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Assises nationales des déchets de Nantes : bilan de la quinzième édition Interviews • Fréquence Terre - La Radio Nature

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Il y a un mois, nous présentions sur Fréquence Terre la tenue des 15e assises nationales des déchets de Nantes. Des assises organisées sous le mode associatif avec plusieurs « partie-prenantes » :



* Ceux qui produisent les déchets (industriels, BTP, travaux publics, collectivités, particuliers…)

* Ceux qui collectent les déchets (éco-organismes, collectivités, SEM..)

* Ceux qui trient et valorisent (Véolia, Paprec, Séché…)

* L’État qui donne des directives (Projet de loi sur l’économie circulaire par exemple…)



Tout les acteurs de la filière se retrouvent donc pendant deux jours, tous les deux ans (à Nantes) pour faire le point sur les actions menées et les actions à engager pour optimiser la collecte et la valorisation des déchets que produisent les Français. (ouvre un nouvel onglet)

Il y a donc un mois, j’avais interviewé Thierry Meunier, le président des Assises nationales des déchets, afin qu’il fasse pour nous un état des lieux, après 30 ans d’existence. Grand enseignement, il était d’accord pour dire que nous étions « au milieu du gué » et que tous les acteurs ramaient bien dans le même sens, ce qui était plutôt encourageant.

A l’heure de cet article, les assises ont donc eu lieu (les 2 et 3 octobre 2019) et chacun est venu exposer ses avancées, faire part de ses difficultés, engager des réflexions sur le chemin qu’il reste à parcourir.

C’est donc un bilan que j’ai demandé de faire à Thierry Meunier après ces deux jours intenses.

Je vous propose ici une rédaction synthétique que je vous propose dans cet article. Le reste, plus complet et plus précis, est à écouter dans le podcast qui accompagne cette page.

Premier constat, tout s’est bien passé. L’année 2019 était un bon cru, et il y avait bien plus de participants cette année, signe d’un engouement, signe aussi que la cause mobilise.

Les grands chantiers de cette années : la responsabilité élargie du producteur (les écotaxes). Un chantier qui est déjà en place, mais qui tend à se développer sur de plus en plus de filiales. Les écotaxes se développent donc et tendent à se développer dans tous les secteurs de la consommation pour organiser sa filière de valorisation.

Si tout se passe pour le mieux dans une nouvelle filière, celle des travaux public, il n’en va pas de même pour le où les acteurs ne semblent pas réussir à se mettre d’accord. Problèmes dans le recyclage du bois, le plastique et les vitres… C’est une filière dans laquelle il y a encore beaucoup d’efforts à faire  avoue Thierry Meunier.

Les décharges sauvages coûtent chaque année entre 450 et 500 millions d’euros / an

Pour ce qui est de l’avenir, Monsieur Meunier insiste sur le fait qu’il faille revenir aux fondamentaux. C’est un message qu’il a fait passer avec insistance lors des assises : il faut mobiliser… Le citoyen, mais aussi le citoyen en qualité de responsable dans une entreprise. Les déchets, nous en faisons en tant que citoyen, mais nous en faisons aussi dans notre activité économique, au travail.

Il y a urgence à amplifier et continuer encore et encore à sensibiliser. A donner plus de pouvoir aux éco-organismes pour qu’ils sensibilisent. Il y a aussi urgence à faire mieux, à orienter notre consommation (pour faire moins d’emballages).

Les fondamentaux, pour résumer, c’est la sobriété.

Il faut aussi penser les produits en pensant à leur potentiel de valorisation. Donc des produits simples et faciles à recycler.

Brune Poirson, la secrétaire d’État à l’écologie a elle aussi fait passer son message. Elle a rappelé le projet de loi sur l’économie circulaire, en insistant sur la consigne des bouteilles en plastique, dont tout le monde a entendu parlé il y a quelques mois.

Il y a un mois, nous présentions sur Fréquence Terre la tenue des 15e assises nationales des déchets de Nantes. Des assises organisées sous le mode associatif avec plusieurs « partie-prenantes » :



* Ceux qui produisent les déchets (industriels, BTP, travaux publics, collectivités, particuliers…)

* Ceux qui collectent les déchets (éco-organismes, collectivités, SEM..)

* Ceux qui trient et valorisent (Véolia, Paprec, Séché…)

* L’État qui donne des directives (Projet de loi sur l’économie circulaire par exemple…)



Tout les acteurs de la filière se retrouvent donc pendant deux jours, tous les deux ans (à Nantes) pour faire le point sur les actions menées et les actions à engager pour optimiser la collecte et la valorisation des déchets que produisent les Français. (ouvre un nouvel onglet)

Il y a donc un mois, j’avais interviewé Thierry Meunier, le président des Assises nationales des déchets, afin qu’il fasse pour nous un état des lieux, après 30 ans d’existence. Grand enseignement, il était d’accord pour dire que nous étions « au milieu du gué » et que tous les acteurs ramaient bien dans le même sens, ce qui était plutôt encourageant.

A l’heure de cet article, les assises ont donc eu lieu (les 2 et 3 octobre 2019) et chacun est venu exposer ses avancées, faire part de ses difficultés, engager des réflexions sur le chemin qu’il reste à parcourir.

C’est donc un bilan que j’ai demandé de faire à Thierry Meunier après ces deux jours intenses.

Je vous propose ici une rédaction synthétique que je vous propose dans cet article. Le reste, plus complet et plus précis, est à écouter dans le podcast qui accompagne cette page.

Premier constat, tout s’est bien passé. L’année 2019 était un bon cru, et il y avait bien plus de participants cette année, signe d’un engouement, signe aussi que la cause mobilise.

Les grands chantiers de cette années : la responsabilité élargie du producteur (les écotaxes). Un chantier qui est déjà en place, mais qui tend à se développer sur de plus en plus de filiales. Les écotaxes se développent donc et tendent à se développer dans tous les secteurs de la consommation pour organiser sa filière de valorisation.

Si tout se passe pour le mieux dans une nouvelle filière, celle des travaux public, il n’en va pas de même pour le où les acteurs ne semblent pas réussir à se mettre d’accord. Problèmes dans le recyclage du bois, le plastique et les vitres… C’est une filière dans laquelle il y a encore beaucoup d’efforts à faire  avoue Thierry Meunier.

Les décharges sauvages coûtent chaque année entre 450 et 500 millions d’euros / an

Pour ce qui est de l’avenir, Monsieur Meunier insiste sur le fait qu’il faille revenir aux fondamentaux. C’est un message qu’il a fait passer avec insistance lors des assises : il faut mobiliser… Le citoyen, mais aussi le citoyen en qualité de responsable dans une entreprise. Les déchets, nous en faisons en tant que citoyen, mais nous en faisons aussi dans notre activité économique, au travail.

Il y a urgence à amplifier et continuer encore et encore à sensibiliser. A donner plus de pouvoir aux éco-organismes pour qu’ils sensibilisent. Il y a aussi urgence à faire mieux, à orienter notre consommation (pour faire moins d’emballages).

Les fondamentaux, pour résumer, c’est la sobriété.

Il faut aussi penser les produits en pensant à leur potentiel de valorisation. Donc des produits simples et faciles à recycler.

Brune Poirson, la secrétaire d’État à l’écologie a elle aussi fait passer son message. Elle a rappelé le projet de loi sur l’économie circulaire, en insistant sur la consigne des bouteilles en plastique, dont tout le monde a entendu parlé il y a quelques mois.

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