal de compagnie, deuil d'une amitié et même deuil de soi-même… dans Les gens qui restent, Lucile Bellan raconte la vie d'après, celle où s'entremêlent l'absence et la nécessité d'avancer.

Les gens qui restent est un podcast de Lucile Bellan produit et réalisé par Slate.fr sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours.
Production éditoriale et réalisation: Benjamin Saeptem Hours
Montage et prise de son: Victor Benhamou
Musique: Arnaud Denzler
Illustration du podcast: Chien fou

Martine Spiesser est psychothérapeute, instructrice mindfulness et autrice du livre Les traversées du deuil

Retrouvez l'illustratrice Korriganne sur Instagram

Œuvres citées: Pieces of a woman de Kornél Mundruczó

Suivez-nous sur Instagram et Facebook.

C'est une peur que partagent tous les parents, presque dès que leur vient l'idée qu'ils vont le devenir. L'être à venir n'est pas encore formé. On ne l'assimile pas encore à un enfant. Mais on a peur de le perdre. Comme si la simple idée de son existence rendait celle-ci encore plus fragile. Et puis, après trois mois, on se dit qu'il n'y a plus vraiment de risque.

Hélène et Aurélien ont perdu leur fille Charlotte à la naissance, après neuf mois de grossesse idyllique. Pour honorer son souvenir et la faire «vivre d'une autre manière», ils ont créé Les poissons cha, une chasse au trésor pour toutes celles et ceux qui sont concernés par le deuil périnatal. Ils sont notamment sur Instagram.

Parce que l'on parle peu des gens qui restent. De celles et ceux qui se suspendent à une absence, à un vide. On dit souvent que le deuil, c'est le prix à payer pour avoir aimé. Les gens qui restent payent ce prix, retiennent leur souffle des semaines, des mois, des années tout en oubliant parfois que leur cœur bat et que vivre, c'est accepter la possibilité de la perte. Deuil du conjoint, de l'enfant, de l'animal de compagnie, deuil d'une amitié et même deuil de soi-même… dans Les gens qui restent, Lucile Bellan raconte la vie d'après, celle où s'entremêlent l'absence et la nécessité d'avancer.

Les gens qui restent est un podcast de Lucile Bellan produit et réalisé par Slate.fr sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours.
Production éditoriale et réalisation: Benjamin Saeptem Hours
Montage et prise de son: Victor Benhamou
Musique: Arnaud Denzler
Illustration du podcast: Chien fou

Martine Spiesser est psychothérapeute, instructrice mindfulness et autrice du livre Les traversées du deuil

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Œuvres citées: Pieces of a woman de Kornél Mundruczó

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