Chronique économique Classic 21 (RTBF)

Le secret va disparaître car les géants du numérique sont entrain d'orchestrer cette disparition du secret devant nous et sans même que nous nous en rendions compte. Amid Faljaoui nous en dit plus sur la fin programmée du secret qu il soit petit ou grand. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

Merci pour votre écoute

Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21
Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :
https://auvio.rtbf.be/emission/802

Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Le secret et la confidentialité vont disparaître car les géants du numérique sont en train d’orchestrer cette extinction du secret devant nous et sans même que nous en rendons compte. Le vrai luxe demain sera d’être anonyme, mais il faudra être très riche pour le rester avec la fin programmée du secret qu’il soit petit ou grand. Parfois c’est une anecdote, un article en apparence anodin ou une phrase au détour d’une conversation qui peut vous mettre la puce à l’oreille. Et c’est exactement ce qui s’est passé cette semaine sur la fin du secret, le petit ou le grand secret n’existera bientôt plus. Nos enfants parleront du secret comme d’une notion exotique, un truc de vieux d’un autre monde. Et si vous ne me croyez pas, relisez la réaction violente d’Elon Musk dans un tweet dont il a justement le secret, le patron de Tesla et SpaceX a indiqué qu’il interdirait l’usage des iPhones dans son entreprise à cause des risques qui pèsent sur la protection des données. C’est étonnant car Apple est plutôt connu comme l’entreprise qui rigole le moins avec la confidentialité de nos données. L’entreprise à la pomme en a même fait son cheval de bataille pour justement se distinguer des autres géants du numérique. Mais si Elon Musk a vu rouge, c’est justement parce qu’Apple a signé un accord avec OpenAI, la maison mère de ChatGPT en matière d’intelligence artificielle, ce qui fait croire à Elon Musk qu’Apple aurait donc vendu son âme au diable. Il a écrit dans son tweet et je le cite "Apple n’a aucune idée de ce qui se passera une fois qu’elle confiera vos données à OpenAI. Apple vous poignarde dans le dos.’’ A vrai dire, au-delà d’Apple, la question qui se pose aux citoyens, mais aussi et surtout aux entreprises, c’est que reste-t-il du secret ? Mots-Clés : écrivain, allemand, Goethe, héros, valet, sous entendu, difficile, personnage, défauts, travers, technologie, les Echos, maître, Microsoft, firme, américaine, annonce, fonctionnalité, Recall, enregistrer, écrans d’ordinateurs, cliché, mémoire, totale, navigation, firme, cœur sur la main, fonction, désactivable, captation, stock, local, français, rétropédalé, outil, optionnel, activé par défaut, déviance, tentative, enceinte connectée, Amazon, Alexa, écoute, conversation, maison, invité, patron, Facebook, excuse, publique, dérapages publics, fuites de données, manipulations, opinion, business, Etats-Unis, loi, opérateur, télécoms, service, numérique, pays, localisé, donnée, entreprises européennes, cloud américain, réalité, nue, administration, services secrets, disparition, cash, programmé, banque, prétextes fallacieux, astres. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

Merci pour votre écoute

Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21
Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :
https://auvio.rtbf.be/emission/802

Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Macron a joué aux dés l’avenir de son pays. Mais les marchés financiers sont en train de se réveiller et vont rappeler aux électeurs qui ont voté pour Bardella et Le Pen que les vrais patrons de la France, ce sont les marchés financiers ! La France découvre ou plutôt redécouvre que son président peut parfois jouer l’avenir de son pays aux dés. Et c’est le sentiment qui se dégage auprès des observateurs les plus avisés. Les marchés financiers, qui sont restés discrets jusqu’à présent, sont en train de se rappeler au bon souvenir des citoyens français. La note de la dette publique française avait été dégradée d’un cran par l’agence de notation Standard and Poor’s juste avant les élections européennes. Les taux d’intérêt sur la dette publique française n’avaient pas bougé d’un iota. Mais ça, c’était avant que le président Macron ne décide, suite aux résultats calamiteux des élections européennes, de dissoudre par surprise l’Assemblée nationale. Depuis lors, les marchés financiers ont ouvert d’abord un œil, puis le second. Et cela s’est traduit déjà par une hausse de l’écart de taux d’intérêt entre l’Allemagne et la France. Les financiers appellent cet écart un spread, c’est plus chic, mais cet écart, lorsqu’il s’élargit, n’est pas bon signe. L’Allemagne, très clairement, est affublée d’un taux d’intérêt plutôt très faible et jusqu’à présent, par complaisance sans doute, la France, qui est pourtant mal gérée sur le plan de ses finances publiques bénéficiait d’un taux d’intérêt quasi équivalent à celui du meilleur élève de la classe européenne. Mais voilà, depuis ce lundi, cet écart de taux d’intérêt, il s’élargit, les marchés financiers commencent à se méfier de la qualité de la dette publique française et réclament fort logiquement une rémunération plus forte pour compenser les risques… Mots-Clés : dette publique, lire, compter, RN, pouvoir, programme économique, creuser, déficits budgétaires, électeurs, promesses, Institut Molinari, mesure, milliards d’euros, finances publiques, mystère, raisonnable, myope, subtilités, observateurs, Rassemblement national, vote, confisqué, détenteur, États-Unis, Japon, Chine, Qatar, pays, hasard, demain, programme in finançable, investisseurs étrangers, récréation, arme nucléaire, taux d’intérêt, flèche, Jordan Bardella, Marine Le Pen, sourire, inverse, promis, monarchie, Belgique, république. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

Merci pour votre écoute

Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21
Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :
https://auvio.rtbf.be/emission/802

Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

"La mauvaise monnaie chasse la bonne" c’est la loi de Gresham et il faudrait éviter que cette loi économique ne s’applique à l’information. C’est-à-dire que la mauvaise info chasse la bonne. Et c’est le cauchemar des éditeurs de presse : les moteurs de recherche vont devenir des moteurs de réponses. Les médias sont en pleine mue. Comment gagner encore de l’argent pour produire cette info qui coûte cher ? Lorsque demain, nos smartphones nous donneront à la volée les cinq informations les plus importantes du moment et que malheureusement la plupart d’entre nous, on ne va pas se soucier de savoir d’où vient la source de ces cinq informations. En cette période d’élection, vous aurez sans doute remarqué que les sites d’information de nos journaux ou magazines préférés affichent souvent un petit texte indiquant que l’information coûte cher à produire et que donc il faut aider la presse à faire son boulot de garant de la démocratie. Comment ? En s’abonnant aux quotidiens ou aux magazines en question. Autant hier, j’expliquais que nos politiques perdaient au fil du temps leur pouvoir, soit à cause de la Banque centrale européenne, soit à cause des normes de Maastricht, soit encore à cause de l’intelligence artificielle. Les médias sont également sous pression de la technologie, le coup de canif le plus récent, il a été donné par Elon Musk, le propriétaire de X (Twitter) via un nouveau service baptisé GROG, c’est un drôle de nom, mais c’est comme ça. Il propose ni plus ni moins que d’avoir un résumé de l’actualité à partir de tweets. Mais attention, il ne s’agira pas des tweets d’origine, ceux générés par les médias par exemple. Non, ce seront les tweets de commentaires. Alors, tant qu’il s’agit de tweets d’experts, pourquoi pas. Mais ici, ce nouveau service ne fera pas le distinguo entre un tweet d’expert et le tweet de Monsieur et Madame Tout le monde avec, comme vous vous en doutez évidemment, le danger de propager encore plus de fake news que par le passé. Et je ne vous parle même pas du modèle économique proposé par Elon Musk… Mots-Clés : gagner, argent, matière première, produit, départ, pillé, pression technologique, dopé, IA, réponses, sujet, citer, source, cas, auparavant, immense, publicité, service, annonceur, simple, mortel, secret, intérêt, gagner du temps, modèle économique, liens sponsorisés, bourse, Wall Street, sanctionner, action, Alphabet, maison mère, revenus publicitaires, moteur de recherche, exemple, Perplexitude, perplexité, multiple, contenu, web, manière, Wikipédia, outil, gagner, temps, problème, rémunère, éditeurs de presse, réinventer, habitude, question, réservé, fiable, vivre, souffrir, Amérique, Trump, exemple, vivant, dérives. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

Merci pour votre écoute

Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21
Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :
https://auvio.rtbf.be/emission/802

Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Pour le monde des entreprises, ce n’est pas un scoop, les résultats des élections en Belgique sont un soulagement. Les extrêmes, qu’ils soient de droite ou de gauche, même s’ils se maintiennent, voire même progressent en termes de parts de marché, ne sont pas aujourd’hui en mesure de dicter l’agenda politique de la Belgique. Et ça, c’est bon pour le monde de l’entreprise. Car l’attractivité d’un pays est également jugée sur ces critères de gouvernabilité par les investisseurs étrangers. Et autre résultat de ces élections, c’est que sur le papier, des coalitions sont possibles et rapidement. Le MR, les Engagés, la N-VA au nord du pays, sortent renforcés et peuvent donc se tendre la main pour gouverner la Belgique. Il ne faudra donc pas attendre 500 jours pour former un gouvernement comme c’était le cas par le passé. Et puis, autre leçon positive à nouveau pour le monde des entrepreneurs, c’est que la Vivaldi était un attelage improbable difficile à gouverner. Alors bien entendu, tout n’était pas mauvais dans ce gouvernement sortant et il serait d’ailleurs injuste d’oublier que ce gouvernement a dû affronter la crise du COVID et ensuite la crise de l’énergie. Mais rien à faire au final. Cette Vivaldi était aussi un gouvernement qui a fait du surplace sur beaucoup de thématiques comme la réforme fiscale ou la réforme des pensions, comme l’expliquait encore l’éditorialiste du quotidien académique l’Echo. Mais contrairement à ce qu’on dit trop souvent, ce n’était pas uniquement la faute des politiques autour de la table de la négociation, c’était aussi la faute des citoyens qui ont voté de manière très disparate… Mots-Clés : réconcilier, irréconciliable, colonne vertébrale, désillusions, national, Europe, problème, problèmes environnementaux, sociétaux, niveau, droite radicale, gagné, sièges facteur, blocage, dossiers, intelligence artificielle, débat, absent, programmes électoraux, dicter, avenir, années, gauche, Belgique, France, ailleurs, secteur, impact, paresse intellectuelle, mortel, dommage, pouvoir, monétaire, confisqué, Banque centrale, pouvoir budgétaire, Commission européenne, confisquer, géants, numérique, logiciel, passé. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

Merci pour votre écoute

Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21
Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :
https://auvio.rtbf.be/emission/802

Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

La baisse des taux d'intérêt a démarré en zone euro. Enfin, car c est une première depuis 5 ans. Mais attention c est pas encore la fête comme nous le dit Amid Faljaoui directeur du magazine économique Trends Tendances --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

Merci pour votre écoute

Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21
Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :
https://auvio.rtbf.be/emission/802

Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.