Les podcasts de l'ISP

Prépa ISP
Les podcasts de l'ISP

ISP - Prépa d'excellence aux concours juridiques et administratifs : ENM ; CRFPA ; police ; DGSE ; douanes ; DSGJ ; greffiers ; pénitentiaire ; pjj ; Commissaire de justice ; Haute Fonction publique.

  1. La réécriture du code de procédure pénale

    6 DAYS AGO

    La réécriture du code de procédure pénale

    Texte vieux de plus de 65 ans, le code de procédure pénale actuel cristallise de nombreuses critiques. Pointé du doigt pour son excès de formalisme comprenant des textes parfois confus et enchevêtrés, il comptabilise aujourd’hui plus de 2 400 articles. Sur le fond, certains considèrent qu’il constitue un carcan limitant les actions des enquêteurs, d’autres au contraire estiment qu’il ne préserve pas suffisamment les droits de la défense. Face à ce constat la question de la réécriture de ce code est très rapidement devenue inéluctable. Elle s’est introduite dans le débat politique dès 2010 avec un projet de réforme finalement avorté. Plus récemment, ce sont les Etats généraux de la Justice constitués en 2021 qui ont remis leur rapport au président de la République le 8 juillet 2022 concluant à la nécessité de réécrire ce code. C’est ainsi que la loi du 20 novembre 2023 d’orientation et de programmation de la justice a habilité le gouvernement à procéder à la réécriture du code de procédure pénale et qu’un groupe de travail a été constitué au sein du ministère de la Justice chargé de travailler sur le projet. Cette réécriture qui a vocation à s’inscrire dans une logique de long terme, répond à une double attente, celle de l’ensemble des acteurs de la procédure pénale et celle des citoyens. En quoi consiste-elle ? quels sont les enjeux et objectifs qui la traversent ? comment est-elle menée ? Autant de questions qui vont être abordées dans ce podcast et auxquelles il sera répondu... Et pour ce faire, nous recevons Margot Gneiting, magistrate

    20 min
  2. 10 questions sur les crises bancaires

    JAN 15

    10 questions sur les crises bancaires

    Les banques constituent naturellement des institutions dans nos sociétés contemporaines. Des piliers de nos modèles économiques modernes. On les pense inébranlables tant leur puissance économique se conçoit aisément. Dès lors, envisager la notion même de crise bancaire semble au premier chef incongru et pourtant les crises bancaires jalonnent notre histoire récente. On pense notamment à la crise dite des subprimes de 2008. Une crise bancaire est une crise économique dont l'une des causes est la dégradation de la situation financière des banques, ou dont la conséquence est la mise en danger des banques. Lors d'une crise bancaire, les banques ne se prêtent plus ou plus assez sur le marché interbancaire, et les banques ont des difficultés à trouver les sommes nécessaires pour remplir leurs engagements Derrière cette définition, plusieurs facteurs se mêlent alors, pour mieux comprendre les crises et la manière de les gérer et de les prévenir, Frédéric Visnovsky est certainement le mieux placer puisque, parmi ses différentes fonctions, il a connu plusieurs crises. Pour rappel, Frédéric Visnovsky nous a déjà fait l’honneur de participer à l’un de nos podcasts dans lequel il avait présenté la Banque de France et ses nombreuses missions. Frédéric Visnovsky, vous êtes en effet Secrétaire général adjoint de l’ACPR (l’autorité au sein de la Banque de France qui contrôle les banques et les assurances). Vous y avez fait une grande partie de votre carrière (depuis 1992), notamment en charge de la supervision des banques au moment de la crise de 2008/2009, puis celle de 2011 et, depuis 2018, vous être en charge du R de l’ACPR, c’est-à-dire la résolution et vous nous expliquerez ce que cela signifie.

    48 min
  3. L'assassinat de Samuel Paty

    JAN 8

    L'assassinat de Samuel Paty

    Rarement un fait divers aura autant marqué et autant posé de questions sur notre société, à tout le moins dans la période récente. Quelques jours après le verdict rendu le 20 décembre dernier dans le procès de l’assassinat de Samuel Paty, il nous a semblé essentiel d’en donner toute sa dimension. Le 16 octobre 2020, à Eragny-sur-Oise, Samuel Paty est sauvagement assassiné ; son assassin est ensuite abattu par la police. Il s’agit d’un attentat terroriste. La cause, nous la connaissons tous : dans le cadre d’un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège, montre des caricatures de Mahomet de Charlie hebdo. A la suite du cours, le père d’une élève, laquelle mentira sur sa prétendue exclusion du cours par son professeur alors qu’elle n’était pas présente à ce cours, publie des vidéos sur les réseaux sociaux mettant en cause directement Samuel Paty, donnant son nom et l’adresse du collège. Les vidéos deviennent virales sur les réseaux sociaux. Un torrent de haine accompagne la rumeur. Samuel Paty est assassiné. En 2023, c’est le temps judiciaire : six collégiens au moment des faits ont été condamnés par le tribunal pour enfants. Fin 2024, huit personnes adultes ont été jugés par la Cour d’assises spéciale. Après 7 semaines d’audience, tous les accusés ont été reconnus coupables. Parmi eux, Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, sont considérés avoir initié la campagne de haine sur les réseaux sociaux menant à l’assassinat. Selon la Cour, « ils ont préparé les conditions d’un passage à l’acte terroriste ». Ainsi, le père de l’adolescente et le prédicateur islamiste ont été déclarés coupables d’association de malfaiteurs terroriste et respectivement condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle. Les six autres personnes impliquées ont écopé de peines allant de trois ans de prison avec sursis à 16 années de réclusion criminelle. Le président de la cour, affirme avoir pris en compte « la gravité exceptionnelle des faits s’agissant de l’assassinat d’un enseignant à la sortie (d’un) collège par décapitation au moyen d’une arme blanche ». Avant de souligner que « ces faits d’une barbarie absolue constituent une atteinte irrémédiable aux valeurs de la République et à la laïcité ». Que disent de notre société l’assassinat de Samuel Paty et le procès qui s’en est suivi ? Pour répondre à cette question et nous éclairer avec recul sur ce drame et ses conséquences, nous recevons David Bracq, magistrat et professeur de culture Gé au sein de la Prépa ISP.

    58 min
  4. L'âgisme dans notre société

    JAN 1

    L'âgisme dans notre société

    Dans ce podcast, nous allons interroger le regard que l’on porte sur l’âge des autres. On pourrait évidemment parler de la jeunesse ou encore du vieillissement. Mais ce qui nous intéresse ici c’est notre perception de l’âge. Précisément, il s’agit de s’interroger sur le jeunisme ou l’âgisme. Que signifie ces nouveaux mots ? L’âgisme notamment peut s’entendre d’une Discrimination envers toute personne âgée. S’agit-il d’une énième théorie wokiste venue conceptualiser un biais sociétal qui a toujours existé et qui relève finalement de l’ordre naturel des choses ? Déjà en 2021, dans un rapport publié par l’OMS, le Haut Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU relevait que, je cite, « l’âgisme nuit à tous, aux personnes âgées aussi bien qu’aux jeunes. Mais souvent, il est si répandu et si bien accepté – dans nos attitudes comme dans nos politiques, nos lois et nos institutions – que nous ne réalisons pas les répercussions qu’il a sur notre dignité et sur nos droits ». Des voix, nombreuses à travers le monde, s’élèvent contre l’âgisme ; elles dénoncent une discrimination qui serait aussi grave que celles liées au sexe, à l’orientation sexuelle, à la race ou au handicap. L’âgisme se constate au travail, dans les sociétés, dans le couple, dans la vie de tous les jours et même au sein des services publics. Une personne sur deux dans le monde aurait des attitudes âgistes, volontaires et / ou faites de préjugés. Naturellement, cela a des conséquences négatives et préjudiciables sur la santé physique et mentale des personnes visées, leur qualité de vie et qui au final coûte chaque année des milliards aux pays occidentaux. Et pourtant, ce phénomène est tu, à tout le moins peu connu. Il y a donc urgence à comprendre le phénomène, à identifier les attitudes qui alimentent l’âgisme et à réfléchir sur les pistes pour enrayer cette discrimination. Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Nesrine HAIF, enseignante en culture générale à l’ISP.

    28 min

About

ISP - Prépa d'excellence aux concours juridiques et administratifs : ENM ; CRFPA ; police ; DGSE ; douanes ; DSGJ ; greffiers ; pénitentiaire ; pjj ; Commissaire de justice ; Haute Fonction publique.

You Might Also Like

To listen to explicit episodes, sign in.

Stay up to date with this show

Sign in or sign up to follow shows, save episodes and get the latest updates.

Select a country or region

Africa, Middle East, and India

Asia Pacific

Europe

Latin America and the Caribbean

The United States and Canada