30 min

Régine Thill , exposition Rose pour Octobre Rose Booste ta Résilience Se libérer, se réparer, se transformer

    • Self-Improvement

Extraits de l'interview de Régine Thill

Je m'appelle Régine, j'ai 48 ans, je vis et je travaille près de Reims depuis 20 ans. J'ai grandi en Moselle et près de chez vous, à Metz. Alors si je dois me présenter, me raconter un peu en quelques mots, je ne peux pas ne pas parler de ma passion pour l'art puisqu'elle a guidé toute ma vie. Tous mes grands choix de vie.

Ma passion pour l'art a toujours été présente.

Cet amour de l'art et de la peinture ? Racontez-nous.

Je dirais plutôt qu'en fait, je suis née avec. Je regrette de ne pas avoir une anecdote à raconter sur le déclic « qui a fait que», c’est souvent une question qu'on pose aux artistes. Et il y a souvent des histoires formidables. J'avoue que pour le dessin, pour la peinture, je n’en ai pas. En revanche, je n'ai pas toujours eu une vraie pratique artistique, c'est à dire une peinture avec une réflexion derrière.

Et là, il y a eu un vrai déclic. J'ai toujours dessiné. Ça fait partie de moi. J'ai envie de dire je dessinais peut-être comme je jouais, comme je m'alimentais. C'est vraiment quelque chose. Il n'est même pas envisageable de m’en passer, c’est une vraie passion.

C'est quelque chose qui est arrivé, que j'ai développé en fait, ou quelque chose qui est arrivé d'un coup, comme souvent les passions. Là, c'est ça, ça a toujours été là.

Ça vous habite Ça vous motive. C'est ce qui vous permet en grande partie de vous lever le matin tous les jours. Et en effet, ça me permet de me lever le matin. Je crois que je me lève avec plaisir. Tant mieux pour moi quand je raconte mon histoire comme ça, les gens s'attendent à peut-être un discours pas forcément très joyeux et très optimiste, alors qu'en fait, je pense que je le suis.

Et non seulement je suis là, mais je suis en bonne santé, en bonne forme et je suis bien dans mon corps. J'aime mon corps aujourd'hui. Et voilà, c'est ça que j'ai envie de dire. Je ne suis pas effondrée. Je suis marquée par la maladie, c'est clair, mais j'en suis sortie comme beaucoup de gens. Je pense enfin comme pas mal de personnes, j'en suis sortie clairement plus forte. Je ne peux pas dire qu'heureusement, tout ça m'est arrivé, mais enfin, aujourd'hui, je ne serai pas celle que je suis si ça ne m'était pas arrivé

Mes valeurs fortes. Elles sont toujours les mêmes, je crois. Mais c'est peut-être la hiérarchie des valeurs qui a changé. Je crois qu'aujourd'hui, la valeur la plus forte, c'est l'amour, mais vraiment au sens large du terme, pas seulement le sentiment amoureux ou l'amour familial, mais l'amour de la vie, l'amour des ... Ça m'aurait semblé très naïf il y a quelques années. Aujourd'hui, ce n'est plus l'amour de moi, de qui je suis, de mon corps, de ce que je fais, de mes rêves. L'amour des choses qui m'entourent au sens large du terme. Et je m'aperçois que la carence d'amour, si on peut dire ça, c'est vraiment quelque chose qui m'affecte aujourd'hui

Ce qui est devenu de plus en plus clair au fil des années, c'est que ce qui m'intéressait dans la peinture des corps, notamment féminins, c'était une réflexion sur la féminité. Qu'est-ce que la féminité ? Dans sa complexité et dans son ambiguïté, dans ses contradictions ? Et c'est ça qui m'anime, en fait. Dans Ma peinture et le rose, j'ai aussi une passion pour le rouge quand même. Mais le rose, plus particulièrement dans toutes ses nuances, dans toutes ses valeurs, me permettent, je trouve, d'évoquer de multiples aspects de la féminité, aussi bien positifs que négatifs, et bien plus que tout autre couleur.

L'issue, on sait qu'elle peut être très négative, évidemment, mais elle peut être positive. On peut en tirer quelque chose de bien, de beau ou d’enrichissant et de positif.




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Extraits de l'interview de Régine Thill

Je m'appelle Régine, j'ai 48 ans, je vis et je travaille près de Reims depuis 20 ans. J'ai grandi en Moselle et près de chez vous, à Metz. Alors si je dois me présenter, me raconter un peu en quelques mots, je ne peux pas ne pas parler de ma passion pour l'art puisqu'elle a guidé toute ma vie. Tous mes grands choix de vie.

Ma passion pour l'art a toujours été présente.

Cet amour de l'art et de la peinture ? Racontez-nous.

Je dirais plutôt qu'en fait, je suis née avec. Je regrette de ne pas avoir une anecdote à raconter sur le déclic « qui a fait que», c’est souvent une question qu'on pose aux artistes. Et il y a souvent des histoires formidables. J'avoue que pour le dessin, pour la peinture, je n’en ai pas. En revanche, je n'ai pas toujours eu une vraie pratique artistique, c'est à dire une peinture avec une réflexion derrière.

Et là, il y a eu un vrai déclic. J'ai toujours dessiné. Ça fait partie de moi. J'ai envie de dire je dessinais peut-être comme je jouais, comme je m'alimentais. C'est vraiment quelque chose. Il n'est même pas envisageable de m’en passer, c’est une vraie passion.

C'est quelque chose qui est arrivé, que j'ai développé en fait, ou quelque chose qui est arrivé d'un coup, comme souvent les passions. Là, c'est ça, ça a toujours été là.

Ça vous habite Ça vous motive. C'est ce qui vous permet en grande partie de vous lever le matin tous les jours. Et en effet, ça me permet de me lever le matin. Je crois que je me lève avec plaisir. Tant mieux pour moi quand je raconte mon histoire comme ça, les gens s'attendent à peut-être un discours pas forcément très joyeux et très optimiste, alors qu'en fait, je pense que je le suis.

Et non seulement je suis là, mais je suis en bonne santé, en bonne forme et je suis bien dans mon corps. J'aime mon corps aujourd'hui. Et voilà, c'est ça que j'ai envie de dire. Je ne suis pas effondrée. Je suis marquée par la maladie, c'est clair, mais j'en suis sortie comme beaucoup de gens. Je pense enfin comme pas mal de personnes, j'en suis sortie clairement plus forte. Je ne peux pas dire qu'heureusement, tout ça m'est arrivé, mais enfin, aujourd'hui, je ne serai pas celle que je suis si ça ne m'était pas arrivé

Mes valeurs fortes. Elles sont toujours les mêmes, je crois. Mais c'est peut-être la hiérarchie des valeurs qui a changé. Je crois qu'aujourd'hui, la valeur la plus forte, c'est l'amour, mais vraiment au sens large du terme, pas seulement le sentiment amoureux ou l'amour familial, mais l'amour de la vie, l'amour des ... Ça m'aurait semblé très naïf il y a quelques années. Aujourd'hui, ce n'est plus l'amour de moi, de qui je suis, de mon corps, de ce que je fais, de mes rêves. L'amour des choses qui m'entourent au sens large du terme. Et je m'aperçois que la carence d'amour, si on peut dire ça, c'est vraiment quelque chose qui m'affecte aujourd'hui

Ce qui est devenu de plus en plus clair au fil des années, c'est que ce qui m'intéressait dans la peinture des corps, notamment féminins, c'était une réflexion sur la féminité. Qu'est-ce que la féminité ? Dans sa complexité et dans son ambiguïté, dans ses contradictions ? Et c'est ça qui m'anime, en fait. Dans Ma peinture et le rose, j'ai aussi une passion pour le rouge quand même. Mais le rose, plus particulièrement dans toutes ses nuances, dans toutes ses valeurs, me permettent, je trouve, d'évoquer de multiples aspects de la féminité, aussi bien positifs que négatifs, et bien plus que tout autre couleur.

L'issue, on sait qu'elle peut être très négative, évidemment, mais elle peut être positive. On peut en tirer quelque chose de bien, de beau ou d’enrichissant et de positif.




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