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La nature est-elle providentielle ? (Thierry Hoquet) #2 Nouvelle Époque

    • Filosofie

La nature est-elle providentielle ? 🌱



Quels sentiments vous traversent quand vous contemplez une chaîne de montagnes recouvertes par un manteau de neige ? Que vous procure la vision d’une mer caressée par le soleil ? Vous arrive-t-il de vous émerveiller de la parfaite adaptation de nos corps à leurs environnements ?


Il faut dire que la nature à quelque chose de providentielle. À certains égards elle produit des merveilles qui forcent le respect et l’admiration. Bien souvent, la prise de conscience écologique passe par le sentiment d’une perte. En constatant l’extinction d’une espèce ou la dégradation d’un espace naturel, nous faisons la triste expérience d’une diminution de ce que la nature peut produire de beau et de bon.


Cette vision providentielle de la nature prend racine au XVIIIe siècle. De nombreux savants et philosophes s’attèlent alors à une observation précise des phénomènes naturels, et développent une admiration les concernant. Dans un siècle encore fortement emprunt de théologie, ils voient dans la nature l'œuvre d’un créateur divin. Tout se passe dans la nature comme si celle-ci obéissait à une intelligence supérieure et bienveillante.


Pourtant, à cette même époque, d’autres philosophes soulignent les imperfections de la nature. Les difformités qu’elle produit et les catastrophes qu’elle génère. La nature leur semble davantage travaillée par des logiques aveugles que par le dessein d’un créateur. Dans cette perspective, il s’agirait pour les hommes d’insérer dans la nature une technique humaine pour la transformer et “l'améliorer”.


Cette dichotomie acquiert une importance de premier plan par temps de crise écologique. Notre invité, Thierry Hoquet, philosophe des sciences, nous expliquera pourquoi nous sommes plongés dans une ambivalence toute humaine. Si la nature est la condition de notre existence, et qu’à ce titre elle nous impose le respect, comment user de notre propre puissance pour qu’elle soit un lieu propice au fleurissement de notre espèce ?


Si, comme moi, cette question fondamentale et sans réponse finale vous intéresse, n’hésitez pas à écouter l’épisode 2 de Nouvelle Epoque.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La nature est-elle providentielle ? 🌱



Quels sentiments vous traversent quand vous contemplez une chaîne de montagnes recouvertes par un manteau de neige ? Que vous procure la vision d’une mer caressée par le soleil ? Vous arrive-t-il de vous émerveiller de la parfaite adaptation de nos corps à leurs environnements ?


Il faut dire que la nature à quelque chose de providentielle. À certains égards elle produit des merveilles qui forcent le respect et l’admiration. Bien souvent, la prise de conscience écologique passe par le sentiment d’une perte. En constatant l’extinction d’une espèce ou la dégradation d’un espace naturel, nous faisons la triste expérience d’une diminution de ce que la nature peut produire de beau et de bon.


Cette vision providentielle de la nature prend racine au XVIIIe siècle. De nombreux savants et philosophes s’attèlent alors à une observation précise des phénomènes naturels, et développent une admiration les concernant. Dans un siècle encore fortement emprunt de théologie, ils voient dans la nature l'œuvre d’un créateur divin. Tout se passe dans la nature comme si celle-ci obéissait à une intelligence supérieure et bienveillante.


Pourtant, à cette même époque, d’autres philosophes soulignent les imperfections de la nature. Les difformités qu’elle produit et les catastrophes qu’elle génère. La nature leur semble davantage travaillée par des logiques aveugles que par le dessein d’un créateur. Dans cette perspective, il s’agirait pour les hommes d’insérer dans la nature une technique humaine pour la transformer et “l'améliorer”.


Cette dichotomie acquiert une importance de premier plan par temps de crise écologique. Notre invité, Thierry Hoquet, philosophe des sciences, nous expliquera pourquoi nous sommes plongés dans une ambivalence toute humaine. Si la nature est la condition de notre existence, et qu’à ce titre elle nous impose le respect, comment user de notre propre puissance pour qu’elle soit un lieu propice au fleurissement de notre espèce ?


Si, comme moi, cette question fondamentale et sans réponse finale vous intéresse, n’hésitez pas à écouter l’épisode 2 de Nouvelle Epoque.


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