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Comment assurer la sécurité des enfants dans le métaverse ‪?‬ Choses à Savoir TECH

    • Technology

La montée en puissance du métaverse pose un certain nombre de questions, que ce soit en terme d'infrastructures, d'équipements, de puissance nécessaire pour le faire tourner et surtout la sécurité des utilisateurs, notamment des plus jeunes. Le groupe Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et Oculus notamment, va bientôt être interrogé par l'ICO, Information Commissioner's Office au Royaume Uni, afin de vérifier les mesures qui seront mises en place dans ce domaine.
Dans le détail, l'organisme de surveillance britannique cherche à déterminer si les services de réalité virtuelle de Meta seront suffisamment robustes pour protéger la vie privée et les données personnelles des enfants. En fait, l'ICO craint que les premières versions d'Horizon Worlds entre autre, c'est le nom du metaverse de Meta, ne soit trop poreux avec les contenus sensibles, et donc n'expose les plus jeunes à des contenus qu'ils ne devraient pas consulter en raison de leur âge. Si ce premier point est en effet crucial, et met la pression sur Meta pour rendre son metaverse suffisamment étanche pour les plus jeunes, l'ICO se montrera aussi très vigilent concernant les casques Oculus. Depuis plus d'un an, pour utiliser ces casques et donc par la suite pour se connecter au metaverse, il faut absolument avoir un compte Facebook. Selon Meta, il s'agit là d'une première couche de sécurité, car seules les personnes âgées de plus de 13 ans peuvent effectivement ouvrir un compte sur Facebook. Mais vous l'imaginez bien, il est très facile de contourner cette règle. D'après certains experts, un enfant de moins de 13 ans peut carrément participer à des salons de discussion en réalité virtuelle, simplement en « cochant une case » pour dire qu'ils ont l'âge requis.
À noter qu'un « code des enfants » est en vigueur au Royaume-Uni et que Meta s'est déjà engagé à le respecter. Pour Meta que je cite, « le matériel de réalité virtuelle répond aux exigences de ce code ». Une déclaration qui n'engage que la bonne foie du GAFAM finalement, lequel a tout de même annoncé qu'il investirait 50 millions de dollars pour établir un programme de développement respectant les lois et règlements des différents pays dans lesquels le metaverse sera disponible. Une chose est sur, Meta devra montrer patte blanche, sans quoi il s'exposera à une amende allant jusqu'à 4% de son chiffre d'affaire, soit près de 9 milliards d'euros en cas d'infraction.  
Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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La montée en puissance du métaverse pose un certain nombre de questions, que ce soit en terme d'infrastructures, d'équipements, de puissance nécessaire pour le faire tourner et surtout la sécurité des utilisateurs, notamment des plus jeunes. Le groupe Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et Oculus notamment, va bientôt être interrogé par l'ICO, Information Commissioner's Office au Royaume Uni, afin de vérifier les mesures qui seront mises en place dans ce domaine.
Dans le détail, l'organisme de surveillance britannique cherche à déterminer si les services de réalité virtuelle de Meta seront suffisamment robustes pour protéger la vie privée et les données personnelles des enfants. En fait, l'ICO craint que les premières versions d'Horizon Worlds entre autre, c'est le nom du metaverse de Meta, ne soit trop poreux avec les contenus sensibles, et donc n'expose les plus jeunes à des contenus qu'ils ne devraient pas consulter en raison de leur âge. Si ce premier point est en effet crucial, et met la pression sur Meta pour rendre son metaverse suffisamment étanche pour les plus jeunes, l'ICO se montrera aussi très vigilent concernant les casques Oculus. Depuis plus d'un an, pour utiliser ces casques et donc par la suite pour se connecter au metaverse, il faut absolument avoir un compte Facebook. Selon Meta, il s'agit là d'une première couche de sécurité, car seules les personnes âgées de plus de 13 ans peuvent effectivement ouvrir un compte sur Facebook. Mais vous l'imaginez bien, il est très facile de contourner cette règle. D'après certains experts, un enfant de moins de 13 ans peut carrément participer à des salons de discussion en réalité virtuelle, simplement en « cochant une case » pour dire qu'ils ont l'âge requis.
À noter qu'un « code des enfants » est en vigueur au Royaume-Uni et que Meta s'est déjà engagé à le respecter. Pour Meta que je cite, « le matériel de réalité virtuelle répond aux exigences de ce code ». Une déclaration qui n'engage que la bonne foie du GAFAM finalement, lequel a tout de même annoncé qu'il investirait 50 millions de dollars pour établir un programme de développement respectant les lois et règlements des différents pays dans lesquels le metaverse sera disponible. Une chose est sur, Meta devra montrer patte blanche, sans quoi il s'exposera à une amende allant jusqu'à 4% de son chiffre d'affaire, soit près de 9 milliards d'euros en cas d'infraction.  
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