22 Min.

# 71 Odile, 62 ans, accompagnante des élèves en situation de handicap (AESH) depuis 7 ans, témoigne‪.‬ PLAFF

    • Sozialwissenschaften

Depuis 2005, l’État garantit l’accès à une scolarité adaptée à tous les élèves, y compris ceux en situation de handicap et, dans ce but, l’Éducation nationale a recruté en grand nombre des AESH qui travaillent dans les classes auprès des enseignants.  

Je donne la parole à Odile, qui est entrée dans ce métier après une longue période d’interruption dans sa vie professionnelle.

Elle nous décrit son cadre de travail : la formation initiale limitée à 60 heures, son statut, ses horaires, sa rémunération, ses relations avec les directeurs et professeurs des écoles.

Au travers de notre conversation, apparaît un « système qui craque » : le nombre d’enfants à accompagner croît plus vite que les moyens financiers et humains dédiés à l’école inclusive.

Les AESH sont précaires, mal payées, fatiguées.
Compte tenu des conditions de travail qui leur sont proposées, l’EN peine à recruter des AESH dont le nombre est insuffisant pour couvrir les besoins.
Les parents se désespèrent ne pas pouvoir scolariser leurs enfants.
Les enseignants souffrent de devoir aussi accueillir des enfants dont les pathologies très lourdes relèveraient de structures spécialisées elles-mêmes débordées.

Cet épisode se veut un hommage à toutes ces femmes qui travaillent dans le « care », sans lesquelles notre société ne pourrait survivre et qui, pourtant, ne bénéficient ni de la visibilité, ni de la reconnaissance, ni d’une valorisation suffisante de leur travail.
Merci à Odile, et aux milliers d’Odile qui, grâce à leur conscience professionnelle et à l’amour qu’elles ont pour leur métier, permettent que le système ne craque pas.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Depuis 2005, l’État garantit l’accès à une scolarité adaptée à tous les élèves, y compris ceux en situation de handicap et, dans ce but, l’Éducation nationale a recruté en grand nombre des AESH qui travaillent dans les classes auprès des enseignants.  

Je donne la parole à Odile, qui est entrée dans ce métier après une longue période d’interruption dans sa vie professionnelle.

Elle nous décrit son cadre de travail : la formation initiale limitée à 60 heures, son statut, ses horaires, sa rémunération, ses relations avec les directeurs et professeurs des écoles.

Au travers de notre conversation, apparaît un « système qui craque » : le nombre d’enfants à accompagner croît plus vite que les moyens financiers et humains dédiés à l’école inclusive.

Les AESH sont précaires, mal payées, fatiguées.
Compte tenu des conditions de travail qui leur sont proposées, l’EN peine à recruter des AESH dont le nombre est insuffisant pour couvrir les besoins.
Les parents se désespèrent ne pas pouvoir scolariser leurs enfants.
Les enseignants souffrent de devoir aussi accueillir des enfants dont les pathologies très lourdes relèveraient de structures spécialisées elles-mêmes débordées.

Cet épisode se veut un hommage à toutes ces femmes qui travaillent dans le « care », sans lesquelles notre société ne pourrait survivre et qui, pourtant, ne bénéficient ni de la visibilité, ni de la reconnaissance, ni d’une valorisation suffisante de leur travail.
Merci à Odile, et aux milliers d’Odile qui, grâce à leur conscience professionnelle et à l’amour qu’elles ont pour leur métier, permettent que le système ne craque pas.

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