18 episodes

La série "Les pieds dans les champs" donne la parole aux producteurs en conventionnel ou en agriculture biologique.
Chaque semaine, vous pourrez retrouver des producteurs de colza, tournesol, soja, pois protéagineux, féverole, lupin, lin oléagineux, lentille, pois chiche ou chanvre qui partageront leurs pratiques et leviers agronomiques pour faire de leur campagne une réussite en tout point (gains de rendement, marges économiques, bénéfices agronomiques...).
Une série proposée par Terres Inovia, l'institut technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre.

Les pieds dans les champs Terres Inovia

    • Science

La série "Les pieds dans les champs" donne la parole aux producteurs en conventionnel ou en agriculture biologique.
Chaque semaine, vous pourrez retrouver des producteurs de colza, tournesol, soja, pois protéagineux, féverole, lupin, lin oléagineux, lentille, pois chiche ou chanvre qui partageront leurs pratiques et leviers agronomiques pour faire de leur campagne une réussite en tout point (gains de rendement, marges économiques, bénéfices agronomiques...).
Une série proposée par Terres Inovia, l'institut technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre.

    Le chanvre ? des débouchés infinis et un excellent précédent pour le blé selon Anicet Bretagne (S4-EP5)

    Le chanvre ? des débouchés infinis et un excellent précédent pour le blé selon Anicet Bretagne (S4-EP5)

    Anicet Bretagne est agriculteur sur la commune de Gy-l'Evêque dans l'Yonne où il cultive du chanvre depuis 2009. C'est à cette période qu'Anicet est contacté par une chanvrière qui cherchait des surfaces dans le département de l'Yonne afin d'implanter la culture du chanvre. Intéressé, il a tenté l'expérience qui a été  concluante puisqu'il continue à en cultiver aujourd'hui !

    En atouts, Anicet met en avant une culture peu gourmande en intrants, très peu d'engrais à apporter et aucun produit phytosanitaire à appliquer. Elle est également une bonne tête d'assolement (en précédent blé). Mais surtout, l'atout principal du chanvre, ce sont ses nombreux débouchés ! Avec le chènevis (la graine de chanvre), Anicet participe aux débouchés alimentaires en alimentation animale (oisellerie, pêche  ...) ou en alimentation humaine avec l'huile de chanvre, riche en oméga 3  et oméga 6. Pour la paille, on peut réutiliser les fibres ainsi que le bois (la chènevotte) et les poussières. Les débouchés sont également nombreux : pâte à papier, textile, plasturgie ...  

    Anicet à un contrat sur 5 ans avec sa chanvrière où il est déterminé un tonnage de paille. Ce contrat lui permet de mettre ces surfaces face aux objectifs de pailles attendues. Pour la coopérative, l'avantage est de s'assurer d'avoir la même quantité de pailles à travailler chaque année. 

    D'un point de vue économique, Anicet réalise sa 2ème meilleure marge économique (derrière le blé). 

    Pour les points de vigilance : l'implantation est délicate. Il faut s'assurer de semer le chanvre dans les meilleures conditions possibles. Le deuxième point de vigilance est la récolte. Il y a un certain type de mécanisation à prévoir à cette étape (moissonneuse-batteuse classique avec faucheuses à sections et presses à balles rondes).  

    En conclusion, Anicet conseille de tenter le chanvre car c'est une plante passionnante et rentable !  

    Pour en savoir plus sur la culture du chanvre :  

    https://www.terresinovia.fr/chanvre 

    https://www.terresinovia.fr/p/guide-chanvre  

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

    • 6 min
    Pois chiche en agriculture biologique : une marge économique confortable pour Sébastien Albouy (S4-EP4)

    Pois chiche en agriculture biologique : une marge économique confortable pour Sébastien Albouy (S4-EP4)

    Sébastien Albouy est agriculteur à Auriac-sur-Vendinelle où il cultive du pois chiche depuis 10 ans (en conventionnel d'abord, puis en agriculture biologique).

    Pour lui, le pois chiche est une culture de diversification qui supporte bien le temps chaud et sec que l'on peut retrouver dans le Sud-Ouest. Son bilan de ces dernières années lui donne raison puisque Sébastien a constaté que les rendements sur son exploitation étaient supérieurs à ses attentes.

    Quand Sébastien s'est lancé il y a 10 ans, il cultivait ses pois chiches en conventionnel, qu'il vendait entre 400 et 500€/t. Aujourd'hui, en bio, il est aux alentours de 900€/t. Un prix lié à un débouché important : celui de l'alimentation humaine, qui permet une meilleure valorisation monétaire.

    Côté problématique, Sébastien traite uniquement contre héliothis, une chenille qui raffole des graines de pois chiche en formation ! Pour évaluer le risque, il a décidé de poser des pièges à héliothis qui accompagne sa prise de décision pour intervenir. Dans son cas, le stade  de déclenchement de l'intervention est situé autour de 30 à 40 captures par semaine.

    Pour Sébastien, le pois chiche est la culture idéale à mener en bio car il n'y a pas de grands freins techniques. Le pois chiche étant une légumineuse, il  n'est pas nécessaire d'apporter de l'azote sur la  culture.

    Pour conclure, Sébastien indique que la culture du pois chiche n'est pas compliquée à mettre en place dans une rotation. Pour commencer, il conseille aux agriculteurs qui souhaiteraient se lancer dans la conduite de cette culture de choisir des petites surfaces.

    En savoir plus sur la culture du pois chiche : https://www.terresinovia.fr/pois-chiche 

    Télécharger ou commander le guide de culture pois chiche : https://www.terresinovia.fr/p/guide-pois-chiche

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

    • 6 min
    La lentille en agriculture biologique, une culture à fort intérêt pour Wigbold Hofstede (S4-EP3)

    La lentille en agriculture biologique, une culture à fort intérêt pour Wigbold Hofstede (S4-EP3)

    Wigbold Hofstede est agriculteur à Baugy dans le Cher. Il gère une exploitation de 600 hectares, tout en agriculture biologique, y compris ses lentilles.

    Cette année, Wigbold est plutôt satisfait de ses lentilles contrairement aux trois dernières campagnes. En effet, pour lui ces mauvaises récoltes s'expliquent principalement par le climat et la sécheresse au moment du semis.

    Néanmoins, la lentille reste pour lui une culture aux nombreux atouts : en bonne légumineuse, elle est capable de capter l'azote de l'air lui permettant ainsi de réaliser une économie non négligeable. Dans sa situation, elle est un excellent précédent notamment pour le blé qui lui a permis d'obtenir un meilleur rendement sur son blé suivant. Enfin, le prix pour sa lentille bio est très correct (en production de semences) ce qui lui permet de réaliser une marge intéressante. 

    Côté problématique, Wigbold implante ses lentilles en sols superficiels très caillouteux qui peuvent entrainer des complications au moment de la récolte. Afin de limiter ce problème, il laboure sa parcelle avant de semer, ce qui lui permet d'enfouir les cailloux sous terre. Il sème par la suite avec une herse rotative avec le semoir pour limiter la remontée de cailloux. La bruche est également un problème sur la culture de la lentille notamment en bio puisqu'il n'existe à ce jour aucune solution efficace. Certaines années, 20% de la récolte de Wigbold est bruchée et est éliminée au triage.

    En conclusion, Wigbold recommande d'ajouter la lentille à sa rotation, sur une surface raisonnable pour commencer, afin d'avoir un bon précédent blé et obtenir une marge correcte notamment en agriculture biologique.

    Pour en savoir plus sur la culture de la lentille : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lentille

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines

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    • 6 min
    Le lin oléagineux, une culture qui a tout bon pour Pierre Pirodeau ! (S4-EP2)

    Le lin oléagineux, une culture qui a tout bon pour Pierre Pirodeau ! (S4-EP2)

    Pierre Pirodeau est agriculteur dans dans la Vienne, à Chalais. Il y cultive du lin oléagineux depuis maintenant 3 ans.  

    Pierre a choisi de cultiver du lin afin de diversifier son assolement et  sécuriser ses revenus grâce à cette culture nouvelle dans sa rotation. Il a choisi de se lancer dans le lin oléagineux pour "essayer de nouvelles choses" avec une culture qui s'en sort plutôt bien sur ses terres.  

    Pour les atouts, Pierre a constaté très peu de ravageurs sur le lin (pas d'insectes, de limaces ou d'attaques d'oiseaux). Pour les intrants, il positionne un fongicide, à la sortie de l'hiver, afin de sécuriser la suite de sa campagne et apporte de l'engrais azoté, mais beaucoup moins que pour d'autres cultures de sa rotation.  

    Point négatif : le désherbage. Pierre doit gérer les Ray-Grass (la culture précédente dans sa rotation était un blé), ce qui est compliqué car, il y a peu de produits homologués à ce jour pour lutter contre cette adventice. De plus, les mauvaises herbes sont de plus en plus résistantes aux herbicides. Pour contrecarrer cette problématique, Pierre réalise plusieurs pratiques agronomiques dont des déchaumages précoces.  Le semis est une étape importante pour la culture du lin. Il faut donc éviter de semer quand une pluie est annoncée et ne pas surdoser le  nombre de graines au semis.  

    Pour la récolte, les réglages de la moissonneuse sont très importants car la graine de lin est fine et peut représenter une difficulté pour la récolter. Pierre réalise des réglages spécifiques à cette culture. 

    Pour conclure, Pierre y trouve économiquement son compte en intégrant le lin à sa rotation. En effet, grâce aux débouchés, il réalise une marge entre 700 à 1200 € par hectare.

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. 

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  

    Pour en savoir plus sur la conduite de la culture du lin oléagineux : https://www.terresinovia.fr/p/guide-lin  

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

    • 6 min
    Le lupin, une plante aux multiples atouts agronomiques pour Philippe Epinoux (S4-EP1)

    Le lupin, une plante aux multiples atouts agronomiques pour Philippe Epinoux (S4-EP1)

    Philippe Epinoux est agriculteur à Valence-en-Poitou. Il y cultive une légumineuse très peu répandue sur notre territoire : le lupin !  

    Philippe s'est lancé dans la culture du lupin avant tout pour  diversifier ses cultures et trouver une nouvelle tête de rotation. Comme les autres légumineuses, le lupin n'a pas besoin d'un apport d'engrais azoté. Il s'agit donc d'une économie conséquente et bienvenue pour Philippe. Le lupin apporte de l'azote naturel dans son sol qui lui  permet également de réaliser une économie sur le blé suivant (-30 unités d'azote).

    Pour lui, la plus grosse problématique de cette culture est la gestion de la mouche des semis. En effet, il n'existe plus d'insecticide homologué pour lutter contre ce ravageur. L'anthracnose est également une problématique connue sur la culture du lupin notamment au moment de la levée. Il n'existe aujourd'hui pas de solution pour lutter contre cette maladie mais des bonnes pratiques agronomiques permettent de limiter les dégâts.

    Côté désherbage, Philippe déplore le manque d'herbicides homologués pour contrôler les adventices. En revanche, il lui est possible d'utiliser une matière active pour contrôler les ray-grass résistants qui pourrait causer du tort au blé suivant. Pour assurer une bonne culture, Philippe réalise un déchaumage  précocement, juste après une moisson afin d'éviter l'invasion de mouche des semis. Il réalise un autre déchaumage juste avant le semis puis sème à la mi-septembre.  

    En conclusion, Philippe voit énormément d'atouts à cette culture : nouvelle tête d'assolement pour diversifier sa rotation, pas d'apport d'azote et un "effet boost" pour le blé suivant, de nombreux débouchés ... Une culture qui ne demande qu'à gagner des hectares en France !

    Pour en savoir plus sur le lupin d'hiver : https://www.terresinovia.fr/lupin-hiver 

    Pour en savoir plus sur le lupin de printemps : https://www.terresinovia.fr/lupin-printemps  

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. 

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines  Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

    • 5 min
    Jean-Michel Guthmann réduit les pertes de graines de soja à la récolte grâce à la coupe flexible (S3-EP4)

    Jean-Michel Guthmann réduit les pertes de graines de soja à la récolte grâce à la coupe flexible (S3-EP4)

    Jean-Michel Guthmann est agriculteur et gère avec son frère l'exploitation familiale à Ostheim en Alsace. Il y cultive du soja et s'apprête justement à le récolter !  

    Pour s'assurer de la maturité de son soja, Jean-Michel passe un échantillon de graines dans son humidimètre dont sa moissonneuse-batteuse est équipée. Ainsi, il est certain de récolter au bon moment et au bon taux d'humidité. Pour récolter dans de bonnes conditions, Jean-Michel s'y prend en avance ! 

    Avant le semis, il prépare le terrain en nivelant le sol au maximum afin qu'il soit le plus plat possible. Après le semis, il repasse un rouleau pour rappuyer et obtenir un terrain homogène sans cailloux. Pour lui, cette préparation pour la récolte est plus complexe que pour une autre culture mais indispensable pour obtenir un bon rendement. 

    Les réglages de sa machine sont tout aussi important car les grains récoltés sont à destination de l'alimentation humaine. Il faut donc fournir des grains propres, bien formés avec le minimum d'impuretés. 

    Enfin, Jean-Michel a choisi de s'équiper d'une flexicoupe pour faciliter sa récolte et récupérer les gousses les plus basses sur les tiges. Cela lui permet d'éviter des pertes non négligeables. Cette préparation en amont du chantier de récolte ainsi que les réglages et les équipements optimisés lui permettent aujourd'hui de limiter la  perte à moins d'un quintal !

    En savoir plus sur la récolte du soja : https://www.terresinovia.fr/soja/recolte  

    Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. 

    Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines

    Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm

    • 6 min

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