45 min

Bouger pour se sentir mieux‪?‬ En Action

    • Corrida

La santé mentale, c'est extrêmement important. Par contre, saviez vous que la tendance actuelle consiste à outiller les gens pour qu'ils puissent eux-même prendre en charge leurs troubles et / ou optimiser leur niveau de satisfaction par rapport à la vie? D'ailleurs, l'activité physique fait partie des stratégies qui peuvent être utilisées en ce sens. C'est d'ailleurs le sujet de l'entrevue d'aujourd'hui!



Daniel: Qu’est-ce que l’autogestion de la santé mentale ? Est-ce que vous pouvez nous donner des exemples dans le quotidien et surtout des stratégies au plan de l’activité physique ?






Simon Coulombe, professeur agrégé à l’Université Laval de Québec et titulaire de la charte de recherche “Relief en santé mentale, autogestion et travail” propulsée par Beneva.






Simon: L’autogestion telle qu’on va en parler aujourd'hui est de plus en plus mise à l’avant comme stratégie pour aider à réduire les difficultés surtout liées à l’anxiété et à la dépression. 



Il y a quelques années il y avait déjà environ 3 millions de Canadiens adultes, donc plus de 10% de la population, qui rapportaient vivre avec un trouble anxieux ou un trouble de l’humeur. 



L’idée de l’autogestion c’est vraiment que les personnes vivant avec ces troubles-là puissent prendre en charge leur santé mentale et puissent optimiser leur bien-être. 



Cette démarche s’inscrit en complément des approches de traitements qui sont démontrées efficaces comme la psychothérapie et la médication. Lorsque le niveau de symptômes d’anxiété ou de dépression est plus faible, l'autogestion et le soutien pour la mise en place de celle-ci peut parfois être une mesure efficace en soi. 



Les mesures peuvent être de faire une activité physique, mais également avoir une alimentation plus saine, plus variée, prendre des bonnes habitudes d’hygiène de sommeil, faire des activités de relaxation guidées ou pas, prendre simplement du temps pour se relaxer, gérer sa consommation d’alcool, de drogues, pour en limiter les impacts, etc.



On sait différents outils peuvent être complémentaires à l'autogestion. On peut par exemple aller chercher du soutien dans des programmes comme celui de Défi Entreprise ou assister à une conférence comme aujourd’hui. 



En étudiant les plus de 80 stratégies des personnes en rétablissement, on s’est rendu compte que finalement cette liste s’applique à tout le monde. Et elle peut également s’appliquer en prévention de ces difficultés pour gérer par exemple un début de symptômes ou même pour optimiser sa qualité de vie et son bien-être psychologique au quotidien.



Daniel: L’autogestion c’est donc, si je ressens certains symptômes ou que je souhaite améliorer ma qualité de vie, c’est essayer une intervention par moi-même et essayer de noter l’impact de cette intervention là, puis ajuster en fonction de ce que j’ai ressenti ?



Simon: Exactement. C’est assez nouveau en santé mentale. Le plus souvent on était centré, lors d’un trouble de santé mentale, sur un médecin ou un thérapeute qui donne des instructions. L’idée de reprise de pouvoir est assez nouvelle. C’est important d’apprendre à mieux s’observer, mieux reconnaître la diversité des stratégies et des outils possibles.



Daniel: Quels seraient les impacts à court et long terme de l’activité physique sur la santé mentale ?






Marie-France Lafontaine, doctorante en psychologie à l’Université Laval de Québec.






Marie-France: Il faut savoir c’est que l’activité physique crée une certaine forme de stress sur le corps humain. Le fait de dépenser beaucoup de ressources énergétiques rend notre corps stressé d’une certaine façon. 



C’est ce qui fait que pendant une séance de sport on peut ressentir beaucoup d’inconfort ou d’anxiété. 



Cependant, on voit que tout de suite après la séance, ça

La santé mentale, c'est extrêmement important. Par contre, saviez vous que la tendance actuelle consiste à outiller les gens pour qu'ils puissent eux-même prendre en charge leurs troubles et / ou optimiser leur niveau de satisfaction par rapport à la vie? D'ailleurs, l'activité physique fait partie des stratégies qui peuvent être utilisées en ce sens. C'est d'ailleurs le sujet de l'entrevue d'aujourd'hui!



Daniel: Qu’est-ce que l’autogestion de la santé mentale ? Est-ce que vous pouvez nous donner des exemples dans le quotidien et surtout des stratégies au plan de l’activité physique ?






Simon Coulombe, professeur agrégé à l’Université Laval de Québec et titulaire de la charte de recherche “Relief en santé mentale, autogestion et travail” propulsée par Beneva.






Simon: L’autogestion telle qu’on va en parler aujourd'hui est de plus en plus mise à l’avant comme stratégie pour aider à réduire les difficultés surtout liées à l’anxiété et à la dépression. 



Il y a quelques années il y avait déjà environ 3 millions de Canadiens adultes, donc plus de 10% de la population, qui rapportaient vivre avec un trouble anxieux ou un trouble de l’humeur. 



L’idée de l’autogestion c’est vraiment que les personnes vivant avec ces troubles-là puissent prendre en charge leur santé mentale et puissent optimiser leur bien-être. 



Cette démarche s’inscrit en complément des approches de traitements qui sont démontrées efficaces comme la psychothérapie et la médication. Lorsque le niveau de symptômes d’anxiété ou de dépression est plus faible, l'autogestion et le soutien pour la mise en place de celle-ci peut parfois être une mesure efficace en soi. 



Les mesures peuvent être de faire une activité physique, mais également avoir une alimentation plus saine, plus variée, prendre des bonnes habitudes d’hygiène de sommeil, faire des activités de relaxation guidées ou pas, prendre simplement du temps pour se relaxer, gérer sa consommation d’alcool, de drogues, pour en limiter les impacts, etc.



On sait différents outils peuvent être complémentaires à l'autogestion. On peut par exemple aller chercher du soutien dans des programmes comme celui de Défi Entreprise ou assister à une conférence comme aujourd’hui. 



En étudiant les plus de 80 stratégies des personnes en rétablissement, on s’est rendu compte que finalement cette liste s’applique à tout le monde. Et elle peut également s’appliquer en prévention de ces difficultés pour gérer par exemple un début de symptômes ou même pour optimiser sa qualité de vie et son bien-être psychologique au quotidien.



Daniel: L’autogestion c’est donc, si je ressens certains symptômes ou que je souhaite améliorer ma qualité de vie, c’est essayer une intervention par moi-même et essayer de noter l’impact de cette intervention là, puis ajuster en fonction de ce que j’ai ressenti ?



Simon: Exactement. C’est assez nouveau en santé mentale. Le plus souvent on était centré, lors d’un trouble de santé mentale, sur un médecin ou un thérapeute qui donne des instructions. L’idée de reprise de pouvoir est assez nouvelle. C’est important d’apprendre à mieux s’observer, mieux reconnaître la diversité des stratégies et des outils possibles.



Daniel: Quels seraient les impacts à court et long terme de l’activité physique sur la santé mentale ?






Marie-France Lafontaine, doctorante en psychologie à l’Université Laval de Québec.






Marie-France: Il faut savoir c’est que l’activité physique crée une certaine forme de stress sur le corps humain. Le fait de dépenser beaucoup de ressources énergétiques rend notre corps stressé d’une certaine façon. 



C’est ce qui fait que pendant une séance de sport on peut ressentir beaucoup d’inconfort ou d’anxiété. 



Cependant, on voit que tout de suite après la séance, ça

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