L'histoire des Francs et des Mérovingiens meropodcast

En 305, lorsque se termine officiellement la première Tétrarchie, tout semble revenu dans l’ordre dans l’empire romain. mais c’est sans compter sur  les ambitions des successeurs de Maximien et Dioclétien qui veulent vite jouer leur partition en solo. Une situation dont les francs vont tenter de tirer profit avec un succès tout à fait relatif

L’histoire des francs va rebondir de manière spectaculaire durant l’hiver 350, 40 ans après avoir été écrasé une nouvelle fois par Constantin le grand. Mais cette fois, les francs se font remarquer, non pas pour leur attaques contre l’empire, mais bien pour leur rôle au sein même du monde Romain. Une nouvelle réalité dont l’empereur Constant Ier va faire l'amère expérience

L’empereur romain franc Magnence a réussi l’étape 1 de son coup d’état, faire place nette à l’Ouest. Reste maintenant le plus difficile, convaincre le reste de la famille impériale que lui, l’usurpateur moitié franc et moitié romain peut vivre en paix dans son bout d’empire sans les menacer. Une beau numéro d’acteur qui va l’occuper durant l’année 350

L'année 350 a été une longue suite de déceptions pour Magnence dont le coup d'état éclair n'a pas entrainé un ralliement massif de toutes les forces de l'empire derrière son coup de force. Mais alors que la guerre civile entre les 2 parties de l'empire se prépare, la question religieuse fait une arrivée marquée dans notre histoire

Une longue année de pseudo-négociations et de tractations entre le franc d’empire Magnence et de l’empereur d’Orient Constance II n’a rien donné. Au printemps 351, l’heure de la grande explication militaire entre les 2 armées romaines ennemies du milieu du IVe siècle a enfin sonnée. Le printemps 351 n'est qu'un long chassé-croisé au milieu des balkans qui ne fait que précéder le duel tant attendu entre les 2 rivaux pour capter l’héritage de Constantin le grand.

Magnence a passé l’année 351 à poursuivre sans succès son ennemi Constance II à travers les balkans mais sans grand succès. Une longue errance qui a abimé la crédibilité de l’Empereur de l’ouest et lui a fait perdre des soldats, morts dans des sieges inutiles ou passés à l’ennemi comme Silvain, l’officier supérieur franc. Une traque improbable qui se termine fin septembre 351 à Mursa, une petite ville sur les bords de la Drava