Son de cloche Fédération autonome de l'enseignement

L’école est un lieu d’apprentissage, certes, mais c’est aussi un endroit où les élèves apprennent beaucoup sur leurs propres personnes… Et ce n’est pas toujours facile de mettre les mots sur des réalités qu’on ne connaît pas ou qu’on comprend mal. C’est normal, ce sont des jeunes! En compagnie de la sociologue du genre Gabrielle Richard, de Catherine Duchesne, enseignante de français au secondaire pendant 22 ans et de Pénélope Beauchemin, enseignante en mathématiques en 4e secondaire à Montréal, Catherine Éthier nous parle de l’importance de montrer, d’expliquer et surtout de banaliser les différences dans nos écoles… et de ne pas présumer de quoi que ce soit, sinon on finit par passer Noël à jaser avec le chat! Bon, ça a l’air étrange écrit comme ça, mais écoutez le balado, vous allez comprendre…

Lorsqu’il est question de diversité sexuelle et de genre, surtout lorsqu’on est cisgenre et hétéro comme notre chère animatrice Catherine Éthier, on peut avoir tendance à penser que tout est réglé depuis des années et que les années sombres sont loin derrière nous. Et pourtant! 
Au fil de rencontres avec une sociologue du genre, une enseignante trans ainsi qu’une enseignante de français qui a attendu de longues années avant de faire son coming out auprès de ses collègues et de ses élèves, nous découvrons des perspectives éclairantes qui nous en apprennent autant sur le chemin parcouru que sur celui qu’il reste à faire… Tout ça avec, en prime, un segment historique (musique et chapeau d’époque inclus) et un brunch de Pâques qui conjugue oeufs mimosas et… coming out hétéro!

On s’entend tous pour dire que la langue française est belle, majestueuse, importante, nécessaire… Mais comment faire pour cultiver l’amour de cette langue? Partager sa passion pour le français, c’est un bien noble projet, mais encore faut-il que les programmes, les structures et les évaluations suivent…
Dans cet épisode, Catherine Ethier part à la rencontre d’amoureux fous de la langue française pour répondre à cette question. Elle trouvera sur son chemin un artiste et écrivain public de Montréal qui a aussi été suppléant occasionnel, une enseignante en classe d’accueil au primaire en Outaouais et une enseignante en francisation aux adultes à Laval… en plus d'une apparition surprise de notre cher premier ministre et même de Shirley Théroux! Comme quoi la culture se retrouve vraiment partout. (Pssst: restez jusqu’à la fin pour entendre un magnifique slam de Queen Ka.)

On s'attend à ce que les nouveaux arrivants apprennent le français et s'intègre illico à notre société, mais leur donne-t-on réellement les moyens d'y arriver? 🤔 Dans cet épisode, Catherine Éthier tente de répondre à cette question en explorant le monde méconnu (et trop souvent ignoré) de la francisation! Écoutez les témoignages de trois enseignantes qui, chaque jour, tentent de faire apprendre notre belle langue à des jeunes et des adultes issus de l'immigration. 

Une chose est certaine, le français est beaucoup plus qu'un simple outil de communication fonctionnelle et il est plus que temps qu'on donne les moyens aux profs de l'enseigner pleinement. 💙

Vous le savez, une grande pression est exercée sur les profs à l’égard des résultats de leurs élèves. Plusieurs encadrements qui s’apparentent à une logique d’entreprise privée sont utilisés par les directions pour tenter de réguler votre travail et, plus particulièrement, vos actions pédagogiques en classe en imposant les supposées « bonnes pratiques ». Si vous vous êtes déjà senti comme un simple exécutant après une discussion où votre direction remettait en question vos compétences, notes de vos élèves à l'appui, ne cherchez pas plus loin : la gestion axée sur les résultats s'est rendue jusqu'à vous! Tchou! Tchou! 🚂
Et si la gestion axée sur les résultats était en train de corrompre tout ce que nous défendons en tant qu'enseignantes et enseignants? Dans ce nouvel épisode de Son de cloche, Catherine Éthier se questionne sur le sens du mot RÉUSSITE, un mot qui semble avoir perdu tout son sens dans un système où une vision managériale (toxique et déshumanisante pour les profs et leurs élèves, disons-le franchement) est glorifiée.

L’autonomie professionnelle, c’est le principe désarmant de simplicité selon lequel on vous confie le volant de votre classe, un volant sur lequel on ne devrait voir que vos mains à vous. Pourtant, les exemples d’ingérence et d’infantilisation des profs sont monnaie courante dans les écoles et les centres au Québec. 
Dans cet épisode, on dit NON à tous ceux qui pensent savoir mieux que vous comment vous devriez faire votre travail. Les profs sont des professionnels (oui, oui!), des experts de la pédagogie. Découvrez avec nous ce concept à chérir comme la prunelle de vos yeux : l’autonomie professionnelle.