48 min.

L'homme est il dans la nature "comme un empire dans un empire" ? (Maxime Rovere) #1 Nouvelle Époque

    • Filosofie

L'homme est il dans la nature comme un empire dans un empire ? (Maxime Rovere)  


C'est une question qui fait débat au XVIIe siècle. Les savants de cette époque entreprennent une démystification de la nature. Ils sont les tenants d’une vision mécaniste de la nature. Cette conception est articulée à une image principale : l’idée d’une nature-machine. Telle une horloge, cette nature est un système purement rationnel, un assemblage de causes précises produisant des effets précis. Il y aurait donc des lois de la nature que l’on pourrait dorénavant formaliser à l’aide des mathématiques.



Pour Descartes l'homme est en rupture avec le reste de cette nature mécanisée. Par son âme il se différencie des autres espèces et se rapproche de Dieu. Il peut via la connaissance des lois de la nature, devenir "comme maitre et possesseur de la nature". 



A l'inverse pour Spinoza, l'homme est un être de la nature comme les autres. Il n'est pas "comme un empire dans un empire". Ainsi pour comprendre l'homme, il faut s'intéresser aux causes naturelles qui déterminent son comportement. 



Ces différente manière de de concevoir la place de l'homme au sein de la nature n’est pas sans conséquences sur le plan éthique. Quel statut  l’homme peut-il occuper au sein de cette nature ? Comment peut-il définir ses relations vis à vis des animaux, des végétaux ?  Quelle est sa part de liberté à l'égard de lui même et des autres espèces ? 



Surtout en quoi sommes-nous toujours aujourd'hui les héritiers de cette vision moderne de la nature  ? Quel est l'impact de cette vision sur nos rapports aux ressources, animaux et végétaux ? Quelle est sa contrepartie écologique ? 



Pour en savoir plus n’hésitez pas à écouter l’épisode 1 de Nouvelle époque.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'homme est il dans la nature comme un empire dans un empire ? (Maxime Rovere)  


C'est une question qui fait débat au XVIIe siècle. Les savants de cette époque entreprennent une démystification de la nature. Ils sont les tenants d’une vision mécaniste de la nature. Cette conception est articulée à une image principale : l’idée d’une nature-machine. Telle une horloge, cette nature est un système purement rationnel, un assemblage de causes précises produisant des effets précis. Il y aurait donc des lois de la nature que l’on pourrait dorénavant formaliser à l’aide des mathématiques.



Pour Descartes l'homme est en rupture avec le reste de cette nature mécanisée. Par son âme il se différencie des autres espèces et se rapproche de Dieu. Il peut via la connaissance des lois de la nature, devenir "comme maitre et possesseur de la nature". 



A l'inverse pour Spinoza, l'homme est un être de la nature comme les autres. Il n'est pas "comme un empire dans un empire". Ainsi pour comprendre l'homme, il faut s'intéresser aux causes naturelles qui déterminent son comportement. 



Ces différente manière de de concevoir la place de l'homme au sein de la nature n’est pas sans conséquences sur le plan éthique. Quel statut  l’homme peut-il occuper au sein de cette nature ? Comment peut-il définir ses relations vis à vis des animaux, des végétaux ?  Quelle est sa part de liberté à l'égard de lui même et des autres espèces ? 



Surtout en quoi sommes-nous toujours aujourd'hui les héritiers de cette vision moderne de la nature  ? Quel est l'impact de cette vision sur nos rapports aux ressources, animaux et végétaux ? Quelle est sa contrepartie écologique ? 



Pour en savoir plus n’hésitez pas à écouter l’épisode 1 de Nouvelle époque.


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