Ecouter ses voix dans les interstices Raconter par les bribes - Journal de voix tissées
-
- Fiction
Tenter d’écrire dans les interstices
Sans savoir combien de temps
S’ouvre ou se referme
Tenter à la minute
L’ancrage intérieur
L’entretien du jardin
Qui réclame
Attend
Aide
M’offre le soutien
De la traversée
Passagère
D’un monde à l’autre
Ici pour remembrer
Les morts
Tisser la mémoire aux vivants
Danser de souffle
Dans la mer et les pieds à terre
Lire dans l’humus
La voix des ancêtres
Qui nous accompagnent
Les chaussures lacées
Aux chevilles
La tempe luisante
Effort impossible
De se hisser
En haut
Du sol
Au plus profond.
Descendre comme on s’élève
S’alléger des peaux multiples
Pour retrouver
L’os dur
Et brillant
Qui chante son histoire
Au creux de notre tempe.
La sirène hurle à nouveau
Le besoin de se relier
Pour hisser au ciel
La perte des espoirs
Les retracer
Dans les nuages
Fumées étincelantes
Que l’on respire
Comme l’on court
Sur une place en coton
Encore l’écume, s’approche
Rie dans nos veines
Brise nos ancres
Pour nous laisser explorer
ce qui ne se laisse pas
dévoiler
le voilier
cette partie du territoire
encore inhabitée
colonisateurs de l'âme
revenir sur nos pas
pour se rendre attentives
à tout ce que nous avons
laissé passer
milles vies discrètes
présentes toujours
à l'écoute
minimisées
écartées
le sol et la trame pourtant
de ce qui nous tient
Tenter d’écrire dans les interstices
Sans savoir combien de temps
S’ouvre ou se referme
Tenter à la minute
L’ancrage intérieur
L’entretien du jardin
Qui réclame
Attend
Aide
M’offre le soutien
De la traversée
Passagère
D’un monde à l’autre
Ici pour remembrer
Les morts
Tisser la mémoire aux vivants
Danser de souffle
Dans la mer et les pieds à terre
Lire dans l’humus
La voix des ancêtres
Qui nous accompagnent
Les chaussures lacées
Aux chevilles
La tempe luisante
Effort impossible
De se hisser
En haut
Du sol
Au plus profond.
Descendre comme on s’élève
S’alléger des peaux multiples
Pour retrouver
L’os dur
Et brillant
Qui chante son histoire
Au creux de notre tempe.
La sirène hurle à nouveau
Le besoin de se relier
Pour hisser au ciel
La perte des espoirs
Les retracer
Dans les nuages
Fumées étincelantes
Que l’on respire
Comme l’on court
Sur une place en coton
Encore l’écume, s’approche
Rie dans nos veines
Brise nos ancres
Pour nous laisser explorer
ce qui ne se laisse pas
dévoiler
le voilier
cette partie du territoire
encore inhabitée
colonisateurs de l'âme
revenir sur nos pas
pour se rendre attentives
à tout ce que nous avons
laissé passer
milles vies discrètes
présentes toujours
à l'écoute
minimisées
écartées
le sol et la trame pourtant
de ce qui nous tient
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