Contes tenus des circonstances Contes tenus des circonstances

« Je glisse le long de mon escalier, emprisonné sous la glace, jusqu’au trottoir. Je laisse l’air glacial de Décembre m’emplir les poumons. Ça sent bon l’hiver. C’est pas pareil à l’été, loin de là, mais ça sent bon, alors je le laisse sentir bon un instant. J’écoute les sons de la ville s’amortirent dans l’épaisse couche de neige jusqu’à ce qu’ils deviennent sourds et qu’on les nomme ; silence.
Toutes les histoires commencent comme elles finissent. Vous vous souvenez ? Et pour moi c’est ici ; sur Boyer. Au bas de l’escalier de fer forgé...»

AVEC
ANNIE KIM THÉRIAULT
DOMINIK DAGENAIS
XAVIER ROBERGE
ROBIN L'HOUMEAU
ET JUSTINE BOUCHARD

«Avec du recul tout hurle que c’est une mauvaise idée. Un inconnu, dans ce lieu si peu propice à cette rencontre. Un moyen tellement incertain de se rendre quelque part et ne se fier qu’à la parole d’un étranger. Y mettre tous nos espoirs et même notre sécurité. Mais, de l’autre côté, y’a le mystère, la possibilité de réussite et ici, en voyage, à l’autre bout du monde, on laisse ça avoir plus de poids dans la balance.»

AVEC
ANNIE KIM THÉRIAULT
Dominik Dagenais
XAVIER ROBER
BRAHIM KOUTARI

«Y’a Montréal qui s’est mise toute belle, mais pour nous voir partir cette fois. Toute vêtue de blanc sous nos pieds. Elle s’est congelée pour préserver ce que l’automne nous avait pas encore arraché. Après une escale en Allemagne, on atterrit finalement à Marrakech. Ça commence.»

AVEC
ANNIE KIM THÉRIAULT
Dominik Dagenais
XAVIER ROBER
BRAHIM KOUTARI

EP7 - DES BONBONS OU UN SORT by Contes tenus des circonstances

«Le succès c’est quoi ? Essayer ou réussir ? Est-ce que j’suis en train d’accomplir quelque chose, ou je repousse le moment fatidique ou y’a plus de systèmes qui vont s’occuper de moi et je vais vraiment être une grande personne ?
Est-ce que la réussite, ça se compte en sous, en proches, en expériences ou en diplômes ?
Je perds ou je gagne ? C’est quoi les règles ? J’ai pas appris à jouer. C’est pas de ma faute, ça peut pas être de ma faute, les règles, on me les a pas enseignées donc c’est de la faute de quelqu’un d’autre.»

AVEC
Dominik Dagenais
ANAIS CADORETTE

« Je ferme la portière de la voiture que les assurances me prêtent avec laquelle je suis en train de vraiment faire l’impensable. Déménager à Saint-Hyacinthe. Dimanche, 16 heures. J’ouvre la porte de mon building sur la rue principale du Centre-Ville de cette technopole.
Sentir ici le léger sarcasme. »

Avec
Dominik Dagenais
Anais Cadorette-Bonin
Martin Pelletier