Et puis au pire... si on invitait Jean-Martin Fortier Et puis au pire...

Nous sommes le 23 juin 2023. Il est précisément 12h31. Nous sommes en Bretagne, plus précisément dans les côtes d’Armor, plus précisément à Plorec sur Arguenon et plus précisément encore, à la Ville Lambert.

Ça y est c’est les vacances d’été ! Les « très grandes vacances » comme dit mon fils.

Quand t’es gosse tu n’as aucune notion du temps. On te dit « grandes vacances », t’imagines

3 ans de liberté où tu vas pouvoir vivre ta meilleure vie : baignade, glaces italiennes, cabanes dans les arbres, pédaler comme un fou, sentir le vent caresser tes joues et entendre tes parents qui te disent « mets de la crème solaire et un chapeau parce que le soleil tape fort aujourd’hui ». Demain ils annoncent 29 degrés à la Ville Lambert. Et 29 degrés en Bretagne, sans pluie et sans vent, ce n’est plus du tout la Bretagne.

Alors de la crème solaire il va en falloir par tube de 5 litres.

On dit qu’on parle du temps qu’il fait pour ne pas parler du temps qui passe. Hier, quand il pleuvait c’était déprimant. Et aujourd’hui quand il fait beau, c’est angoissant. Comment faire pour ne pas devenir éco-anxieux ? Alors que la France est condamnée à réparer les conséquences de son inaction climatique mais que le choix des politiques reste le même : la croissance à tout prix, même au prix de nos vies. L’engagement écologique et politique permettrait de changer les choses… réalité ou légende Bretonne ?

Et puis au pire… on apprendra à faire la danse de la pluie.