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Réformes des retraites, "iniquité", quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie... Raphaël Glucksmann est l'invité du 22 mai Les 4 Vérités

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À compter du 1er septembre 2023, malgré la grogne des citoyens, la réforme des retraites a décalé l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Mercredi 22 mai, l’idée de désindexer les retraites et l’ensemble des prestations sociales en 2025 pour faire des économies a été abordée par Eric Heyer à l’Assemblée. Invité des 4 vérités le 22 mai, Raphaël Glucksmann, fondateur de Place publique, pense qu’il faut revenir sur cette réforme qui fait « iniquité » et qui n’a « pas été digérée par les françaises et les français », selon lui. « Ce moment a été vécu par une insulte et a miné notre démocratie », martèle-t-il.

Tandis que le calme est en partie revenu sur l’archipel après les vives tensions des dernières semaines, Emmanuel Macron est attendu en Nouvelle-Calédonie dans la matinée du 22 mai. Pour autant, Raphaël Glucksmann reste dubitatif et considère que le président de la République, devra encore, sur place, faire ses preuves et porter haut « l’esprit de consensus » porté par plusieurs de ses prédécesseurs, comme Michel Rocard ou Lionel Jospin. « La politique de la hâte et du coup de menton a été une rupture majeure (…) et a précipité le chaos dans une situation inflammable », considère le fondateur de Place publique, espérant qu’en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron saura « écouter » et « faire revenir à la paix civile ». Pour lui, revenir sur ses prises de positions hâtives ne serait pas néfaste, et montrerait au contraire que le président sait « réfléchir » et « faire amende honorable ». « C’est la dignité du politique qui est en jeu. »

Raphaël Glusksmann favorable à un quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie

Après les 3 référendums, dont le dernier, très discuté, qui a eu lieu pendant la crise Covid et qui a été décidé depuis Paris, Raphaël Glusksmann est-il favorable à un 4ème référendum sur l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie ? Il pense en effet qu’à la vue des conditions dans lesquelles a été réalisé le référendum précédent, il faut y revenir, dans un esprit, une nouvelle fois « de consensus ».

La Nouvelle-Calédonie doit-elle revenir à une forme d’indépendance ? « Moi, je ne décide pas à la place des gens », argue l’homme politique, pointant le Chef de l’État, qui, à l’inverse, a selon lui pris la décision à la place des acteurs locaux et de ce fait créé des divisions.

Jeudi 23 mai, dans le cadre des prochaines élections européennes qui auront lieu en juin, un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella aura lieu sur France 2. Raphaël Glucksmann trouve que ce débat est un « scandale démocratique » dans la mesure où le premier ministre n’est pas candidat aux élections Européennes.

Les derniers sondages continuent de voir Jordan Bardella caracoler en tête des intentions de vote aux européennes, avec 32 % (+2 points) dans le dernier relevé du baromètre politique Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, publié mardi 30 avril. Raphaël Glucksmann parle d’un « immense raté des politiques européennes en France », d'un « consentement au déclin ». Il aborde le sujet d’usines, de fermes, selon lui « abandonnées » par les politiques. Avec ces européennes, l’homme politique veut justement prouver que son parti ne renonce pas face au « géant américain » et souhaite assumer un cap clair : celui de la « renaissance humaniste ».

Face à une extrême droite très haute, l’homme de gauche souhaite également lancer un « grand espoir » et un « grand mouvement de résistance démocratique ». S’il finit en seconde position le 9 juin au soir, il n’envisage pas (encore) les présidentielles à venir.

À compter du 1er septembre 2023, malgré la grogne des citoyens, la réforme des retraites a décalé l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Mercredi 22 mai, l’idée de désindexer les retraites et l’ensemble des prestations sociales en 2025 pour faire des économies a été abordée par Eric Heyer à l’Assemblée. Invité des 4 vérités le 22 mai, Raphaël Glucksmann, fondateur de Place publique, pense qu’il faut revenir sur cette réforme qui fait « iniquité » et qui n’a « pas été digérée par les françaises et les français », selon lui. « Ce moment a été vécu par une insulte et a miné notre démocratie », martèle-t-il.

Tandis que le calme est en partie revenu sur l’archipel après les vives tensions des dernières semaines, Emmanuel Macron est attendu en Nouvelle-Calédonie dans la matinée du 22 mai. Pour autant, Raphaël Glucksmann reste dubitatif et considère que le président de la République, devra encore, sur place, faire ses preuves et porter haut « l’esprit de consensus » porté par plusieurs de ses prédécesseurs, comme Michel Rocard ou Lionel Jospin. « La politique de la hâte et du coup de menton a été une rupture majeure (…) et a précipité le chaos dans une situation inflammable », considère le fondateur de Place publique, espérant qu’en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron saura « écouter » et « faire revenir à la paix civile ». Pour lui, revenir sur ses prises de positions hâtives ne serait pas néfaste, et montrerait au contraire que le président sait « réfléchir » et « faire amende honorable ». « C’est la dignité du politique qui est en jeu. »

Raphaël Glusksmann favorable à un quatrième référendum en Nouvelle-Calédonie

Après les 3 référendums, dont le dernier, très discuté, qui a eu lieu pendant la crise Covid et qui a été décidé depuis Paris, Raphaël Glusksmann est-il favorable à un 4ème référendum sur l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie ? Il pense en effet qu’à la vue des conditions dans lesquelles a été réalisé le référendum précédent, il faut y revenir, dans un esprit, une nouvelle fois « de consensus ».

La Nouvelle-Calédonie doit-elle revenir à une forme d’indépendance ? « Moi, je ne décide pas à la place des gens », argue l’homme politique, pointant le Chef de l’État, qui, à l’inverse, a selon lui pris la décision à la place des acteurs locaux et de ce fait créé des divisions.

Jeudi 23 mai, dans le cadre des prochaines élections européennes qui auront lieu en juin, un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella aura lieu sur France 2. Raphaël Glucksmann trouve que ce débat est un « scandale démocratique » dans la mesure où le premier ministre n’est pas candidat aux élections Européennes.

Les derniers sondages continuent de voir Jordan Bardella caracoler en tête des intentions de vote aux européennes, avec 32 % (+2 points) dans le dernier relevé du baromètre politique Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, publié mardi 30 avril. Raphaël Glucksmann parle d’un « immense raté des politiques européennes en France », d'un « consentement au déclin ». Il aborde le sujet d’usines, de fermes, selon lui « abandonnées » par les politiques. Avec ces européennes, l’homme politique veut justement prouver que son parti ne renonce pas face au « géant américain » et souhaite assumer un cap clair : celui de la « renaissance humaniste ».

Face à une extrême droite très haute, l’homme de gauche souhaite également lancer un « grand espoir » et un « grand mouvement de résistance démocratique ». S’il finit en seconde position le 9 juin au soir, il n’envisage pas (encore) les présidentielles à venir.

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