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    Quelle conséquence aurait la disparition de la Lune ?

    Quelle conséquence aurait la disparition de la Lune ?

    La Lune s'est mise à tourner autour de la Terre voilà 4,5 milliards d'années. L'une ne peut donc se concevoir sans l'autre. Rien n'empêche, pourtant, de se demander ce qui se passerait si notre satellite disparaissait.
    La principale influence de la Lune sur notre planète est celle qu'elle exerce sur les océans. Elle est en grande partie responsable des marées. Or, sans la Lune, ces marées seraient beaucoup plus faibles. Les seuls mouvements observés, à cet égard, seraient ceux produits par l'attraction du Soleil, beaucoup plus éloigné.
    Or, la température des océans et les courants qui les traversent dépendent en partie des marées. Si ces phénomènes sont modifiés, c'est tout le climat de notre planète qui en est changé.
    Selon les spécialistes, la disparition de la Lune pourrait avoir un autre effet. Notre satellite joue aussi un rôle dans la position de l'axe de rotation de la Terre. De fait, il contribuerait à sa stabilisation.
    Sans la Lune, ce axe pourrait changer et notre planète se mettre à basculer, un peu comme ce qui se passe sur Mars. Or, l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre influence grandement la physionomie de nos saisons.
    Si elle était plus prononcée, cela aurait des conséquences sur la régularité des saisons terrestres. Plus l'obliquité serait accentuée, plus le contraste entre les saisons serait marqué. Selon le degré d'inclinaison de la Terre, l'une de ses faces serait en proie à des températures glaciales, tandis que l'autre serait soumise à une chaleur torride.
    Une telle modification, cependant, serait très progressive, s'étalant sur des centaines de millions d'années.
    Ces changements climatiques seraient de nature à perturber certaines espèces animales. Le raccourcissement des journées, notamment, leur offrirait moins de protection contre les prédateurs.
    Enfin, la disparition de la Lune nous priverait de précieux renseignements sur la formation de la Terre et du système solaire. Heureusement, rien n'indique que la Lune soit victime d'une destruction imminente. Aucune collision avec un objet de grande taille n'est en effet prévue par les astronomes.


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    • 1 min
    Les enfants font-ils davantage confiance aux robots ou aux humains ?

    Les enfants font-ils davantage confiance aux robots ou aux humains ?

    Une revue scientifique vient de faire une curieuse révélation : les enfants de 3 à 6 ans auraient plus confiance dans les robots que dans les humains qui les entourent. C'est sans doute pourquoi les jeunes enfants sont plus indulgents pour leurs erreurs que pour celles de leurs parents.
    L'étude a été menée sur plus de 110 enfants allemands et australiens. On leur a notamment demandé de visionner des vidéos montrant des robots et des humains en train d'étiqueter des objets.
    Dans l'ensemble, les enfants ont eu tendance à croire plus véridiques les étiquettes apposées par les robots.
    Et ce n'est pas seulement pour cela que les enfants font davantage confiance aux machines. S'il s'agit de choisir un ami ou de confier un secret, ils se tournent d'abord vers les robots.
    Si l'on en croit les spécialistes, cette attitude serait due, en grande partie, à la manière dont les jeunes enfants perçoivent les adultes et les robots. Si les premiers se trompent, à leurs yeux, c'est qu'ils le font souvent exprès.
    De leur côté, les robots n'ont pas toujours la bonne réponse. S'ils ne peuvent pas la donner, c'est qu'ils ne la connaissent pas. Persuadés qu'ils ne mentent pas, les enfants leur font donc davantage confiance.
    Plus étonnante encore, cette étude néerlandaise, menée sur des enfants mais aussi des adultes, qui montre que les caresses prodiguées par un robot auraient le même effet positif que celles venant d'un humain.
    Ceci étant, le constat doit être nuancé. En effet, il s'applique plutôt aux enfants les plus jeunes. De leur côté, les plus âgés se fient davantage aux humains, surtout lorsqu'ils s'aperçoivent que les réponses des adultes sont plus satisfaisantes.
    Les raisons rendant les robots plus fiables aux yeux des enfants sont encore largement inconnues. On comprendrait peut-être mieux leur réaction si on étudiait leur comportement dans la vie réelle.
    De fait, cette confiance accordée aux robots ne signifie pas forcément que les enfants voudraient en faire des partenaires dans leur vie quotidienne.

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    • 1 min
    Qu'a-t-on découvert sous la calotte glaciaire ?

    Qu'a-t-on découvert sous la calotte glaciaire ?

    Des scientifiques danois viennent de découvrir, sur la calotte glaciaire du Groenland, les traces d'ADN de virus géants. Ils se mesurent en millionièmes de mètres, ce qui peut paraître bien peu, mais qui est, cependant, beaucoup plus grand que des virus ordinaires, pour lesquels l'unité de mesure employée est plutôt le milliardième de mètre.
    On a déjà découvert de tels virus dans les sols et les océans, notamment l'océan Arctique. Mais c'est la première fois qu'on en trouve à la surface de la calotte glaciaire.
    Les scientifiques se sont aperçus que ces virus géants avaient colonisé les algues microscopiques qui, au printemps, tapissent la surface des glaces.
    Les virus découverts au Groenland sont bien actifs. Mais les chercheurs ignorent en grande partie la nature et le fonctionnement de ces micro-organismes. Ils ne savent pas précisément quelles espèces d'algues ils infectent.
    Ils se demandent également si d'autres virus se sont logés dans telle ou telle sorte d'algue, ou si ces virus géants en sont les seuls hôtes.
    Quoi qu'il en soit, ces virus pourraient se montrer très utiles. En effet, ils tendent à limiter la prolifération des algues. Or, celles-ci, en assombrissant la surface de la glace, en atténuent l'albédo, c'est-à-dire sa capacité à réfléchir la lumière du Soleil.
    Au lieu de réfléchir les rayons solaires, cette glace plus sombre a tendance à l'absorber, ce qui accélère la fonte des glaces. En régulant la propagation de ces algues, ces virus géants contribueraient donc à ralentir la fonte des glaces.
    Cette diffusion des algues sur la glace n'est pas seulement freinée par les virus géants qu'on vient de découvrir. D'autres micro-organismes, comme des bactéries, ou des protistes, qui s'en nourrissent, tendent à ralentir l'expansion de ces algues.
    Dans l'avenir, les scientifiques auront donc à se pencher sur tout un écosystème. En étudiant de plus près les interactions entre ces différents organismes, ils comprendront mieux le mécanisme naturel de contrôle de ces algues. Ce qui permettrait peut-être de mieux saisir le rôle de cet écosystème dans le relatif ralentissement de la fonte des glaces.

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    • 1 min
    Avoir un petit pénis pousse-t-il à posséder une arme à feu ?

    Avoir un petit pénis pousse-t-il à posséder une arme à feu ?

    Certaines idées reçues ont la vie dure. Une rumeur bien ancrée dans les esprits voudrait ainsi que les hommes possédant un petit pénis, ou rencontrant des problèmes d'érection, cherchent à compenser la frustration qui en résulterait par la détention d'armes à feu.
    Or, une récente étude américaine fait justice d'une telle assertion. D'après ses conclusions, les hommes ayant un petit pénis ne seraient pas davantage tentés par la possession d'un revolver ou d'un fusil.
    Ce serait même le contraire. En effet, plus les volontaires interrogés sont insatisfaits de la taille de leur membre viril, moins ils sont susceptibles de posséder une arme à feu.
    Ce travail est formel sur ce point : ils auraient donc moins d'armes à feu que les autres. Si leurs attributs masculins les déçoivent, ils n'essaient pas de compenser cette faiblesse en s'entourant d'armes.
    Contrairement à ce que l'on entend souvent dire, les hommes comblés par la taille de leur pénis sont donc les plus tentés de posséder des armes à feu. Cependant, les chercheurs nuancent cette assertion.
    En effet, la satisfaction quant à la taille du pénis ne serait que l'un des facteurs qui pourraient pousser un homme à acheter des armes à feu. D'autres éléments, comme le taux de testostérone, le surpoids, l'âge ou encore le cadre de vie, sont également à prendre en compte. Comme aussi l'identification avec une représentation d'un certain idéal masculin.
    Cette étude, pionnière en la matière, est fondée sur les déclarations faites par plus de 2 000 volontaires, âgés de plus de 18 ans. On leur a d'abord demandé ce qu'ils pensaient de la taille de leur pénis en érection.
    On a ensuite cherché à savoir s'ils possédaient des armes à feu et, en cas de réponse positive, de quelle arme il s'agissait.
    Cette étude a également montré qu'il n'existait pas de différences notables, en matière de détention d'armes à feu, entre les hommes qui ont tenté d'agrandir leur pénis et ceux qui n'avaient pas essayé de le faire.

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    • 1 min
    Pourquoi voit-on à travers une vitre ?

    Pourquoi voit-on à travers une vitre ?

    Certaines questions sont plus simples que les réponses qu'on peut leur donner. Vous êtes-vous demandé, par exemple, pourquoi on peut voir à travers une vitre ?
    Pour comprendre cette transparence, il faut d'abord rappeler que le verre est fait de sable, de calcaire et de soude. Comme tout ce qui existe sur Terre, ces matériaux sont constitués d'atomes.
    Ils se composent d'un noyau et d'un champ d'électrons, qui occupent, à cette échelle microscopique, beaucoup plus d'espace.
    Si la vitre est transparente, c'est que la lumière, composée de photons, parvient à la traverser, contrairement au mur, qui l'arrêterait. Comment expliquer ce phénomène ?
    Pour le comprendre, il faut savoir que les atomes des matériaux composant la vitre possèdent des électrons qui ont différents niveaux d'énergie. D'autres électrons permettent la liaison entre les atomes.
    Par ailleurs, les électrons qui tournent autour du noyau observent des orbites différentes. Mais ils peuvent changer de niveau s'ils sont soumis à une quantité d'énergie suffisante.
    Dans le cas de la vitre, les électrons des atomes concernés se trouvent à des niveaux très distants les uns des autres. Et les photons n'ont pas assez d'énergie pour provoquer des changements de niveau. Par conséquent, les électrons ne peuvent pas être "excités", comme disent les physiciens.
    C'est ce qui explique que les photons composant la lumière ne provoquent aucune interaction avec les atomes du verre et passent donc sans encombre au travers de la vitre.
    Cette faculté de voir à travers la vitre s'explique aussi par la longueur d'onde de la lumière. En effet, si le verre laisse passer la lumière visible, c'est en raison d'une longueur d'onde assez élevée.
    Par contre, certains rayonnements ont une longueur d'onde trop basse pour pouvoir traverser une vitre. C'est le cas des rayons ultraviolets, qui sont bloqués par le verre.
    Si vous voulez bronzer, il ne sert donc à rien de vous installer sur une chaise longue placée à côté d'une fenêtre fermée.

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    • 1 min
    A quand remonte le premier traitement contre le cancer ?

    A quand remonte le premier traitement contre le cancer ?

    Plusieurs millénaires avant notre ère, la médecine égyptienne était déjà élaborée. Les chercheurs ont en effet à leur disposition de nombreux papyrus, qui détaillent les pratiques médicales des praticiens égyptiens.
    On sait ainsi qu'ils savaient poser des prothèses ou des plombages dentaires. Mais les médecins s'intéressaient aussi au cancer. Bien qu'elle manque de précision, la description de lésions "mangeuses" fait penser à des tumeurs cancéreuses. La mention d'une "masse gonflée", dans le sein d'une patiente, évoque également une telle possibilité.
    Mais les documents écrits ne sont pas les seuls à nous renseigner sur ce point. La découverte de crânes appartenant à des individus dont l'un vivait voilà plus de 4 000 ans nous en apprend davantage.
    Pour les scientifiques, les traces de lésions retrouvées sur le crâne le plus ancien pourraient être d'origine cancéreuse. La plus importante lésion correspondrait à la tumeur principale et les autres, plus petites, à des métastases.
    Ce qui a surtout intéressé les chercheurs, ce sont des marques d'incision, retrouvées autour des lésions. Elles montrent que les médecins ont peut-être tenté d'opérer le malade et de retirer ses tumeurs cancéreuses.
    Mais il est également possible que ces traces de coupure métallique proviennent d'une autopsie pratiquée sur ce patient d'une trentaine d'années. Le but aurait été de savoir de quoi il était mort.
    Un second crâne, plus récent, a également attiré l'attention des scientifiques. Il appartenait à une femme d'environ 50 ans et portait les stigmates d'un cancer osseux.
    Ces découvertes ont un double intérêt pour les chercheurs. En premier lieu, elles confirment que le cancer, souvent considéré comme une maladie moderne, existait dès la plus haute Antiquité.
    Par ailleurs, cette pathologie, que les thérapeutiques actuelles ne soignent qu'en partie, faisait déjà l'objet, dans l'Égypte ancienne, de traitements dont on ne connaît pas l'efficacité.
    Cela remet en question les convictions des spécialistes. Jusque là, en effet, ils mettaient en avant les conclusions des médecins égyptiens qui, dans un papyrus datant de plus de 3 500 ans, précisaient qu'"aucun traitement" ne pouvait guérir ce que nous nommons aujourd'hui le cancer.

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    • 2 min

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