Station PdA Place des Arts

L'humoriste Preach, c'est d'abord un parcours atypique. Alors qu'il était videur (ou bouncer) au Bordel Comédie Club, cabaret d'humour du Quartier latin à Montréal, un certain Mike Ward l'incite un soir à monter sur scène. Le talent éclate aux yeux et aux oreilles de tout le monde; c'est le début de l'aventure pour Preach, de son nom complet Eric Étienne Preach, Québécois d'origine haïtienne, qu'on voit de plus en plus sur nos planches et qui partage la vedette de la chaîne YouTube Aba & Preach, dont l'audience se développe à la vitesse virale. Preach animera, le 1er mars à la Place des Arts, le Gala Dynastie 2020, qui récompense des gens issus de la communauté noire au Québec.

Pierre-Paul Savoie est une figure centrale du milieu de la danse québécois. En 1989, il fondait avec Jeff Hall PPS Danse qui a produit une vingtaine d'oeuvres chorégraphiques marquées par l'interdisciplinarité. Il a aussi travaillé de près avec le Cirque du Soleil et le Festival international de Jazz de Montréal. Président du Regroupement québécois de la danse, de 1999 à 2004, il a reçu de nombreux prix, dont le prix hommage RIDEAU, pour avoir fait avancer le monde de la danse. En février, il va reprendre au Théâtre Maisonneuve Danse Lhasa Danse, une ode à la vie, pour souligner à la fois le 10e anniversaire de la mort de Lhasa de Sela et les 30 ans de sa compagnie. Toujours à la Place des Arts, il va présenter Le trésor, une pièce pour jeune public, en mars, à la Cinquième Salle.

Il est l'un des artistes qui ont le plus marqué la scène de la chanson québécoise depuis un quart de siècle et même plus. On a souligné beaucoup, ces derniers mois, les 30 ans d'Amère América, son premier disque, un immense succès populaire. Elle est présente dans le paysage musical depuis une quinzaine d'années. Elle est notamment la récipiendaire d'un prix Félix pour son album Entre le jazz et la java. André Lindsay et Luc De Larochellière en sont à leur deuxième album et à leur deuxième tournée en tandem. On discute avec ceux qui forment un duo dans la vie comme sur la scène, alors qu'ils s'apprêtent à monter sur celle de la Cinquième Salle.

Il se passe de présentation... membre fondateur de Beau Dommage, il est l'auteur de chansons qui ont marqué toute la francophonie, telles « La complainte du phoque en Alaska » et « Je voudrais voir la mer ». Il a beaucoup chanté, mais il a fait mille autres choses aussi : il a été un joueur redoutable dans la Ligue Nationale d'Improvisation, par exemple, il est derrière l'opéra-folk Les filles de Caleb… Depuis le printemps dernier, il présente un spectacle-concept, L'origine de mes espèces : une œuvre émouvante, profondément autobiographique, à l'affiche du Théâtre Jean-Duceppe du 28 novembre au 7 décembre.

Sophie Cadieux est une force de la nature. Tout en étant très présente à la télé, de Watatatow à Lâcher prise en passant par Rumeurs, Fortier ou 30 vies, elle est toujours restée près de la scène. Co-fondatrice et co-directrice du Théâtre de la banquette arrière, elle a participé à plus de 35 productions théâtrales. On se souvient notamment de son jeu époustouflant dans 4.48 Psychose de Sarah Kane, qui lui a valu en 2016 un prix de l'Association québécoise des critiques de théâtre pour la meilleure interprétation féminine. Du 23 octobre au 23 novembre, elle joue dans Disparu.e.s au Théâtre Jean-Duceppe, un texte de Tracy Letts, mis en scène par René-Richard Cyr.

Alors qu'il était jeune étudiant en théâtre en 1985, Martin Drainville a vu un soir la pièce Broue. Il a été totalement séduit, tellement qu'il l'a revue dès le lendemain. Il doit se pincer de faire partie aujourd'hui de la nouvelle distribution de Broue qui roule depuis 1979 et qui est devenue ni plus ni moins qu'un classique québécois. C'est une année chargée pour lui parce qu'en plus de Broue présentée au Théâtre Maisonneuve du 26 au 28 septembre et partout en tournée, Martin Drainville joue dans Les Hardings, à l'affiche du Théâtre Jean-Duceppe en janvier et en février 2020, et également en tournée.