12 episodes

Enceintes dans la tourmente, elles racontent leur traversée. Résilientes, le média qui célèbre la force maternelle.

Moi, c'est Mawann. Je reccueille ces témoignages de mamans et les diffuse dans un but : que leur parole vienne en aide aux femmes actuellement enceintes dans un contexte ou des conditions très difficiles.

Quand une grossesse est l'épreuve de sa vie...

Le désarroi, la peur, la solitude, le chagrin sont si forts qu'il nous semble que la nuit sera sans fin. Or, il suffirait parfois de se sentir comprise, de rencontrer une compagne sur le chemin, d'en apercevoir l'horizon qui s'éclaire, pour oser l'emprunter. Nos mamans témoins sont ces compagnes.

Résilientes Mawann

    • Kids & Family

Enceintes dans la tourmente, elles racontent leur traversée. Résilientes, le média qui célèbre la force maternelle.

Moi, c'est Mawann. Je reccueille ces témoignages de mamans et les diffuse dans un but : que leur parole vienne en aide aux femmes actuellement enceintes dans un contexte ou des conditions très difficiles.

Quand une grossesse est l'épreuve de sa vie...

Le désarroi, la peur, la solitude, le chagrin sont si forts qu'il nous semble que la nuit sera sans fin. Or, il suffirait parfois de se sentir comprise, de rencontrer une compagne sur le chemin, d'en apercevoir l'horizon qui s'éclaire, pour oser l'emprunter. Nos mamans témoins sont ces compagnes.

    [HORS-SÉRIE] J'ai très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents - LÉA

    [HORS-SÉRIE] J'ai très peur d'annoncer ma grossesse à mes parents - LÉA

    Léa est issue d’une famille catholique. Dans son milieu, pas question d’avoir un rapport avant le mariage, alors vous imaginez, encore moins un bébé. Lorsque Léa tombe enceinte à 17 ans, elle sait que poursuivre sa grossesse signifie assumer ses écarts aux yeux de tous. Avec le bac à la fin de l'année et ses beaux projets en perspective, c'est tout son monde qui s'écroule.

    Or, Léa c’est le courage faite femme. Le risque d’une grossesse ? Elle l’assume. L’annonce à ses parents qu’elle redoute tant ? Elle l’ose. La pression psychologique de son copain ? Elle l’endure. La césarienne d’urgence à demi anesthésiée ? Elle la risque, les yeux grands ouverts, dans l’attente amoureuse de son bébé qui vient.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Léa a initialement donné son témoignage en vidéo dans un format court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio complet pour l’adapter au podcast. Résultat : c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

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    Pour celles qui souhaitent nous proposer leur histoire, c’est par ici : mawann@resilientes.media

    • 35 min
    Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer - AMINATA

    Enceinte, ma famille me met à la rue, je trouve un foyer - AMINATA

    Quand Aminata tombe enceinte, sa famille lui dresse un ultimatum : tu veux assumer ta grossesse ? Ok, mais dans ce cas là, tu fais tes bagages dans la semaine.Primo, encaisser le choc de sa grossesse ; secondo, encaisser le choc familial... avec, en cascade, toutes les conséquences concrètes qui s'en suivent. Aminata part dans une course incessante au logement : d'abord le 115, puis l'hôtel, enfin un foyer, puis un second, et au bout du compte, l'appartement où elle peut vivre désormais tranquillement avec son petit bout de chou.

    Vous souhaitez vous rapprocher du foyer dans lequel Aminata s'est sentie bien ? Il s'agit de La Maison de Louise.

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    TIMELINE
    INTRODUCTION

    00:24 : “Soit tu avortes, soit tu quittes la maison lui dit sa famille. Au fond, j’avais envie de les quitter” répond Aminata. Avec l’argent qu’elle a mis de côté, elle s’installe dans un hôtel pour un temps.

    01:28 : Subir 2 chocs simultanément : apprendre qu’elle est enceinte et se retrouver à la rue.

    CONTEXTE

    02:00 : Educatrice de jeunes enfants autistes. 24 ans, habite à Paris. Début septembre. L’apprend à deux mois de grossesse - mini déni.

    02:45 : “Soit je quitte la maison, soit j’avorte.”

    03:00 : “Prends tes responsabilités. Un bébé est un bonheur,” lui dit sa cheffe.

    03:28 : Pour les musulmans, c’est parfois mal vu de tomber enceinte avant le mariage, ça peut être considéré dans certains foyers comme un déshonneur familial. Aminata a eu une semaine pour décider de garder ou non son enfant. 

    L’HEURE DU CHOIX

    04:11 : Aminata compte garder son bébé. Sa famille lui répond : “ok, mais tu ne restes pas chez nous.”

    04:35 : Appelle le 115. Est logée un temps chez eux. Appelle SOS Femmes Enceintes, la prenne tout de suite.

    05:44 : Décide de se rapprocher du papa de son bébé habitant à Lyon ; fait appel à la Maison de Louise là-bas. Une colocation.

    06:50 : Peut compter sur le père de son enfant. Mais ne pouvait pas habiter avec lui car lui était en foyer. Aides de la CAF. A commencé à mettre de côté. A eu beaucoup de dons (vêtements principalement).

    07:55 : Au début, a mal vécu d’être uniquement "mère au foyer." Solution habitation inadéquate. Devait sonner, n’avait pas les clés, n’était pas indépendante, aucune autonomie.

    09:20 : L’arrivée à la Maison de Louise se passe très bien. Aminata a l’impression d’être à la fois chez elle et accompagnée. A gardé des liens forts qu'elle a tissé là-bas.

    ACCOUCHEMENT

    10:35 : Libérée. "Tout ça pour ça." Ça vaut vraiment le coup. Le papa du bébé était présent à la naissance. N’a jamais pensé à avorter car savait qu’elle aurait cet acte sur sa conscience toute sa vie. Aminata voulait cet enfant, malgré la pression ; “je ne vais pas vivre toute ma vie pour ma famille.”

    12:36 : Aucune personne de son entourage ne l’a soutenu mis à part son père et son conjoint. Pour certains musulmans, c’est encore pire d’avorter que de tomber enceinte avant le mariage.

    LA VIE CONTINUE

    14:10 : La vie à la Maison de Louise ; beaucoup de bénévoles très aidant. Très bonne ambiance. Promenades. Tétés. Bains. Cuisine toutes ensembles. Les hommes ne peuvent pas monter dans la colocation. Moment privilégié entre amies et femmes qui ont vécu des expériences de vie similaires. 

    15:14 : Au début relation compliquée entre son fils Mohammed et son papa, mais finalement, avec patience et bienveillance, la connaissance s’est affinée. A trouvé un appartement grâce à une demande de logement social puis demande de priorisation auprès de la préfecture.

    16:13 : S’est beaucoup faite accompagnée par les bénévoles de la Maison de Louise. L’importance de garder le lien avec eux. A

    • 20 min
    Enceinte, mon conjoint sombre dans la dépression - SOPHIE

    Enceinte, mon conjoint sombre dans la dépression - SOPHIE

    Vivre sa grossesse alors que l’entreprise familiale fait faillite et que son conjoint sombre dans la dépression n’est certainement pas le moment idéal… Mais si finalement, ce bébé était la clé pour s’en sortir ?Découvrez le témoignage de Sophie : un témoignage de résilience maternelle et un témoignage de couple qui dure, tout en un.

    Vous êtes entrepreneur et souhaitez rebondir après une liquidation ? Vous pouvez vous tourner vers l'association qui a accompagné si efficacement le mari de Sophie : 60000 Rebonds.

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    TIMELINE
    INTRODUCTION

    00:55 : L’aspect spirituel m’a beaucoup apporté.

    01:00 : “Ma fille Gabrielle a cette force de transformer une situation de souffrance en grand bonheur.”

    CONTEXTE

    02:00 : Le foyer avait déjà deux enfants. Sophie les a élevé quasiment toute seule car son mari travaillait beaucoup, dans la restauration. Son mari détenait alors deux restaurants, dont un à 2h30 de route du domicile familial.

    02:55 : Sophie s’est sentie seule pendant sa grossesse. À six mois de grossesse, en l’espace de deux semaines, l’entreprise de son conjoint fait faillite.

    04:00 : Ce dernier tombe dans la dépression.

    04:50 : Sophie ne vit plus sa grossesse sereinement. Elle la met après toutes ses préoccupations pour s’occuper de son foyer et tirer son conjoint vers le haut. Elle ne parle plus à son bébé.

    06:20 : Physiquement, la situation est très éprouvante car elle se doit d’accompagner son conjoint partout pour solder le matériel de restauration mis en vente rapidement. Qu’elle le soutienne constamment. Elle faisait environ 60 km à vélo par semaine à cette époque là.

    07:15 : Beaucoup de situations angoissantes et stressantes à gérer simultanément.

    09:10 : À partir du 10 du mois, plus rien sur leurs comptes ; difficultés à nourrir leurs enfants. Au niveau des aides de l’Etat, quand une entreprise fait faillite, il n’y a pas, voir très peu d’aides immédiates.

    10:00 : Le secours catholique redirige Sophie vers une Epicerie Solidaire.

    14:00 : Son mari fait une tentative de suicide (il avale une boîte d’anti-dépresseurs et une demi bouteille de vodka). Sophie appelle un ami prêtre car sa maman l’accable en lui faisant penser que la situation est de sa faute. Elle ne cesse de lui faire des reproches.

    15:38 : Sophie appelle sa mère et lui demande de l’aide. Elle lui répond négativement. Sophie tombe sous le choc mais décide d’assumer. Un revers n’en n’engendra pas un autre.

    17:10 : Sophie décide de mettre son couple au centre de ses attentions en ramenant son mari chez eux (après avoir passé un temps à l’hôpital).

    19:50 : Son espérance, sa force : son bébé. Son prénom, Gabrielle, qui signifie “force de Dieu.”

    24:13 : Son mari dormait pendant la naissance, bourré d’anxiolytiques. Sophie pleure de douleur, elle souffre. Elle est déçue de l'absence mentale et morale de son conjoint.

    ACCOUCHEMENT

    26:50 : Cependant, Sophie est bouleversée par l’amour et la joie qu’elle ressent par rapport à ce nouveau bébé. Son coeur s’agrandit davantage. 

    29:30 : Au fil des semaines, Sophie reste très angoissée par le comportement de son mari qui parait très absent dans son rôle de père de famille. Sophie se sent si seule dans ses difficultés.

    30:50 : Enfin, le mari de Sophie trouvera refuge auprès de l'association 60 000 Rebonds et retrouvera un travail. Il va de mieux en mieux mais continue de rester toujours très absent. 

    34:00 : La maman de Sophie lui met la pression en la persuadant que son mari fuit le foyer familial par son travail.

    35:35 : Sophie finit par haïr son mari. Elle ne le supporte plus. Elle "nourrit de la haine pour lui."

    37:00 : Sophie a une éducation chrétienne très

    • 52 min
    [HORS-SÉRIE] Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts - RAVA

    [HORS-SÉRIE] Enceinte et rejetée par ma famille, je coupe les ponts - RAVA

    Rava quitte Tahiti pour la France et tombe enceinte sitôt arrivée. La famille ébranlée par la nouvelle désapprouve son choix de garder le bébé sans le père qui refuse de l’assumer. Très vite, le jugement et le rejet brisent leurs liens familiaux.Mais Rava sait au fond d’elle-même que l’enfant qu’elle porte sera le soleil de sa vie… Elle forme un voeu : que par cet enfant, les siens soient unis à nouveau et le prénomme Haureva : “ Réconciliation ”.

    Rava est disposée à échanger avec celles qui le souhaitent pour les accompagner sur leur chemin, n'hésitez pas à nous contacter et nous vous mettrons en relation.

    Vous souhaitez vous rapprocher de l’association qui a aidé Rava à trouver un logement et de la compagnie ? Il s'agit de Maison Bethléem.

    Ceci est un HORS-SÉRIE : Rava a initialement donné son témoignage pour paraître en vidéo (vous la retrouverez sur YouTube !) et dans un format plus court. Mais on s’est dit qu’il était dommage de perdre un récit si riche… Alors on a monté l’audio pour l’adapter au podcast. Résultat, c’est comme d’habitude, la seule différence est qu’il n’y a pas de questions, le récit s’enchaîne de façon fluide.

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    TIMELINE
    INTRODUCTION

    00:35 : “La connexion que j’avais avec ce bébé, c’est ça qui m’a fait tenir. Je me suis vraiment battue pour cet enfant et j’en suis fière.”

    00:40 : “C’est une nouvelle vie.”

    00:50 : Rava a perdu son fils a 5 mois de vie de la mort subite du nourrisson.

    CONTEXTE

    01:55 : 29 ans, originaire de Tahiti. A un grand frère et grande soeur. Est tombée enceinte à 25 ans ; l’a su à 3 mois de grossesse.

    02:38 : Son conjoint ni sa famille ne voulaient de l’enfant. Son conjoint principalement pour des raisons financières. Son frère par contre reste présent. Celui-ci habite à Toulon mais Rava est à Bordeaux.

    03:55 : Dès que Rava apprend qu’elle est enceinte, elle ressent un instinct maternel puissant qui la guidera vers sa décision.

    04:55 : La peur des parents. Que leur fille soit toute seule pour élever l’enfant, seule en France. La réaction des parents de Rava l’ont énervé et frustré.

    05:50 : Le père de Rava lui conseille de le faire adopter. Cette dernière, trop stressée par ce rejet familial, décide de couper les ponts avec ses parents, malgré la déception de cette absence fraternelle.

    08:03 : La musique l’a beaucoup calmé, aidé à garder une paix intérieure.

    08:30 : À 16 ans, Rava avait déjà avorté et l’avait très mal vécu. Elle ne cessait de penser à quel âge aurait son enfant, à quoi il aurait ressemblé. Elle se dit que ce bébé là, il vivra.

    10:08 : Rava demande de l’aide à des assistantes sociales. Elle décide de se rapprocher de son grand-frère toulonnais et trouve refuge auprès de la Maison Bethléem qu’elle contacte par email.

    11:00 : Devenir maman a "boosté" Rava. L’a rendu "davantage responsable." L’a "aidé à grandir."

    ACCOUCHEMENT

    11:45 : A accouché seule. A eu la péridurale. A fait une hémorragie interne mais ne s’en est pas rendue compte.

    14:10 : A appelé son fils “Haureva” qui signifie “Réconciliation” en tahitien. Ce bébé a changé la vie de Rava et elle-même également. C’est “une nouvelle vie, c’est merveilleux.”

    15:50 : Rava perd son fils de la mort subite du nourrisson à 5 mois ; “j’ai perdu l’amour de ma vie.”

    17:00 : Grand traumatisme. Rava avait des trous noirs. L’amour qu'elle portait à son fils n’est pas le même amour qu’elle a pour sa famille. “Les cinq mois vécus avec son fils sont les plus beaux jours de ma vie.”

    CONCLUSION

    18:40 : Mon enfant m’a rendu forte. On est des mamans fortes. Pour le bien de nos enfants.

    LIENS UTILES

    • 20 min
    Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse - ANNABELLE

    Le papa est parti, je culpabilise de ma grossesse - ANNABELLE

    Annabelle, c’est une maman toute en douceur… et une histoire truffée de paradoxes et de tours inattendus !Un mois à peine d’une toute nouvelle relation qu’Annabelle se trouve enceinte. Avec la découverte de sa grossesse, l’évidence qu’elle désire cet enfant la saisit. Mais plus violemment encore, la saisissent l’angoisse et la culpabilité de “faire un bébé toute seule”.

    Insidieusement la dépression s’installe... Ce qui ne l'empêchera pas de réaliser son projet de mettre au monde son enfant chez elle, avec  accouchement à domicile pour le moins extraordinaire.

    Annabelle nous raconte son désarroi devant le refus du père.

    Elle nous dit l’importance que revêt pour elle la reconnaissance de paternité dont elle fera les démarches.

    Et la joie de vivre qui doucement reprend ses droits…

    Vous souhaitez contacter la structure dont nous parle Annabelle ?  Il s'agit de l'association Les Cigognes.

    Les Cigognes ont la particularité d'être spécialisées sur la question des enfants non reconnus. L'association Grenobloise, outre des rencontres, propose aussi une écoute téléphonique et un forum dans lequel vous trouverez de nombreux parcours de vie et la possibilité d'échanger avec des femmes ayant vécu des situations semblables à la vôtre.

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    TIMELINE 
    INTRODUCTION

    01:00 : “Sur le moment, on ne sait pas tout ce qui va se dérouler, et puis finalement on se dit ce n’est peut-être pas plus mal comme ça.”

    01:15 : Une histoire truffée de paradoxes. Saisit par l’angoisse et la culpabilité de “faire un bébé toute seule.”

    CONTEXTE

    03:00 : Avait 29 ans. Nous raconte cette histoire 20 ans plus tard. Sortait d’une relation qui l’avait beaucoup marqué ; “l’homme de sa vie”. Elle était perdue, désorientée.

    03:25 : Pas une période durant laquelle Annabelle se sentait bien. Elle n’allait pas bien.

    04:20 : Relation précédente avait été passionnelle mais très compliquée. Ils n’arrivaient pas à avoir d’enfants. Une difficulté que connaissaient aujourd’hui de nombreux couples.

    05:11 : À tout de suite su qu’elle ne pouvait pas ne pas le garder. Avec toutes les difficultés qu’elle avait précédemment vécues avec son ex-compagnon.

    06:50 : Espérait que son copain resterait à ses côtés. N’a pas compris pourquoi elle voulait le garder. Il a tourné les talons. Pas d’ambiguïté sur ni l’une ni l’autre des positions. Et “c’était comme ça.”

    08:35 : En parler à son entourage? Annabelle avait honte. Cependant, son entourage était bienveillant ; avoir un enfant est perçu comme positif et “chouette.”

    10:00 : Malgré tout, Annabelle se sent très coupable. Elle reste persuadée que son enfant ne connaîtra jamais son père.

    11:00 : Sa grossesse est compliqué ; Annabelle est déprimée et tombe dans la dépression.

    12:50 : Envisager la suite. Au contraire, sa grossesse lui a permis de redémarrer, de faire de nouveaux projets. Comme un nouveau départ.

    ACCOUCHEMENT À DOMICILE

    15:10 : Très particulier. Des contractions pas efficaces. La sage-femme lui demande : “y a-t-il quelqu’un qui peut vous aider?” Annabelle fait appelle à son ex-compagnon, qui fait deux heures de route pour venir l’aider.

    17:25 : Ne pas transformer la réalité ni faire semblant. Annabelle a vécu un très bel accouchement mais n’est cependant pas restée en lien avec son ex-compagnon.

    18:15 : Une petite Charlotte née. La première fois que le papa de Charlotte vient lui rendre visite, elle avait 3 mois.

    20:20 : Annabelle aura ensuite un nouveau compagnon et une autre fille. Charlotte continuera de voir son papa de temps en temps tout en vivant sous le toit de son autre “papa de coeur,” la personne avec qui Annabelle a déc

    • 33 min
    Enceinte, il fait pression pour que j'avorte - MARIE

    Enceinte, il fait pression pour que j'avorte - MARIE

    Une vie sentimentale morose, un amour de vacances et voilà Marie enceinte pour la deuxième fois.Le schéma se répète à l'identique ou quasi : le père fait très fortement pression pour qu'elle avorte. Pourtant, la seconde fois, Marie ne pose pas le même choix. Elle se découvre capable d'une force qu'elle ignorait encore... Son bébé l'apprivoise doucement et Marie devient maman pour de vrai, avec en elle, le sentiment que sa vie est désormais accomplie.

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    TIMELINE 
    INTRODUCTION

    00:15 : “Le choc est tel qu’on est en train de se faire un schéma mental de la catastrophe absolue.”

    00:20 : “Je ne veux pas être père, tu ne peux pas m’imposer ça.”

    01:01 : “Ça m’a fait prendre conscience que j’étais capable d’endurer plus de choses que je ne le pensais ; si je n’avais pas vécu ça, j’aurais vécu avec une vision diminuée de moi-même.”

    CONTEXTE

    01:20 : Enceinte pour la deuxième fois, à 34 ans, après un premier avortement étant plus jeune. 

    03:10 : Peu de temps que Marie fréquentait cet homme ; une relation de vacances. Avaient évoqués ensemble l’idée de trouver vite un moyen de contraception stable et fiable.

    04:45 : Choc émotionnel, la panique. L’impression qu’une comète s’écrase devant elle. Elle appelle tout de suite une amie pour ne pas rester seule dans l’angoisse. Ne pas s’isoler, en parler autour de soi.

    07:30 : Le mot “avortement” est très vite arrivé. Le copain de Marie s’oppose à elle brutalement en étant par exemple insultant. Il lui dit ne pas supporter d’avoir un enfant sans l’élever, qu’il allait se tirer une balle si elle le gardait. Marie ne se laisse pas impressionner car elle a déjà vécu un premier passif de pressions, étudiante. Elle a ensuite vécu dans la peur, dans le remord et dans la culpabilité pendant longtemps, suite à son avortement.

    09:00 : La peur de l’avenir. La prière a beaucoup aidé Marie a gardé une paix intérieure.

    17:00 : Retour en arrière sur l'histoire du premier bébé de Marie ; elle a avorté sur un "coup de tête." Ça s’est fait très vite, dans la panique. Marie s'est sentie “poussée à” avorter, mais en fin de compte, elle seule a engendré l’action ; elle a pris la décision de ne pas le garder. L’a ensuite très mal vécu, en ayant peur de vivre seule toute sa vie et en se demandant continuellement ce qu’il serait devenu si.

    19:20 : Sa fille s’appelle Mathilde. Elles écrivent les débuts de son “livre de vie” ensemble. Marie n’a jamais été aussi heureuse depuis sa naissance. 

    21:15 : "Être mère célibataire est un poids dans la société" ; c’est également un deuil à faire de la "famille parfaite." “Heureusement, on vit dans une époque où ce genre de situation est beaucoup mieux perçu et vécu.” Marie aurait “porté la honte” si sa situation lui était arrivée 30 ans plus tôt, voir même moins. 

    22:10 : Marie avait le soutien de sa famille et de ses amis, qui reste très important. 

    ACCOUCHEMENT

    22:50 : A demandé la péridurale car avait l’impression d’être ultra-éprouvée physiquement. Forceps. Impressionnée. S’est mal passé. Chute hormonale, n’arrêtait pas de pleurer.

    25:00 : La peur de revenir seule chez elle, de prendre correctement soin de son bébé.

    27:40 : Les pleurs incessants jouent sur les nerfs. Les coliques du nourrisson, on ne peut pas faire grand chose ; ils ont juste mal au ventre. Lorsque l’on est mère seule, on a cependant droit à beaucoup d’aides sociales - au niveau logement, mode de garde, etc. Principalement grâce à la CAF.

    28:30 : Quand on apprend à être parent, on fait au mieux. Parfois on ne comprends pas forcément tous les pleurs et ce n’est pas grave pour autant.

    30:1

    • 44 min

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