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    Helgoland 513, une nouvelle dystopie intrigante

    Helgoland 513, une nouvelle dystopie intrigante

    La dernière production en langue allemande de Sky, après des séries exceptionnelles comme Babylon Berlin, ou Das Boot a débarqué à Monte Carlo, pour une avant-première locale au festival de télévision 2024. Mais ce n’est pas tout puisque la série a remporté notre prix du public BetaSeries !




    Helgoland 513 est une dystopie bien intéressante qui ravira les amateurs du genre. En 2039, la seule île de haute mer d'Allemagne, Helgoland, est devenue le dernier refuge de l'humanité. C'est là que se retranche une petite communauté de survivants d'une apocalypse qui a plongé le reste du monde dans le chaos - y compris l'Elphi endommagée. Une société totalitaire s'est développée sous la direction de Martina Gedeck (La vie des autres), qui ne tolère que 513 personnes sur l'îlot. Les conflits sont donc inévitables...





    https://youtu.be/NFOz5AqtDNg?si=22yo-YBrJBxzRuMd





    Après une apocalypse mondiale, les derniers survivants d'Helgoland affrontent le monde extérieur et la concurrence dans leurs propres rangs. Les ressources sont rares sur la célèbre île rocheuse, si bien qu'un système de classement détermine la vie des habitants : le seul médecin se trouve naturellement en haut de la liste, les autres sont distancés et doivent se battre pour obtenir une meilleure position afin de pouvoir continuer à vivre. Et l'adversité menace également de l'autre côté des rochers rouges : sur le continent, un groupe se prépare à conquérir Helgoland pour tenter d’échapper à une mort certaine.




    [bs_show url="helgoland-513"]



    Derrière la série se trouve l'un des rares Allemands à avoir travaillé avec succès à Hollywood : Robert Schwentke est showrunner, réalisateur, scénariste principal et producteur exécutif. On a avec nous le co-créateur de la série, Florian Wentsch qui nous parle du projet.





    https://dai.ly/x90mmzc

    David Boreanaz, président du jury de Monte Carlo

    David Boreanaz, président du jury de Monte Carlo

    On le connait pour Angel, Booth, Hayes, et maintenant il nous apparait comme le président du jury de la compétition du festival de télévision de Monte Carlo. L’acteur réalisateur David Boreanaz qui n’a jamais arrêté de travailler ne compte pas s’arrêter là non plus. Ce nouvel exercice en tant que jury en tout cas est une joie puisqu’il a à cœur d’encourager les créateurs. Il nous raconte sa vision de la télévision, lui qui a été un pilier depuis plus de 30 ans.




    Sa série actuelle, SEAL Team, il en est particulièrement fier. En tout cas, ce n'est pas demain qu'il partira du petit écran !





    https://dai.ly/k7FLcEn2jlwbZfATnhg

    Madam, une dramédie néo-zélandaise inclusive

    Madam, une dramédie néo-zélandaise inclusive

    Un pitch très simple et efficace pour Madam, l'une des séries en compétition officielle du festival de télévision de Monte Carlo cette année. Surendettée, McKenzie "Mack" Leigh, ne parvient plus à subvenir aux besoins de sa famille. Surtout quand elle découvre que son mari (Martin Henderson de Virgin River) la trompe car il a du mal à supporter leur vie, les sacrifices faits pour leur fils atteint de paralysie cérébrale. Mack décide alors de prendre les choses en main et d'ouvrir une agence d'escorte en Nouvelle-Zélande après que le pays a décriminalisé le travail du sexe. Le premier épisode a été présenté en avant-première mondiale au forum Grimaldi avec la présence de Rachel Griffiths qui incarne l'héroïne. L'histoire est inspirée de l'autrice Antonia Murphy qui raconte dans ses mémoires comment une Californienne a débarqué en Nouvelle-Zélande puis a ouvert son business.





    https://youtu.be/-RXLmr-NbdI?si=BRGC_4eOxvVGcg2-





    On peut y saluer la diversité et les thématiques abordées dans la série en dix épisodes qui sera diffusée dans son pays natal à partir du 3 juillet. On attend encore un diffuseur pour le sol français.





    https://dai.ly/x90is50





    L'actrice qui a particulièrement apprécié ce tournage et l'équipe de la série s'est montrée particulièrement engagée. Et quand on lui parle de Six Feet Under, elle est bien d'accord que la série culte n'a pas besoin d'être revisitée car elle a la meilleure fin qui soit, mais Brothers & Sisters pourrait bien bénéficier d'un téléfilm ou d'un double épisode spécial Noël... Les Walker de retour ?




    [bs_show url="madam"]



    Les résultats de la compétition seront annoncés mercredi par le président du jury David Boreanaz !

    House of the Dragon saison 2 : la maison Targaryen plus déchirée que jamais

    House of the Dragon saison 2 : la maison Targaryen plus déchirée que jamais

    Attendue pour le 17 juin sur Canal+ Suisse, la saison 2 de House of The Dragon s’inscrit dans la continuité temporelle des chapitres précédents. Ravagée par le décès de son fils Luke, tué par Aemond Targaryen, Rhaenyra souhaite plus tout se venger de cette disparition dont elle ne se remet pas. Un souhait que son oncle et mari, Daemon, va prendre au pied de la lettre, appliquant une loi du Talion bien personnelle. Une escalade qui déclenche un courroux aussi bien du côté des Targaryen/Hightower que celui de sa nièce, qui soupçonne sa douce moitié d’utiliser sa douleur en tant que mère pour porter à bien ses propres desseins. Une tension familiale que l’on retrouve également entre Otto Hightower et son petit-fils, Aegon II, qu’il trouve instinctif et peu astucieux dans ses stratégies de combat. Entre conseils de guerre sous tension et attentisme fortement critiqué, ce début de la saison 2 du prequel de Game of Thrones fait avancer doucement, mais sûrement, les pions narratifs que la saison 1 avaient placés de manière beaucoup plus rapide.




    https://www.youtube.com/watch?v=YN2H_sKcmGw




    House of The Dragon saison 2 : une guerre qui se consume lentement



    Après presque deux ans d’absence, House of The Dragon est de retour ! La série produite par HBO et diffusée en France sur Max revient avec des épisodes dans lesquels règnent une haine plus vive que jamais entre les deux camps de la maison Targaryen. Emma d’Arcy brille toujours autant dans le rôle de Rhaenyra, la reine officieuse d’un royaume déchiré qui tente d’apporter une touche d’humanité dans un monde où règne le manque de pitié. En digne fille de son père. Olivia Cooke insuffle, elle, des nuances de jeu particulièrement intéressantes à une Alicent, déchirée entre ses convictions personnelles, en complète opposition avec les stratégies vindicatives de son fils, Aegon II (Ty Tennant) et de son amant, Sir Criston Cole (Fabien Frankel) et sa loyauté envers son camp. D’ailleurs, l’un des quatre premiers épisodes de cette nouvelle saison de House of The Dragon nous offre une confrontation inattendue et absolument savoureuse entre les deux héroïnes, antagonistes dans les faits, mais pourtant si proches dans leurs hésitations alors que leurs deux familles se dirigent inexorablement vers une Danse des Dragons qui s’annonce sanguinaire. Entre ces deux figures de proue, gravitent les personnages déjà introduits lors de la saison précédente : Otto (Rhys Evans), l’homme qui soufflait à l’oreille du roi, qui va subit un revers de taille dans ces nouveaux épisodes et évidemment Daemon Targaryen (Matt Smith), aussi imprévisible que loyal envers Rhaenyra qu’il aime et jalouse à la fois. Une saison deux bavarde à l’action retenue, qui risque de décontenancer les fans des chapitres précédents. Pour autant, si House of the Dragon est bien la progéniture de Game of Thrones, on se dit que ce ressort scénaristique est une simple technique permettant de reculer pour mieux sauter quand la tension entre la maison des Verts et celle des Noirs aura atteint son paroxysme et devra nécessairement exploser.



    [bs_show url="house-of-the-dragon"]



    Les huit épisodes de la saison 2 de House of The Dragon sont à retrouver sur Canal+ en Suisse tous les lundis à partir du 17 juin.

    Trois séries à retrouver pour le mois des fiertés

    Trois séries à retrouver pour le mois des fiertés

    Le mois des fiertés est l'occasion parfaite pour découvrir des séries qui célèbrent les relations et les histoires LGBTQ+. Que ce soit une série avec des relations principales ou secondaires, voici trois titres qui offrent une perspective différente de la diversité des expériences queer.



    Les engagés sur Prime Video et France.tv



    À la base, Les Engagés est une websérie française qui suit l'histoire d'Hicham, un jeune homme qui quitte sa famille à Lyon pour trouver sa place dans la communauté LGBTQ+ de la ville. Il rencontre Thibaut, un militant passionné pour les droits queer, et s'implique progressivement dans les activités de l'association qu'il dirige. En France, la série est considérée comme l’une des références sur cette thématique puisqu’à part Skam et celle-ci, on a peu de productions avec des personnages principaux LGBTQ+. Elle tente de rendre avec réalisme et empathie les luttes quotidiennes de la communauté tout en cherchant à être pédagogue sur les enjeux et la discrimination actuelle. Quand les deux saisons se sont terminées, France.tv a commandé une suite intitulée Les engagés XAOC, une mini-série de trois épisodes de 45 minutes là où les anciens faisaient environ 10 minutes.




    https://youtu.be/6sRWwbtccyo?si=VG7OKC9xVbGc7aPK




    [bs_show url="les-engages"]



    Pose sur Netflix



    Pose est une série dramatique créée par Ryan Murphy, Brad Falchuket Steven Canals, qui se déroule à New York à la fin des années 1980 et au début des années 1990. La série plonge dans l'univers vibrant de la scène ballroom, un espace sûr et exubérant où les personnes LGBTQ+, en particulier les personnes de couleur, peuvent s'exprimer et trouver une communauté à travers la danse et le spectacle. La série suit des personnages comme Blanca Rodriguez (MJ Rodriguez), une femme transgenre qui fonde sa propre maison de ballroom, et Pray Tell, le maître de cérémonie respecté de la scène ballroom. Malgré des défauts narratifs, Pose reste révolutionnaire pour sa représentation authentique des personnes transgenres et des personnes de couleur tout en saupoudrant d’une pincée de style. La série a été saluée pour son casting inclusif, avec des acteurs transgenres jouant des rôles transgenres, ce qui était rarement le cas en 2018 encore. Les performances énergiques des scènes de ballroom contrastent avec les histoires poignantes des personnages, offrant une vision émouvante de la vie dans la communauté LGBTQ+ à cette époque.




    https://youtu.be/bxjmhardILg?si=tAOpD3kPRASQL6BW




    [bs_show url="pose"]



    Jane the Virgin sur TF1+



    Jane the Virgin est peut-être la moins évidente de cette reco puisqu’il s’agit de relations secondaires. Pourtant, dès le départ, un personnage secondaire est ouvertement homosexuelle mais ce sera surtout l’évolution du personnage de Petra qui en fait une série notable sur ce sujet. Pour rappel, Jane the Virgin est une dramédie dramatique qui rend hommage aux telenovelas. On y suit l'histoire de Jane Villanueva, une jeune femme religieuse et déterminée, qui est accidentellement inséminée artificiellement par la sœur de son patron avec le sperme de ce-dernier (vous suivez ?). Elle apprend donc qu’elle est enceinte sans jamais avoir eu de rapports sexuels ce qui en fait un peu l’immaculée conception, surtout pour quelqu’un d’aussi croyante qu’elle et sa grand-mère. Jane va alors tenter de naviguer les complexités de la maternité, de sa carrière d'écrivaine et de ses relations amoureuses. En combinant son humour, ses références aux telenovelas avec notamment un narrateur excellent, Jane the Virgin va plus loin qu’une simple dramédie. Dès le départ, la série a su montrer des personnages divers et de minorités et a continué tout au long des cinq saisons.




    https://youtu.be/JOKUcwrPFmg?si=ytT1zlyBvqnXC9DK




    [bs_show url="j…

    Présumé innocent, Jake Gyllenhaal au cœur d’un meurtre

    Présumé innocent, Jake Gyllenhaal au cœur d’un meurtre

    Un horrible meurtre bouleverse le bureau du procureur de Chicago. L’une de ses procureurs s’est retrouvée assassinée avec une mise en scène où elle était ballotée. Seulement ça ne s’arrête pas là, car un de ses collègues va être suspecté dans cette affaire, obligeant l’accusé à se battre pour garder sa famille unie. Si l’histoire de de Présumé innocent vous rappelle quelque chose, c’est bien normal, un film avec le même titre était sorti en 1990 adapté du roman éponyme de Scott Turow. Le film mettait en vedette Harrison Ford dans le rôle principal, tandis que dans cette nouvelle-mini série d’AppleTV+ c’est Jake Gyllenhaal qui endosse le rôle de Rusty Sabich. David E. Kelley est le showrunner de la série tandis que J.J. Abrams fait partie des producteurs exécutifs via sa société Bad Robot. Comme le film et le roman, la série en huit épisodes se concentre sur le suspense et l'exploration psychologique des personnages, tout en abordant des questions éthiques et morales au sein du système judiciaire.




    https://youtu.be/NQu6TJV_q2s?si=8fB_gSkG1Ekm3YTV




    Dès la bande-annonce on comprend que la famille de Rusty Sabich n’est pas si solide qu’elle en a l’air puisque Rusty entretient une liaison avec Carolyn Polhemus (Renate Reinsve), la victime de l’histoire. Dès le deuxième épisode, on apprend que sa femme Barbara (Ruth Negga) est au courant de cette liaison qui a bien failli détruire leur famille, mais qu’ils ont réussi à surmonter ce temps dur ensemble. Plus qu’une enquête, c’est au cœur du bureau du procureur de Chicago que la série se déroule. On y voit donc les dessous juridiques d’une affaire amplement médiatisée. Quand les soupçons vont se tourner vers Rusty, ses principes mêmes sont remis en question. Gyllenhaal est brillant dans son personnage qui semble vraiment porter deux visages différents. L’un, comme bon père de famille et l’autre comme avocat retors avec des pulsions inavouables. Des flashbacks ponctuent les épisodes évidemment, où on revient sur sa relation avec Carolyn, les événements qui prouvent que certains témoins au procès se parjurent. En tant que thriller judiciaire, le film se plaçait déjà comme un incontournable du genre, mais la série permet de développer encore plus les ficelles de la justice ainsi que les personnages, notamment les secondaires comme le mentor de Rusty ou encore ses détracteurs. En effet, l’affaire a lieu quand le procureur général change, son ancien mentor est mis de côté tandis que son némésis remporte la victoire. C’est eux, Nico Della Guardia (O-T Fagbenle) et un jaloux Tommy Molto (Peter Sarsgaard), qui vont accuser Rusty du meurtre de Carolyn. Où est la vérité ?



    [bs_show url="presumed-innocent"]



    Présumé innocent est à découvrir dès le 12 juin sur AppleTV+.

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