Du vent dans les mélèzes Anne-Juliette & Elodie

 

 

      Jérémy Calvo, photographe de montagne, nous emmène dans le Semnoz au travers d’une balade naturaliste tout en poésie. Passionné de faune sauvage, Jérémy nous raconte son parcours, ses convictions. Spécialisé dans l'étude des petites chouettes de montagne, il nous parle du suivi de l'espèce auquel il participe depuis plusieurs années.

A travers son regard, nous découvrons une nature parfois fragile, souvent résiliente mais toujours incroyable. Une véritable ode à l'invisible, au sensible, au vivant.

Début octobre, l’automne rechine à s’installer et Mathieu nous rejoint sur sa fidèle bicyclette. Enfant de Tignes, skieur professionnel et président de l’association une bouteille à la mer, il nous raconte son enfance en station, à la fois
pleine de malice et empreinte d’une certaine conscience. Car c’est très jeune que Mathieu réalise l’impact des hommes et de leurs activités sur la montagne. Ce
qui le pousse, en grandissant, à communiquer et rallier tout un monde à cette noble cause : la sauvegardes des espaces de montagne. Mathieu, c’est un concentré de bonne humeur, d’humilité et d’optimisme. Tout ce qu’il faut pour affronter le plus grand défi du siècle.

Pas de voyage, pas de randonnée ni balade en forêt cette fois, mais une visio bien au chaud ! Nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec Eric Larose, chercheur au CNRS et passionné d'altitude. C'est avec un vif intérêt que nous l'avons écouté nous raconter la montagne et les spécificités de ses espaces. Ode à la curiosité et au partage.

Sevrier, bord du lac d'Annecy, par une douce matinée de septembre nous retrouvons Valérie Paumier. Si nous la connaissons via l'association " Résilience montagne " rien ne la prédestinait à emprunter le chemin du militantisme écologiste. Au cours de nos échanges, Valérie nous raconte sa vie, son parcours, son changement de cap " du jour au lendemain", les affres de l'éco-anxiété, ainsi que sa détermination à faire reculer tout projet écocide. Si cette rencontre nous a tant émues c'est qu'elle est la preuve, sinon la lueur d'espoir, qu'il n'est jamais trop tard pour prendre conscience, pour se lever, pour agir.

A qui le tour ?

Il y a quelques semaines, au détour d’un petit périple dans le Mercantour j’ai retrouvé Rémy Masséglia, réalisateur du film Naïs au pays des Loups.

C’est à Breil-sur-Roya, par une belle journée d’été, que nous nous rejoignons. Enfant des grands espaces, épris de liberté, Rémy raconte une jeunesse passée dans la vallée de la Roya, ses prises de conscience ; nous parle du regard qu’il porte sur le vivant et des sujets qui le préoccupent. Dans sa voix, la poésie et la désillusion s’entremêlent dans un délicat mélange. Loin des certitudes, Rémy met en mots nos errances et nos hésitations à chacun. Portrait.

La Roche-sur-Foron, parc du Château. Une lumière vive redessine les contours des montagnes à l'horizon : le Môle, Sur Cou, la Pointe de Sous-Dîne... Panorama d'exception. C'est face à cette immensité lointaine que nous écoutons Baptiste. Il nous raconte son rapport à la montagne, son parcours, le métier de réalisateur de film animalier, ses espoirs, ses combats...

Alors que son film le Pari met en lumière les galliformes de montagnes, Baptiste alerte sur la fragilité de ces populations, bien souvent victimes du monde actuel et de la montagne "loisir".

Rencontre.