2 min

Gaz, éructations, éternuements : est-ce dangereux de les retenir ‪?‬ Choses à Savoir SANTE

    • Medicine

Le corps est une machine complexe et bien huilée, ponctuée de réflexes naturels qui jouent un rôle crucial pour notre santé. Bien que parfois embarrassants, les gaz, les éructations et les éternuements s’avèrent essentiels à notre bien-être. Il s’agit de réactions physiologiques conçues pour maintenir l’équilibre de notre système. Que se passe-t-il lorsque nous retenons volontairement ces gaz naturellement libérés par le corps ?
Le point sur ces fonctions naturelles
La digestion est un processus qui permet de décomposer les aliments pour que l’organisme puisse en absorber les nutriments, minéraux et vitamines. La fermentation des glucides par les bactéries intestinales entraine la formation de gaz qui s’accumulent soit dans l’estomac, soit dans les intestins. Le corps met alors en place un mécanisme de défense contre l’inconfort ou la douleur en libérant ces gaz sous la forme d’éructations et de flatulences.
En ce qui concerne l’éternuement, le mécanisme concerne cette fois les voies respiratoires. Ce réflexe rapide et puissant expulse l’air des poumons à grande vitesse, emportant avec lui poussières, pollens et autres irritants. L’éternuement se déclenche à la suite d’une irritation des muqueuses nasales. Son rôle s’avère considérable dans la protection des poumons et la prévention des infections.
Les risques liés à la rétention de ces réflexes
En société, il est généralement mieux admis de retenir les gaz et éructations produits par le corps que de les laisser s’échapper. Pourtant, l’adoption répétée de cette pratique induit des conséquences potentiellement délétères.
Rétention des gaz et éructations
D’abord, le fait de retenir des gaz et des éructations amplifie les ballonnements et le gonflement des organes digestifs. La distension de l’estomac ou de l’intestin engendre des douleurs ainsi qu’une sensation de lourdeur et d’inconfort. Mais ce n’est pas tout.
La rétention des gaz peut aussi produire des spasmes digestifs, des crampes et une altération de la motilité intestinale. Le fonctionnement normal du système digestif est perturbé, ce qui peut résulter en une constipation chronique ou des douleurs abdominales fréquentes. Sur le long terme, la rétention conduit à la distension abdominale chronique, les organes ne parvenant plus à reprendre leur forme normale. Les personnes concernées développent alors des pathologies liées comme le syndrome de l’intestin irritable.
Rétention des éternuements
Concernant l’éternuement, les risques immédiats de la rétention sont réels. En forçant l’air à rester dans les voies respiratoires, l’individu peut subir des lésions nasales ou aggraver une déviation de la cloison nasale déjà présente. Plus alarmant encore, la pression causée par l’air est susceptible d’endommager gravement les structures sensibles de l’oreille interne. Les conséquences résultent en des problèmes auditifs temporaires ou permanents.
Dans de rares cas extrêmes, la force contenue de l’éternuement engendre la rupture de vaisseaux sanguins dans le cerveau ou les yeux, voire des lésions neurologiques faisant suite à la hausse soudaine de la pression intracrânienne.


Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le corps est une machine complexe et bien huilée, ponctuée de réflexes naturels qui jouent un rôle crucial pour notre santé. Bien que parfois embarrassants, les gaz, les éructations et les éternuements s’avèrent essentiels à notre bien-être. Il s’agit de réactions physiologiques conçues pour maintenir l’équilibre de notre système. Que se passe-t-il lorsque nous retenons volontairement ces gaz naturellement libérés par le corps ?
Le point sur ces fonctions naturelles
La digestion est un processus qui permet de décomposer les aliments pour que l’organisme puisse en absorber les nutriments, minéraux et vitamines. La fermentation des glucides par les bactéries intestinales entraine la formation de gaz qui s’accumulent soit dans l’estomac, soit dans les intestins. Le corps met alors en place un mécanisme de défense contre l’inconfort ou la douleur en libérant ces gaz sous la forme d’éructations et de flatulences.
En ce qui concerne l’éternuement, le mécanisme concerne cette fois les voies respiratoires. Ce réflexe rapide et puissant expulse l’air des poumons à grande vitesse, emportant avec lui poussières, pollens et autres irritants. L’éternuement se déclenche à la suite d’une irritation des muqueuses nasales. Son rôle s’avère considérable dans la protection des poumons et la prévention des infections.
Les risques liés à la rétention de ces réflexes
En société, il est généralement mieux admis de retenir les gaz et éructations produits par le corps que de les laisser s’échapper. Pourtant, l’adoption répétée de cette pratique induit des conséquences potentiellement délétères.
Rétention des gaz et éructations
D’abord, le fait de retenir des gaz et des éructations amplifie les ballonnements et le gonflement des organes digestifs. La distension de l’estomac ou de l’intestin engendre des douleurs ainsi qu’une sensation de lourdeur et d’inconfort. Mais ce n’est pas tout.
La rétention des gaz peut aussi produire des spasmes digestifs, des crampes et une altération de la motilité intestinale. Le fonctionnement normal du système digestif est perturbé, ce qui peut résulter en une constipation chronique ou des douleurs abdominales fréquentes. Sur le long terme, la rétention conduit à la distension abdominale chronique, les organes ne parvenant plus à reprendre leur forme normale. Les personnes concernées développent alors des pathologies liées comme le syndrome de l’intestin irritable.
Rétention des éternuements
Concernant l’éternuement, les risques immédiats de la rétention sont réels. En forçant l’air à rester dans les voies respiratoires, l’individu peut subir des lésions nasales ou aggraver une déviation de la cloison nasale déjà présente. Plus alarmant encore, la pression causée par l’air est susceptible d’endommager gravement les structures sensibles de l’oreille interne. Les conséquences résultent en des problèmes auditifs temporaires ou permanents.
Dans de rares cas extrêmes, la force contenue de l’éternuement engendre la rupture de vaisseaux sanguins dans le cerveau ou les yeux, voire des lésions neurologiques faisant suite à la hausse soudaine de la pression intracrânienne.


Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

2 min

More by Choses à Savoir

Choses à Savoir
Choses à Savoir
Parler anglais
Choses à Savoir
Choses à Savoir TECH
Choses à Savoir
Choses à Savoir HISTOIRE
Choses à Savoir
Choses à Savoir SANTE
Choses à Savoir
Choses à Savoir SCIENCES
Choses à Savoir