43 episodes

Société, environnement, genre, économie... Après Six pieds sur Terre, Courrier international et l'Agence française de développement présentent leur nouveau podcast, Les Sentinelles, des voix d'ailleurs pour un monde en commun.
Un podcast produit par Courrier international et l'Agence Française de Développement, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechai, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit.

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Les sentinelles Courrier International & Agence française de développement

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Société, environnement, genre, économie... Après Six pieds sur Terre, Courrier international et l'Agence française de développement présentent leur nouveau podcast, Les Sentinelles, des voix d'ailleurs pour un monde en commun.
Un podcast produit par Courrier international et l'Agence Française de Développement, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechai, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit.

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    Sebastião Salgado, au Brésil : “Quel est le coût des arbres que l’on doit replanter ?”

    Sebastião Salgado, au Brésil : “Quel est le coût des arbres que l’on doit replanter ?”

    Cette semaine, c’est au photographe franco-brésilien Sebastião Salgado, grand défenseur de la forêt, que nous avons laissé la parole. En 1998, il fonde avec sa femme Lélia Deluiz Wanick Salgado l’Instituto Terra, une expérience évolutive dont le but initial est de replanter les arbres de la vallée du Rio Doce au Brésil. Cette région, à l’origine couverte par la mata atlantica, la forêt atlantique, avait subi plusieurs décennies de lourdes dégradations. Vingt-cinq ans plus tard, quel est le bilan ? Trois millions d’arbres plantés, 2 000 sources d’eau récupérées et le retour de la biodiversité, pour un coût d’environ 20 millions d’euros, calcule Sebastião Salgado.
    Pour cet ancien économiste devenu artiste, nous détruisons les écosystèmes amazoniens à grande vitesse et le compte n’y est pas. Plutôt que de regarder le coût des arbres mis à terre, il faudrait plutôt prêter attention à celui des arbres à replanter. “Il faut au moins 2 000 euros pour refaire 1 hectare de forêt, qu’il faut ensuite multiplier par les millions d’hectares abattus”, récapitule-t-il.
    Nous avons à l’échelle mondiale les ressources nécessaires pour lutter contre la déforestation, mais nous ne les utilisons pas à bon escient, assure Sebastião Salgado. Une première étape, selon lui, serait d’inviter ceux qui connaissaient la terre, les paysans, à participer aux discussions internationales.

    Entretien, écriture et présentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tirée de l’album Orchestra de Worakls

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    • 15 min
    Emilie Pradichit, en Thaïlande : “Il faut changer les relations avec les grands bailleurs de fonds”

    Emilie Pradichit, en Thaïlande : “Il faut changer les relations avec les grands bailleurs de fonds”

    Pour ce quatrième épisode, nous nous intéressons aux ONG. Comment lèvent-elles des fonds, et à quelles conditions ?
    Le 27 février, nous célébrerons la Journée mondiale des ONG. Elles sont actuellement plus de 70 000 dans le monde, selon l’Union des associations internationales. Et certaines, Amnesty international, la Croix-Rouge ou plus récemment l’ONG russe Memorial ont même obtenu le prix Nobel de la paix. Mais quelles que soient leur taille et leur mission (humanitaire, environnementale, économique), elles dépendent du bon vouloir des bailleurs de fonds. Comment cela fonctionne-t-il ? Comment renverser le rapport de force entre certains bailleurs de fonds et les plus petites des ONG ? Emilie Pradichit, fondatrice de l’ONG Manushaya, nous répond.
    La fondation Manushaya est une fondation féministe, régionale, basée à Bangkok, qui veut défendre les droits des communautés autochtones, des femmes, des minorités LGBTQI et des défenseurs de l’environnement. L’un de ses projets concerne actuellement des agricultrices autochtones de Thaïlande. Pour mener à bien ses missions, Manushaya, comme toute ONG, doit lever des fonds, qui financeront des aides et des actions sur le terrain, mais paieront aussi les salaires des gens qui travaillent pour l’association.
    Cette recherche permanente d’argent occupe une grande part du temps d’Emilie Pradichit. Et beaucoup d’énergie aussi. Les grands bailleurs de fonds imposent souvent leur point de vue. Trop paternaliste et trop néocolonialiste, avance Émilie Pradichit. “On a l’impression d’être traités comme des juristes ou travailleurs de troisième classe parce que nous sommes sur le terrain, dit-elle. Et cela doit vraiment changer !” C’est pour cela qu’elle a rejoint le mouvement #ShiftThePower, qui a réuni en décembre plusieurs associations à Bogota, en Colombie. Sous l’égide du manifeste Shift The Power, elles cherchent à instaurer de nouvelles relations entre les associations de terrain et les puissants bailleurs de fonds. Le but : changer de paradigme pour aller vers des relations plus équitables.

    Entretien, écriture et présentation : Virginie LepetitRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra de Worakls
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    • 15 min
    Assata Doumbia, en Côte d’Ivoire : “La coopérative permet aux femmes d’avoir leurs propres revenus”

    Assata Doumbia, en Côte d’Ivoire : “La coopérative permet aux femmes d’avoir leurs propres revenus”

    Et s’il était temps de parler d’argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité… Pour aller vers un monde bas carbone, plus juste et plus résilient, il faut mieux mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des militants, des bailleurs de fonds et des artistes pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ?
    Cette semaine, pour notre troisième épisode, Assata Doumbia, qui dirige une grande coopérative ivoirienne de producteurs de cacao, détaille le fonctionnement de cette structure de commerce équitable. Cette coopérative, qui a commencé il y a vingt ans avec 87 producteurs et rassemble aujourd’hui 3 000 producteurs (dont plus de 700 femmes) fonctionne sur le mode de la démocratie participative et de la mutualisation des moyens. Les agricultrices y ont des responsabilités, une voix à faire entendre, et peuvent récupérer les fruits de leur travail. Ce qui est rare dans le monde agricole – en Afrique comme ailleurs.
    Ces agriculteurs doivent relever plusieurs défis : les fluctuations du cours du cacao, dont les prix sont sont fixés unilatéralement par les grands acheteurs internationaux ; celles du prix des engrais, lié aux incertitudes géopolitiques ; mais aussi des cahiers des charges contraignants ; et évidemment le changement climatique.

    Entretien, écriture et présentation : Hassina MechaïRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tiré de l’album Orchestra de Worakls
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    • 16 min
    Kampeta Pitchette Sayinzoga, au Rwanda : “Nous avons tous besoin de financements en même temps”

    Kampeta Pitchette Sayinzoga, au Rwanda : “Nous avons tous besoin de financements en même temps”

    Et s’il était temps de parler d’argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité… Pour aller vers un monde bas carbone, plus juste et plus résilient, il faut mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des militants, des bailleurs de fonds et des artistes pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ?
    Pour ce deuxième épisode, nous nous intéressons aux banques de développement. Elles seraient plus de 500 aujourd’hui dans le monde et financeraient environ 10 % des investissements mondiaux, soit plus de 2 000 milliards d’euros chaque année. Des financements qui répondent notamment aux défis posés par le réchauffement climatique.
    C’est ce que nous raconte Kampeta Pitchette Sayinzoga, directrice générale de la Banque rwandaise de développement (BRD). Elle revient sur le choix du Rwanda de se développer “en passant directement à des solutions durables” dans l’énergie, les transports, l’agriculture, l’adaptation au changement climatique…
    Autant de domaines dans lesquels les projets nécessitent souvent une prise de risque et un accès à des technologies coûteuses qui peuvt dissuader le secteur privé. C’est là qu’intervient la Banque de développement du Rwanda, explique Kampeta Pitchette Sayinzoga. En fournissant des prêts à des taux favorables, des dons ou une expertise technique, elle cherche à permettre aux entreprises privées d’investir dans ces secteurs prioritaires pour l’État. Cette banque dite “verte”, adossée à l’État, est en train de devenir un outil incontournable pour le Rwanda afin de soutenir sa transition vers une économie durable.

    Entretien, écriture et présentation : Flora TrouilloudRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tirée de l’album Orchestra de Worakls
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    • 10 min
    Diana Cárdenas Monar : “La finance mondiale ne répond pas au défi climatique”

    Diana Cárdenas Monar : “La finance mondiale ne répond pas au défi climatique”

    Et s'il était temps de parler d'argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité... Pour aller vers un monde bas-carbone, plus juste et plus résilient, il faut mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des activistes, des bailleurs de fonds et des artistes, pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ?
    Pour notre premier épisode, Diana Cárdenas Monar, chercheuse à l’Institut pour l’économie du climat (I4CE) et spécialiste de la finance climatique, nous raconte comment rendre les flux financiers mondiaux compatibles avec les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. Pour elle, cela signifie que tous les flux financiers, publics et privés, y compris ceux dédiés au développement, doivent aller dans le sens d’un avenir bas carbone et résilient. Les défis sont de taille pour les pays des Suds, plus vulnérables aux effets du changement climatique, et qui non seulement manquent de ressources financières, mais doivent faire face au problème de la dette... Mais des pistes existent pour penser un avenir commun plus juste du point de vue climatique, dit-elle.

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    • 9 min
    Comment financer un monde plus juste ?

    Comment financer un monde plus juste ?

    Et s'il était temps de parler d'argent ? Climat, éducation, égalité femmes-hommes, biodiversité... Pour aller vers un monde bas-carbone, plus juste et plus résilient, il faut mobiliser les ressources publiques et privées. Dans cette nouvelle série consacrée au financement durable, nous interrogerons des chercheuses, des activistes, des bailleurs de fonds et des artistes, pour répondre à la question : comment financer un monde plus juste ? À écouter sur toutes les plateformes dès le 29 janvier.
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    • 46 sec

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