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    Comment se répare un os cassé ?

    Comment se répare un os cassé ?

    Chute, accident, maladie osseuse : les fractures surviennent à tout âge et en diverses circonstances. Intéressons-nous en détail au processus de guérison mis en place par notre organisme lorsque nous nous cassons un os.
    Quelques notions de physiologie de l’os
    L’os est un tissu vivant, qui conserve un certain dynamisme malgré son apparence très stable. Il comprend une couche externe dense et solide, qui lui confère sa rigidité et sa résistance. À l’intérieur, l’os se montre plus léger et poreux, ce qui lui permet de conserver de la souplesse. Dans les cavités des tissus poreux, l’on trouve la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines.
    Voici les trois cellules principales qui agissent lors de la réparation d’un os.
    Les ostéoblastes forment la matrice, le plan de base de la structure de l’os. Ils favorisent la minéralisation du tissu osseux.
    Les ostéoclastes ont l’effet inverse. Ils décomposent la matrice et libèrent les minéraux dans le sang.
    Les ostéocytes, dérivés des ostéoblastes, maintiennent la matrice tout en communiquant avec d’autres cellules. Ils aident à réguler la formation ou la résorption de l’os.
    Processus réparateur
    Dès qu’une fracture survient, les vaisseaux sanguins endommagés par l’accident forment un hématome autour des fragments d’os cassés. Cet amas de sang contribue au recrutement des cellules immunitaires et réparatrices qui initient la guérison.
    Après quelques jours, des cellules spécialisés commencent à former une structure temporaire, le cal fibrocartilagineux. Celui-ci se compose de cartilage et de fibres de collagène. Il stabilise les différents fragments osseux et prépare le terrain pour la formation d’un cal osseux plus durable.
    Il faut quelques semaines à l’organisme pour remplacer le cal fibrocartilagineux par le cal osseux. Les ostéoblastes jouent un rôle majeur dans ce processus. Ils produisent la nouvelle matrice de l’os, sur laquelle les minéraux viennent se fixer pour former un cal définitif solide et dur.
    La dernière phase de réparation de la fracture est le remodelage osseux. Elle peut durer plusieurs mois. Toutes les cellules présentes dans l’os agissent pour transformer le nouveau morceau d’os, d’abord spongieux, en matériau compact. Ce remodelage restaure la forme originale de l’os entier, tout en améliorant sa résistance et sa fonctionnalité.
    Paradoxalement, un os fracturé qui guérit correctement est donc souvent plus robuste qu’à l’origine.

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    • 2 min
    Pourquoi le corps produit-il du pus en cas d'infection ?

    Pourquoi le corps produit-il du pus en cas d'infection ?

    Le pus se reconnait à sa texture assez épaisse, parfois constituée de grumeaux, qui prend des couleurs variées en fonction du microbe responsable de l’infection. C’est un symptôme caractéristique de la réponse immunitaire de l’organisme, qui exerce un rôle majeur dans la défense contre les agents pathogènes.
    Fonctionnement du système immunitaire
    Notre système immunitaire consiste en un système de défense très élaboré contre les envahisseurs tels que les bactéries, les virus et les champignons. Il comprend plusieurs cellules et molécules qui agissent ensemble pour identifier, attaquer puis éliminer ces microbes. Lorsque le corps détecte une infection, c’est-à-dire l’intrusion et la prolifération d’un agent pathogène dans l’organisme, il met en place des stratégies pour le détruire.
    La première réponse du système immunitaire résulte dans le processus inflammatoire. La zone concernée par l’infection rougit, devient chaude, gonflée et douloureuse. Cet ensemble de réactions permet d’isoler les microbes pour éviter qu’ils ne se propagent. Les cellules immunitaires sont également attirées vers le site infectieux afin d’agir contre les pathogènes.
    La formation du pus
    Les globules blancs s’activent rapidement dès les premiers signes d’infection. Ils rejoignent la zone envahie par les microbes, attirés par des signaux chimiques libérés à la fois par les cellules endommagées et par les agents pathogènes. Les neutrophiles, variété spécifique de globules blancs, interviennent pour détruire et ingérer les bactéries présentes, plus rarement les virus ou les champignons. On appelle cela la phagocytose.
    Durant la phagocytose, les neutrophiles enveloppent les bactéries dans une membrane qui contient des enzymes digestives. Celles-ci tuent, neutralisent et décomposent les microbes. Une fois cette tâche réalisée, les neutrophiles meurent à leur tour. En se décomposant, ils ajoutent leur propre matériel cellulaire au mélange de débris de la zone infectée. Toutes ces cellules mortes, ces débris et ces restes de bactéries s’accumulent jusqu’à former le pus. Le liquide épais et souvent coloré constitue donc le résultat visible de la lutte du corps contre l’infection.
    Le rôle du pus pour guérir
    Grâce à sa texture, le pus contribue à drainer la zone envahie des microbes encore vivants. Il empêche les bactéries de se propager aux autres parties du corps. Il aide également l’organisme à éliminer ces pathogènes avec les cellules mortes.
    L’accumulation de pus forme parfois un abcès, une sorte de petit sac de tissu qui se draine naturellement ou par le biais d’une intervention manuelle. L’élimination du pus de l’abcès permet de soulager l’organisme d’une partie des bactéries et de l’aider à guérir plus rapidement.
    En outre, le pus contient des cellules immunitaires qui produisent des substances chimiques. Ces substances attirent d’autres cellules immunitaires jusqu’au lieu d’infection, favorisant une réponse immunitaire efficace et coordonnée.


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    • 2 min
    Pourquoi les yeux clairs sont plus facilement éblouis ?

    Pourquoi les yeux clairs sont plus facilement éblouis ?

    Sans aller jusqu’à la photophobie, certaines personnes se montrent plus sensibles que d’autres dans un contexte de forte luminosité. Avoir les yeux clairs favorise généralement la gêne, voire la douleur en présence d’une luminosité élevée. Cette prédisposition à l’éblouissement s’explique par une différence de pigmentation entre les yeux marron et les yeux bleus ou verts.
    La structure de l’œil
    Rappelons d’abord en quoi consiste l’œil humain. Cet organe dédié à la vision se compose de plusieurs structures. La cornée, couche transparente à l’avant de l’œil, focalise la lumière environnante. L’iris, la partie colorée, régule cette lumière avant son entrée dans l’œil, en favorisant par exemple un maximum de lumière si l’environnement est sombre, ou en réduisant au possible la lumière perçue dans un environnement très éclairé. L’iris contient une partie centrale noire, la pupille, qui s’ouvre ou se referme en fonction des conditions d’éclairage.
    À l’arrière de l’œil, la rétine absorbe la lumière et la transforme en signaux électriques. Ces derniers rejoignent le cerveau pour que les informations puissent être transformées en images.
    Adaptation à la lumière
    Quand une personne se trouve dans un contexte lumineux, l’iris se contracte. Il réduit alors la taille de la pupille, et empêche la lumière de traverser pour éviter l’éblouissement. Au contraire, en conditions de faible luminosité, l’iris se dilate. Il augmente la taille de la pupille pour favoriser l’entrée de la lumière. Ce mécanisme adaptatif aide à protéger la rétine des potentiels dommages causés par le soleil, tout en optimisant la vision en fonction du degré de luminosité ambiant.
    Pigmentation de l’iris et conséquences
    La couleur de l’œil, plus spécifiquement de l’iris, dépend de sa concentration en mélanine. Il s’agit d’un piment foncé qui absorbe la lumière. Les personnes avec des yeux marron présentent une concentration élevée de mélanine, et absorbent plus facilement la lumière, ce qui protège leurs yeux de l’éblouissement. Les yeux plus clairs, caractérisés par une concentration plus faible de mélanine, laissent davantage passer la lumière. Ils sont donc plus sujets à l’éblouissement.
    La photophobie chez les personnes aux yeux clairs
    Le phénomène de photophobie résulte en une hypersensibilité à la lumière, qui s’éloigne de l’éblouissement normal des personnes aux yeux clairs. Par exemple, les personnes albinos qui présentent un taux quasiment nul de mélanine dans l’œil s’avèrent souvent photophobiques. La simple lumière du jour leur cause de l’inconfort, des douleurs et une gêne persistante. C’est un phénomène que l’on peut connaitre avant une visite ophtalmologique, si le médecin prescrit des gouttes pour maintenir la pupille dilatée.


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    • 2 min
    Pourquoi ne sommes-nous pas égaux face à l’alcool ?

    Pourquoi ne sommes-nous pas égaux face à l’alcool ?

    Largement consommé dans le monde entier, l’alcool produit des effets relativement variables d’une personne à l’autre. Vous connaissez sûrement quelqu’un dans votre entourage capable de boire plusieurs verres sans en être affecté, et, à l’inverse, une personne qui se sent ivre dès qu’elle a consommé une seule dose d’alcool. Comment expliquer ces différences d’un point de vue physiologique ?
    Le seuil de tolérance et son importance
    Les conséquences d’une tolérance plus ou moins élevée à l’alcool s’avèrent essentiels en matière de prévention de santé. Une tolérance faible augmente le risque d’intoxication et de comportements à risque avec des quantités modérées d’alcool. Une tolérance élevée peut mener à la consommation excessive d’alcool, et vers des problèmes de dépendance.
    Les facteurs génétiques
    Lorsque nous consommons de l’alcool, celui-ci est dégradé dans le système digestif grâce à l’action d’enzymes. D’abord, l’enzyme nommée alcool déshydrogénase ou ADH convertit la molécule d’alcool en un composé toxique, l’acétaldéhyde. Ensuite, l’enzyme ALDH, dite aldéhyde déshydrogénase, transforme ce composé en acide acétique, qui s’avère moins nocif et plus facile à éliminer par le corps. Des variations individuelles dans l’activité des enzymes influencent la rapidité de métabolisation de l’alcool, donc la tolérance personnelle à sa consommation.
    Certaines personnes possèdent par exemple des variantes de l’enzyme ADH qui métabolisent rapidement l’alcool et permettent son élimination facilement. D’autres présentent des variantes d’ALDH moins efficaces, entrainant une accumulation d’acétaldéhyde dans le corps lors de la consommation, ce qui résulte en une sensibilité marquée à l’alcool.
    Les origines ethniques aussi jouent un rôle dans la tolérance à l’alcool. Il est ainsi démontré que de nombreux individus d’origine d’Asie de l’Est possèdent une variante de l’enzyme ALDH moins efficace. L’acétaldéhyde s’accumule rapidement dans leur corps, occasionnant des désagréments toxiques dont le rougissement cutané du visage, de la nuque et des épaules, connu sous le nom de « flush asiatique ».
    Autres facteurs qui influencent la sensibilité à l’alcool
    La masse corporelle et sa teneur en eau influencent considérablement l’absorption de la molécule d’alcool. Plus le poids de la personne est élevé et plus il comprend d’eau, plus l’alcool se dilue efficacement, réduisant sa concentration dans le sang et ses effets. Au contraire, les personnes légères ou avec une masse corporelle sèche ressentent plus intensément les effets de l’alcool, qui se concentre rapidement dans leur sang.
    Les femmes ont la réputation de moins tenir l’alcool que les hommes. C’est un fait justifié lorsqu’elles présentent davantage de graisse en pourcentage corporel que les hommes, car la graisse limite l’efficacité du métabolisme alcoolique. Les femmes présentent aussi, pour la plupart, des niveaux plus faibles d’enzyme ADH dans l’estomac. L’alcool atteint alors le sang sans avoir été entièrement métabolisé.
    L’âge, l’état de santé du foie, la santé générale et la tolérance acquise par une consommation régulière sont autant d’autres facteurs qui expliquent que nous n’ayons pas tous la même tolérance à la prise d’alcool.


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    • 2 min
    Pourquoi les gens ont-ils parfois une sensation de vertige en se levant trop rapidement ?

    Pourquoi les gens ont-ils parfois une sensation de vertige en se levant trop rapidement ?

    Le phénomène peut être inquiétant, voire dangereux s’il occasionne une chute. En vous levant trop rapidement, vous est-il déjà arrivé de ressentir un vertige, d’être désorienté, et même de perdre la vue ? Plus fréquente chez certaines populations, dont les séniors, cette situation provient de perturbations au niveau du système vestibulaire, un organe sensoriel situé dans l’oreille interne et régulateur de l’équilibre.
    Définition d’un vertige
    Le vertige se manifeste par une sensation soudaine de déséquilibre ou de rotation, qui survient par exemple lorsque l’on effectue un mouvement brusque ou que l’on change de position. Cette sensation, causée par le système sensoriel responsable de notre équilibre et de notre coordination, va de la simple étourderie à la perte provisoire de conscience.
    Le rôle de l’oreille interne dans l’équilibre
    Dans l’oreille interne se trouve le système vestibulaire. Cet organe crucial dans le maintien de l’orientation spatiale se compose de canaux semi-circulaires et de petits cristaux nommés otolithes. Ces otolithes détectent les mouvements de la tête et y associent les changements de position. Toute la structure du système vestibulaire envoie des signaux au cerveau pour l’aider à maintenir son équilibre et à coordonner ses mouvements. Lorsque le système est perturbé, le cerveau reçoit des signaux inappropriés qui aboutissent à une réponse inadaptée, produisant un vertige.
    Les mécanismes de la sensation de vertige
    Quand une personne se lève trop vite, sa pression sanguine chute brusquement. On appelle ce phénomène l’hypotension orthostatique. Le flux sanguin irriguant le cerveau est alors amoindri. Cette baisse de pression provoque fréquemment des sensations de vertige, de faiblesse et de vision trouble chez les individus sensibles. Ainsi, les femmes enceintes et les personnes âgées sont souvent plus sujettes à ces vertiges. Un état de déshydratation ou la prise de médicaments favorisent aussi l’apparition de cette sensation.
    En passant de la position assise à la position debout, nous subissons les effets de la gravité qui empêche le sang de suivre le mouvement et d’irriguer continuellement le cerveau. Pour compenser la gravité, les barorécepteurs qui enregistrent le changement de position envoient des indications au cerveau. Le cœur augmente sa fréquence cardiaque et les vaisseaux sanguins se contractent. Si les ajustements sont trop lents, notamment en cas de régulation cardiovasculaire altérée, la personne qui se lève trop vite peut connaitre un bref moment de vertige. Celui-ci disparait généralement si la personne reprend une position assise ou allongée.
    La meilleure solution pour prévenir la sensation de vertige en se levant est de procéder par étapes. Prendre plusieurs respirations profondes avant de se lever aide également à stabiliser la pression sanguine, limitant le risque de vertige.


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    • 2 min
    Pourquoi les personnes âgées ont des taches sur les mains ?

    Pourquoi les personnes âgées ont des taches sur les mains ?

    Vous voulez estimer l’âge d’une personne ? Plus que son visage, ses mains reflètent souvent les années qui ont marqué son existence. Lorsque nous vieillissons, des taches apparaissent ainsi sur les zones les plus exposées au soleil, dont les mains. Bien que bénignes, ces manifestations peuvent renseigner sur une exposition excessive au soleil, elle-même facteur de risque de cancer cutané. Découvrons en détail comment se forment ces taches brunes aussi appelées taches solaires ou lentigos.
    La peau, un organe en plusieurs couches
    Trois couches principales forment la peau. L’épiderme constitue la protection externe contre les agressions physiques et bactériologiques. Le derme, couche intermédiaire, contient les vaisseaux sanguins, les glandes sudoripares responsables de l’évacuation de la sueur et les follicules pileux, bases des poils. L’hypoderme, enfin, est la couche la plus profonde de la peau, isolante et amortissante grâce à sa teneur en graisse.
    Dans l’épiderme se situent des cellules, les mélanocytes. Celles-ci produisent de la mélanine, un pigment qui colore la peau. La mélanine protège le corps des rayons ultraviolets. Lors d’une exposition au soleil, la peau fabrique davantage de mélanine pour absorber et dissiper l’énergie des rayons afin de protéger les cellules.
    Les taches de vieillesse
    Plus l’on s’expose au soleil et aux rayons UV, plus ces rayons endommagent l’ADN des cellules cutanées. Ces dernières produisent alors de la mélanine de façon inadaptée, et une accumulation de pigments se crée dans certaines zones, formant des taches de couleur foncée.
    Il faut considérer qu’avec l’âge, la peau n’a plus la même capacité de régénération. Elle peine à réparer les dommages causés à ses cellules. Plus fine, moins élastique, plus fragile, elle laisse davantage passer les rayons UV qui abiment les cellules et favorisent l’apparition de lentigos.
    La génétique influence la prédisposition aux taches de vieillesse. Des antécédents de ces symptômes dans la famille indiquent souvent une susceptibilité accrue. D’autre part, des radicaux libres en excès contribuent à endommager les mélanocytes et à augmenter la production de mélanine. Ces molécules instables sont plus difficilement éliminées avec l’âge. Elles proviennent en grande partie de l’exposition prolongée au soleil.
    Des taches différentes
    Les personnes âgées peuvent arborer des taches d’aspect différent. Les lentigos solaires prennent l’apparence de taches brunes et plates sur les zones exposées au soleil. Les kératoses séborrhéiques ressemblent davantage à des verrues et peuvent prendre des couleurs plus variées, allant du jaune au noir. Enfin, les taches de rousseur séniles sont comparables aux taches de rousseur des plus jeunes, mais apparaissent assez tard dans la vie. Petites et plates, elles sont révélées par une exposition fréquente au soleil.

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    • 2 min

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