Handpapers Melvine Deba

Peut-on penser un entraînement sportif qui corresponde aux besoins féminins ? Sans essentialisme... Et si l'on envisageait un entraînement qui respecte la physiologie des femmes et de leurs cycles ? 

C'est le pari de Juliana Entero, chercheuse à l'Insep et créatrice du programme "Empow'her" elle s'est donné pour mission d'aider les femmes à explorer le pouvoir de leurs cycles. "Car c'est un vrai pouvoir, qui peut nous aider à progresser, élever notre niveau de plaisir et de bien-être lié à notre sport !" 

C'est l'histoire et le parcours d'une femme engagée qui a décidé qu'après elle "ça ne serait plus jamais pareil".

Après 15 années d'errances de diagnostic, Marie-Rose découvre que les douleurs qui lui tailladaient l'estomac depuis ses 11 ans étaient celles d'une maladie orpheline de la recherche fondamentale : l'endométriose. Le soulagement est bref car après l'errance de diagnostic, c'est l'errance médicale : il n'y a pas de traitement qui soignent (les) endométriose(s). Pas à pas, elle s'est donc entourée, et a construit un programme d'auto-accompagnement, où elle allie sport, alimentation et engagement pour les futures générations. Elle est l'auteure de 4 livres, anime des conférences sur le sujet et gère le compte Instagram @superendogirl. Son engagement s'est scellé par une phrase : "ça s'arrête avec moi, quoiqu'il m'en coûte, la prochaine génération ne connaîtra pas ça. [les humiliations du corps médical, les malaises, le handicap pour la vie professionnel] On est la génération cobaye, celle qui gueule. Si on veut trouver le bon traitement, on sera aussi celles sur qui on fera les essais [...] mais foutu pour foutu, on veut épargner la future génération". 

Il y a une autre facette de la maladie qu'elle raconte : l'endométriose une occasion de faire équipe avec soi. D'apprendre à ressentir ce qui nous fait du bien, ce qui aggrave nos symptômes, ou les réduise. L'amitié avec soi, peut-être l'un des meilleurs cadeaux que l'on peut se faire dans la tempête...

Vous entendrez dans l'épisode

En cas de symptômes : Par où commencer ? Qui contacter ? Parcours et retour d'expérience

Contexte : pourquoi y -a-t-il aussi peu de recherches sur le sujet ? Le corps des femmes n'intéressent-ils pas la science ? 

Comment se prendre en charge à défaut d'apports scientifiques imminents ? 



Une belle écoute

Le cycle menstruel, ce n'est pas que les règles. Alors qu'est-ce que c'est ? Comment faire la différence entre un cycle en santé et un cycle qui ne l'est pas ? Quelles idées fausses circulent encore sur le cycle menstruel ? Que devons-nous savoir pour le vivre de manière épanouissante ?

 Aujourd'hui, avec Gaëlle Baldassari, fondatrice du mouvement Kiffe ton cycle - j'entame une série de 3 épisodes sur le cycle menstruel. Ce premier épisode regroupe des connaissances pour comprendre et accueillir nos variations (naturelles) d'humeurs et d'énergie au fil des mois. Gaëlle nous répète aussi qu'il n'est pas normal d'avoir mal pendant ses règles. (Nous ferons un focus sur les pathologies du cycle dans le deuxième épisode dédié à l'endométriose). Et c'est souvent cette association réductrice cycle = règles = douleur qui nous empêche de voir que chaque phase du cycle menstruel, chaque énergie qui nous traverse a des avantages pour nous. Connaitre et comprendre les spécificités de la physiologie féminine n'est pas un essentialisme. Bien au contraire, c'est la porte d'entrée vers l'accueil de soi, le respect de soi par soi-même et les autres. 

Dans cet épisode nous répondons -entre autres- aux questions suivantes : 

Pourquoi s'intéresser au cycle menstruel ? 

Qu'est-ce que le cycle menstruel ? 

Comment faire la différence entre un cycle en santé et un cycle qui ne l'est pas ? 

Le syndrome des ovaires polykystiques : au quotidien, comment ça se passe ? 

Pour en savoir plus sur les travaux de Gaëlle, retrouver-la sur : 

www.kiffetoncycle.fr

ou sur instagram à @kiffetoncycle 

Aujourd'hui, je reçois David et Magaly pour une "Conversation avec mon coiffeur"

Au cas où vous ne le sauriez pas, j'ai le crâne rasé. Je ne vais donc jamais chez le coiffeur. Mais j'ai dans mon imaginaire quelque fantasmes liés à ce rendez-vous ... J'imagine les conversations avec le coiffeur simples, banales même. Et je vois dans cette banalité la possibilité de confidences, d'échanges de conseils et d'humanité. Et ça me fait penser à cette expression populaire que l'on emploie parfois pour dénigrer les conseils que l'on se donne les uns/les unes aux autres pour tenter de se réconforter ou de se soutenir... la fameuse "psychologie de comptoir". 

Dans cet épisode, j'avais envie de réhabiliter la psychologie de comptoir. Rendre hommage à l'empathie du ou de la professionnel.le qui tend une oreille le temps d'une séance de coiffure ou encore de l'ami.e qui fait de son mieux ce, à travers un échange spontané, qui repose sur à peine 6 questions mais contient des idées simples comme : apprécier le fait d'avoir de l'eau potable à boire quand on tourne le robinet. Se rappeler qu'il n'y a rien de pire que le thé tiède : quand on prend une décision, assumons la à fond car nos capacités de résilience sont insoupçonnées. 

Partir 3 à 5 jours, seule, sans distraction ou si, peut-être un Livre. Partir à la mer ou rester chez toi. Le tout, en silence. Sans personne. Et évidemment sans téléphone ni connexion internet. Le temps de s'asseoir avec soi. D'écouter le bruit de nos importants. De constater les émotions qui stagnent, de prendre du temps pour cuisiner. De reprendre conscience qu'en fait, SI, on a du temps. On a dans ce pays la chance d'être libre, de pouvoir créer, s'éduquer. Prendre le temps de s'asseoir et de remercier la Vie pour tout ça. D'éprouver la gratitude, la paix. Nos refoulés aussi. Et se faire enseigner, le temps d'une parenthèse enchantée des leçons à la saveur d'universel... comme l'impernanence des choses, les paradoxes du vide et du plein de créativité...Je vous raconte ce que j'ai appris au fil d'une de mes retraites silencieuses.

C'est aussi une occasion de se poser la question : qui suis-je ? On sait aujourd'hui, qu'on sera amené à changer de métier régulièrement, de même pour le lieu de vie. Le silence est l'occasion de faire un pas de côté pour se recentrer. Faire le point sur nos valeurs, nos importants... Et donner une direction à nos futurs pas. 

Le yoga,

C’est avant tout une philosophie de vie. Incarnée dans le corps et l'esprit : Une Posture / Une présence / Un souffle.

Cette pratique nous invite à choisir en conscience le regard que l'on pose sur une situation, à accueillir ce qui est. Sans nier les douleurs, les inconforts : c'est choisir de marcher en s'accompagnant soi-même.  Avec Naïs, on a parlé des dépressions dans le sport, des marins qui perdent le cap et de la quête d'une jeune femme de 20 ans : vivre selon ses valeurs, le partage, le contentement et bien d'autres encore.