L’Heure du Monde Le Monde

La polarisation a-t-elle vocation à croître encore et encore dans nos société démocratiques ?Ce concept qui signifie une augmentation de la conflictualité idéologique et l’établissement de deux camps irréconciliables est de plus en plus utilisé pour décrire ce que vivent nos sociétés occidentales.

Les Etats-Unis, souvent cités comme exemple d’une société polarisée, ont vu leur ancien président Donald Trump devenir de plus en plus violent avec ses rivaux qu’il accuse d’être des agents d’un vaste complot contre lui. Des chaînes de télévision républicaines, telles Fox News, font face à des chaînes estampillées démocrates comme MSNBC. Et au Congrès, la culture du compromis et du « bipartisanship » est morte et enterrée : les deux camps ne s’écoutent plus et ne peuvent plus travailler ensemble.

En France, la séquence sur la réforme des retraites a également posé question. Face à un gouvernement qui était accusé de tordre le bras de la Constitution en utilisant tous les outils du « parlementarisme rationnalisé », tels les articles 49.3 et 47.1, l’opposition donnait dans l’obstruction en multipliant des milliers d’amendements.

La discussion est-elle donc devenue impossible dans nos démocraties ? Comment lutter contre ce phénomène ?

Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Anne Chemin, journaliste au service idées du Monde, nous explique les raisons qui expliquent la polarisation de nos sociétés, et les pistes pour y remédier.

Un épisode de Margaux Lannuzel. Réalisation : Quentin Tenaud. Musiques : Amandine Robillard et Epidemic Sound. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.

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Le chromosome mâle de l’humain, Y, est de moins en moins mystérieux : son ADN vient de finir d’être déchiffré, grâce à de nouvelles méthodes de lecture. Et l’une des conclusions de travail, qui a fait l’objet de deux articles dans la revue Nature du 23 août, est son amenuisement progressif.

Depuis son apparition, il y a 170 millions d’années, le chromosome Y est en effet devenu trois fois plus court que le X, le chromosome femelle, et son matériel génétique comme son nombre de gènes n’ont cessé de diminuer. Au point de faire naître un débat au sein de la communauté scientifique : le chromosome Y est-il menacé d’extinction ? Et si cela devait arriver, les mâles pourraient-ils s’en passer tout en restant fertiles ?

Rappelons que dans dans l’immense majorité des cas, la présence d’un chromosome sexuel X et d’un chromosome sexuel Y renvoie à une identité masculine, et celle de deux chromosomes X, à une identité féminine. Il arrive toutefois que des personnes XY développent des caractéristiques sexuelles féminines, par exemple en cas d’insensibilité partielle aux androgènes, une forme d’intersexuation.

Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Florence Rosier, journaliste au service sciences du Monde, recense les arguments de ceux qui prophétisent la disparition du chromosome Y comme de ceux qui misent sur sa résistance.

Un épisode de Margaux Lannuzel. Réalisation : Thomas Zeng. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : un extrait du numéro de « C’est pas sorcier - Les crocodiles » (1997)

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C’est dans l'appartement de Paulette Nardal, à Clamart, que se retrouvait l’intelligentsia noire des années 1920 et 1930, et qu’ont été posées les bases du concept de négritude. Pourtant, la vie de cette Martiniquaise engagée a longtemps été oubliée. Benoît Hopquin, journaliste à M le magazine du Monde, retrace son histoire.

Un épisode produit par Cyrielle Bedu, réalisé par Matthieu Gasnier et présenté par Morgane Tual.

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La présidente du conseil Giorgia Meloni bénéficie toujours d’une popularité confortable en Italie, après un an et demi au pouvoir. À la tête d’une coalition de droite et d’extrême droite – dominée par son parti postfasciste, Fratelli – la dirigeante entend bien triompher aux élections européennes de juin prochain.

Habituée des discours eurosceptiques et nationalistes lorsqu’elle était encore dans l’opposition, Giorgia Meloni a changé de ton une fois au pouvoir, affichant un désir de coopération avec ses partenaires européens. Si elle cultive de bonnes relations avec Bruxelles, ses opposants lui reprochent de n’avoir rien perdu de sa radicalité à l’intérieur des frontières du pays.

Régulièrement accusée de dérives autoritaires par l’opposition, la présidente du conseil est d’ailleurs actuellement en conflit avec les journalistes de l’audiovisuel public italien. Le principal syndicat de la chaîne publique RAI a annoncé jeudi prévoir une grève en mai, invoquant des craintes de plus en plus marquées d’ingérences politiques.

Alors, quel bilan tirer d’un an et demi de gouvernance ? Comment analyser sa stratégie diplomatique ? Et quelles sont ses chances de victoire aux élections européennes ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Allan Kaval, correspondant du Monde à Rome, nous répond.

Un épisode de Claire Leys. Réalisation : Florentin Baume. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.

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C’est une ascension fulgurante qu’a connue ce phénomène français du basket. En juin 2023, lors de la « draft » – la bourse de la NBA pour les jeunes joueurs –, alors qu’il n’avait encore que 19 ans, Victor Wembanyama était déjà convoité par toutes les équipes de la ligue nord-américaine de basket.

Après avoir finalement rejoint les Spurs de San Antonio, « Wemby », comme on le surnomme, a réalisé une saison historique et devrait rejoindre l’équipe de France de basket pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

Quelles sont les clés de son incroyable succès ? Comment chaque étape de son parcours a-t-elle été pensée pour accomplir son rêve américain ? Peut-il aider l’équipe de France de basket à atteindre l’or olympique ? Dans cet épisode du podcast de « L’Heure du Monde », Clément Martel, chef-adjoint du service des sports du Monde, revient sur cette première saison de la nouvelle superstar de la balle orange.

Un épisode de Madjid Bennaceur. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli et Margaux Lannuzel. Musique originale : Amandine Robillard. Réalisation : Florentin Baume.

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Parmi les nouveautés diffusées sur les plateformes en cette fin avril, trois programmes ont retenu l’attention d’Audrey Fournier et Thomas Sotinel, critiques de séries au « Monde ».

« Terminal » : le retour de la sitcom « made in » Canal+

Personne n’a envie de monter à bord d’un avion de chez Flywingz, une compagnie aérienne très low-cost, gérée par une équipe de bras cassés. Jamel Debouzze, la star du stand-up français et co-réalisateur de la série, a recruté les humoristes les plus appréciés du moment pour donner corps à cette sitcom « nouvelle génération ».

Deux épisodes le lundi à 21 h 10 à partir du 22 avril sur Canal+.

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« The Sympathizer  » : un nouveau regard sur la guerre du Vietnam 

Adaptée du roman de Viet Thanh Nguyen, The Sympathizer raconte l’histoire d’un métis de mère vietnamienne et de père français qui devient un agent double. Il a infiltré les services sud-vietnamiens pour le compte du Nord, avant de s’exiler, sur ordre, aux Etats-Unis afin de surveiller les exilés qui ont quitté le Vietnam après la chute de Saïgon. Cette nouvelle série HBO offre une autre perspective sur la guerre du Vietnam, entre satire et spectacle.

Pass Warner via Prime Video, un épisode le lundi à partir du 15 avril.

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« Ripley » : la version « noir et blanc » des aventures du célèbre crimiel sociopathe

Le criminel imaginé par Patricia Highsmith revient une nouvelle fois à l’écran, incarné cette fois-ci par l’acteur irlandais Andrew Scott. Le réalisateur Steven Zaillian a choisi de le faire évoluer dans une Italie froide et dépeuplée, filmée en noir et blanc.

A retrouver sur Netflix.

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Un épisode de Claire Leys. Réalisation : Thomas Zeng. Rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.