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    Quels sont les objets abandonnés sur la Lune ?

    Quels sont les objets abandonnés sur la Lune ?

    Entre 1969 et 1972, douze hommes ont marché sur la Lune. Après avoir accompli leur mission, ils ont laissé un certain nombre d'objets sur le sol lunaire. Le but était de ne pas alourdir le voyage de retour en emportant des objets sans grande utilité. La NASA en a même dressé la liste.
    On y trouve surtout des appareils ayant servi aux astronautes. On notera ainsi la présence de caméras, avec leurs batteries, d'instruments de géologie ou encore de magnétomètres, qui permettent de mesurer la puissance et la direction d'un champ magnétique.
    Les astronautes ont également abandonné sur place plusieurs rétro-réflecteurs, des appareils permettant de mesurer avec précision la distance de la Terre à la Lune.
    Mais bien d'autres choses dorment sur la Lune. En fait, les astronautes y ont laissé un véritable bric-à-brac. La NASA a en effet répertorié pas moins de 809 objets laissés sur le sol lunaire, ce qui représente environ 180 tonnes.
    Parmi eux, on trouve de tout. Si un voyageur venu de l'espace venait à visiter notre satellite, il pourrait ramasser, en plus de divers instruments, une épingle à cravate, des coupe-ongles ou encore une Bible.
    Les prochains astronautes à marcher sur le sol lunaire pourront également voir le portrait de famille d'un de leurs devanciers. Comme aucun vent ne souffle à la surface de la Lune, cette photographie est restée là où on l'a posée, de même qu'une plume, dont on s'est servi pour faire une expérience. On le voit, un véritable inventaire à la Prévert !
    On pourrait y ajouter d'autres objets non moins insolites. On peut notamment citer des balles de golf, une spatule, des drapeaux ou encore des hamacs. Sans compter les poches d'urine et près de 100 sacs remplis d'excréments, laissés sur la Lune par les astronautes ayant participé aux six vols habités.
    Par ailleurs, les débris de modules spatiaux lancés par diverses agences spatiales sont toujours éparpillés sur le sol de la Lune. Ces objets gardent encore une utilité, les scientifiques songeant à étudier la manière dont se comportent les matériaux qui les composent.

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    • 2 min
    Quel animal serait le dernier à survivre en cas de fin du monde ?

    Quel animal serait le dernier à survivre en cas de fin du monde ?

    La Terre a déjà connu des épisodes tragiques, au cours desquels la vie a paru menacée. On se souvient ainsi de l'extinction des dinosaures, survenue voilà 65 millions d'années.
    Mais la crise du Permien-Trias, il y a environ 252 millions d'années, fut encore plus grave. Provoquée par l'éruption d'un supervolcan ou des impacts de météorites, elle se traduit par la disparition des trois quarts des animaux terrestres et de la quasi-totalité des espèces marines.
    Si un épisode aussi dramatique survenait aujourd'hui, ou une guerre nucléaire, quel serait le dernier animal à survivre ?
    Si l'on en croit les films et les récits de science-fiction, l'espèce humaine serait la plus résistante. Son ingéniosité et sa technologie lui permettraient de survivre à de telles catastrophes.
    Or un tel scénario appartient plus à la fiction qu'à la réalité. En effet, les hommes ne pourraient résister aux conséquences d'une guerre nucléaire ou aux effets de la formidable explosion d'une supernova trop proche de la Terre.
    Il existe cependant un animal capable de survivre à de tels événements. Ce n'est pas le cafard, pourtant très résistant. L'animal en question est encore plus petit, et il ne cesse de provoquer l'étonnement des scientifiques.
    Ce curieux animal, dont les huit pattes se terminent par des griffes, s'appelle le tardigrade. Il mesure entre 0,1 millimètre et un peu plus d'un millimètre. À vrai dire, cet "ourson d'eau" microscopique, comme on le surnomme aussi, était déjà connu pour pouvoir s'adapter à des conditions extrêmes.
    En effet, le tardigrade est capable de supporter des températures allant de -272°C à 150°C. Il peut aussi résister à des pressions s'élevant jusqu'à 6 000 bars et vivre sans eau.
    C'est pourquoi on trouve ce champion de la survie dans les profondeurs de l'océan comme sur les plus hauts sommets de l'Himalaya. Aussi le tardigrade a-t-il toutes les chances de vivre bien plus longtemps que les hommes.
    D'après les scientifiques, seule l'extinction du Soleil, qui entraînera la disparition de l'atmosphère terrestre, pourrait avoir raison de lui.

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    • 2 min
    Pourquoi les aurores boréales réduisent la consommation d'énergie ?

    Pourquoi les aurores boréales réduisent la consommation d'énergie ?

    Les aurores boréales produisent dans le ciel des voiles lumineux, dont l'aspect coloré et chatoyant réjouit le regard. Elles proviennent de la collision entre des particules émises par le Soleil, chargées de protons et d'électrons, et les gaz composant l'atmosphère terrestre.
    Ce vent solaire, comme l'appellent les scientifiques, est guidé par le champ magnétique terrestre vers les deux pôles, où se produisent ces phénomènes. On les nomme donc aurores "boréales" si elles se manifestent vers le pôle Nord, et aurores "australes" si elles se forment dans l'hémisphère Sud. On peut aussi les désigner du terme générique d'"aurores polaires".
    Mais les aurores boréales ne sont pas seulement un spectacle pour ceux qui ont le privilège de les voir. Elles sont aussi très utiles.
    Grâce aux aurores boréales, en effet, les habitants des contrées les plus septentrionales de l'Europe verraient leur facture énergétique baisser.
    C'est notamment le cas des Finlandais, qui n'habitent pas si loin du cercle polaire. D'après les calculs d'un chercheur finlandais, les aurores boréales permettraient aux habitants de réduire de près de 15 % leur note d'électricité. Une aubaine en ces temps où, dans ces pays comme dans les autres, les prix de l'énergie ne cessent de grimper.
    Selon ce scientifique, les aurores boréales ornant le ciel de Finlande permettraient d'économiser environ 600 gigawattheures, soit ce que consomment, chaque mois, 330 000 ménages finlandais pour se chauffer.
    De fait, elles réchauffent l'atmosphère. L'apparition des aurores boréales se traduit en effet par la production d'oxydes nitriques, qui détruisent l'ozone de la haute atmosphère.
    Or ce gaz joue un rôle essentiel dans la régulation de la température. En effet, la destruction d'une quantité suffisante d'ozone renforce l'action du vortex polaire, un vent qui maintient l'air froid en altitude. Il s'ensuit alors un notable réchauffement des pays concernés.
    En permettant de mieux comprendre les modalités d'apparition des aurores boréales, et leur rôle dans la régulation des températures, les travaux de ce chercheur, et d'autres équipes de scientifiques, pourraient inciter à une meilleure planification de la production et de la consommation d'énergie.


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    • 1 min
    Quelles sont les ressources exploitables sur la Lune ?

    Quelles sont les ressources exploitables sur la Lune ?

    La Lune est pour l'instant un lieu d'observation pour les astronomes. Ils y puisent de précieuses informations, notamment sur la formation de la Terre et de son satellite.
    Mais elle pourrait devenir, dans un proche avenir, une véritable zone d'exploitation. Plusieurs pays ont en effet adopté des lois permettant aux sociétés privées d'exploiter les ressources lunaires. Car notre satellite n'en manque pas et elles commencent à intéresser sérieusement les entreprises.
    La première d'entre elles est l'hélium-3, un gaz léger que les vents solaires y ont amassés. Du fait de son champ magnétique, qui la protège de ces interférences, l'hélium -3 est très peu présent sur Terre.
    Les spécialistes estiment qu'environ 100.000 tonnes de ce gaz dormiraient à la surface de notre satellite. Or il est indispensable pour faire fonctionner les réacteurs à fusion nucléaire.
    Pour recueillir l'hélium-3, il faudrait cependant faire chauffer la roche lunaire et récupérer le gaz qui s'en échapperait alors. Une manne pour les industriels, peu désireux d'acheter un gaz qui, en raison de sa rareté sur Terre, vaut environ 16 millions de dollars le kilo.
    Mais la Lune abrite d'autres ressources, à commencer par l'eau. Plus d'un milliard de tonnes d'eau se seraient amassées, sous forme de glace, dans les secteurs les plus sombres, et donc les plus froids, de notre satellite.
    Les industriels n'ont pas l'intention d'utiliser cette eau telle quelle. Après avoir fait fondre la glace, et purifié l'eau obtenue, ils veulent fabriquer de l'hydrogène liquide et du peroxyde d'hydrogène, des carburants utilisés pour les fusées.
    Ce carburant serait stocké dans des stations en orbite, où les vaisseaux viendraient se ravitailler. Ainsi, ils ne seraient plus obligés, au départ de la Terre, d'embarquer tout le carburant nécessaire à la mission.
    Ces réserves d'eau pourront aussi alimenter de futures bases lunaires. Ce qui représente une économie notable si l'on se souvient qu'un litre d'eau envoyé sur la Lune depuis la Terre coûte, du fait de l'énergie nécessaire à son transport, environ 10 000 euros.
    Quant à savoir comment sera réglée l'attribution de ces ressources lunaires, c'est une autre question.

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    • 1 min
    Quand les compagnies pétrolières ont-elles compris leur impact sur le climat ?

    Quand les compagnies pétrolières ont-elles compris leur impact sur le climat ?

    L'impact de l'exploitation des ressources fossiles, comme le charbon ou le pétrole, sur les dérèglements du climat, et notamment sur le réchauffement de la planète, fait aujourd'hui l'objet d'un très large accord.
    Et les industriels eux-mêmes sont obligés d'en convenir. Mais ça n'a pas toujours été le cas. En effet, selon un récent rapport américain, les responsables des grandes compagnies pétrolières américaines, comme Exxon, Shell ou BP America, savaient que l'utilisation de ces ressources pouvait détraquer le climat.
    Une constatation qui ressort de la longue investigation à laquelle se sont livrés les membres d'une commission d'enquête de la Chambre des Représentants.
    Pour les élus démocrates à l'origine de ce rapport, il ne fait aucun doute que les patrons des "Big Oil", comme on nomme les six plus grosses compagnies pétrolières mondiales, ont sciemment dissimulé les informations dont ils disposaient.
    Tout en sachant que le pétrole était une source d'énergie très polluante, et qu'elle pouvait dérégler le climat, ils ont continué à en vanter les mérites. Pour eux, le pétrole était un moteur de la croissance économique et donc un facteur de prospérité pour les Américains.
    Cette campagne de désinformation avait un objectif clair : tromper les dirigeants et l'opinion publique, à seule fin de rendre le pays dépendant du pétrole.
    Face à cette enquête de longue haleine, qui a débuté en 2021, les responsables des grands groupes pétroliers ont commencé par minimiser la réalité du changement climatique.
    Certains ont également tenté de nier toute implication dans ce phénomène. Les auteurs du rapport dénoncent aussi la pratique du double langage. Les compagnies pétrolières reconnaîtraient ainsi, dans les discours officiels, la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique.
    Des propos qui seraient démentis par des actions allant dans le sens contraire, et sur lesquelles la plus discrétion est de mise. Ce qui n'empêcherait pas les géants pétroliers de préparer, si on les en croit, des technologies plus respectueuses de l'environnement, comme celles permettant de capter le CO2 ou d'utiliser l'hydrogène.

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    • 2 min
    Qu'est-ce que la biopiraterie ?

    Qu'est-ce que la biopiraterie ?

    Ce ne sont pas seulement des tableaux ou des sculptures que certains peuples se font voler par des conquérants peu scrupuleux. Des ressources naturelles peuvent aussi faire partie du butin.
    Il s'agit notamment de plantes ou d'animaux, qui servent ensuite à mettre au point de nouveaux produits. De nombreux secteurs, comme les industries pharmaceutique ou cosmétique, ou celles des semences ou des compléments alimentaires, les utilisent ensuite.
    Mais les brevets déposés à l'occasion de la mise au point de ces produits et de certaines inventions ne tiennent pas toujours compte du lieu d'origine des plantes ou des animaux, ni des droits que peuvent avoir, à cet égard, les peuples autochtones concernés.
    En effet, ces derniers peuvent mettre en œuvre, aussi bien dans les façons culturales que dans l'utilisation des plantes, par exemple, un savoir-faire traditionnel que les brevets, souvent déposés par de grands groupes, ne reconnaissent pas.
    De tels procédés, qui peuvent menacer la biodiversité et méconnaître les droits des populations indigènes, ont reçu le nom de "biopiraterie".
    C'est pour mettre fin à de telles dérives que l'ONU s'efforce de faire aboutir un traité international sur la question. Pour l'heure, les 190 pays membres de l'Agence onusienne de la propriété intellectuelle (Ompi) ont entrepris des négociations qui devraient durer jusqu'au 24 mai.
    Le projet d'accord stipule que les demandes de brevets devront s'accompagner de la mention du pays dans lequel les ressources nécessaires à la mise au point d'un produit ou d'une invention ont été prélevées.
    Si les peuples locaux ont fourni, à cet égard, des savoirs utiles, ils devront être également associés à ce dépôt de brevet. Les partisans du texte en attendent plus de transparence et une meilleure reconnaissance des droits des peuples concernés.
    Quant à ses détracteurs, ils y voient plutôt une entrave à la recherche et à l'innovation. Pour l'instant, des désaccords persistent, notamment sur la présence et la nature des sanctions à prévoir pour les contrevenants. D'où la crainte de certains que le traité n'ait qu'une portée symbolique.

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