12 Min.

Assises Nationales des déchets de Nantes – Interview de Thierry Meunier, son président Interviews • Fréquence Terre - La Radio Nature

    • Natur

Les assises Nationales des déchets de Nantes existent depuis 30 ans. Thierry Meunier, Président de l’association Assises nationales des déchets est l’invité de Fréquence Terre, il fait pour nous un tour d’horizon de toutes les pratiques de retraitement des déchets.

Les Assises Nationales des déchets c’est un rendez-vous qui a lieu tous les 2 ans à Nantes et nous en sommes à la 15e édition cela fait donc 30 ans qu’association entreprise collectivité et représentant du gouvernement se rencontrent pour échanger, proposer des solutions et parler des problèmes rencontrés au quotidien sur le terrain.  Les assises des déchets c’est aussi l’occasion de donner des lignes directrices pour les années à venir.

Thierry meunier, ces dernières années ont largement été consacré à la structuration du tri les citoyens ont constaté car ils ont été largement mis à contribution sur le tri sélectif où est-ce qu’on en est quel est le constat donc 30 ans plus tard ?



« Si on parle du recyclage du verre en France,  c’est une solution qui a été mise en place il y a une trentaine d’années et qui fonctionne extrêmement bien.

Si on prend le plastique, c’est un autre débat. Parce que quand on dit plastique ce sont des plastiques de nature différente. Les plastiques d’il y a 40 ans ne  sont pas les plastiques d’aujourd’hui. Et on a eu une invasion d’ailleurs de résines et de plastiques dans notre vie courante.

C’est difficile de ne plus être addict au plastique, mais il va falloir le faire quand même de toute façon. Je crois que tout le monde a compris ça dans le cas de la pollution des fleuves, des rivières et des océans particulièrement. Là, les choses ont changé.

Ce qui a changé ce sont les éco-organismes comme éco emballage qui a fait beaucoup,  puisque par le biais d’une une petite taxe à la fabrication et à la mise sur le marché on a pu alimenter un système pour faire de la prévention, de l’information du public et puis mettre en place des systèmes de prise en charge des produits en fin de vie pour pouvoir les réintroduire, ou en tout cas les éliminer de manière satisfaisante.

La responsabilité des producteurs s’est largement développée depuis écoemballage. On a aujourd’hui plusieurs dizaines de filières encore en préparation.

On n’est pas forcément sûr que ça soit toujours la solution, donc c’est aussi en débat dans le cadre de nos prochaines assises. Est-ce qu’il faut faire des REP pour tout ? C’est une question. Il y a des parties prenantes qui ont des solutions à proposer.

Si on prend les filières bâtiment-travaux publics, où la masse des déchets est considérable (c’est la plus considérable en fait), les choses ont particulièrement évolué puis-qu’aujourd’hui la démolition est largement prise en charge et les produits valorisables sont triés. Il y a des plateformes de regroupement des travaux publics qui permettent de trier les déchets et les déchets amiantés s’il y en avait pour les mettre en lieu sûr et d’utiliser de réutiliser tous les matériaux. Donc on peut dire qu’on a beaucoup progressé.

Je pense que la progression suivante concernera plutôt la consommation courante des ménages. Si on regarde les pourcentage de de produits collectés pour le recyclage c’est pas suffisant. On peut faire beaucoup mieux. Deux fois ou trois fois mieux si on arrive à convaincre l’ensemble de nos concitoyens.



La collecte ne se fait pas de façon égale non plus selon la ville dans laquelle on habite. Une ville va prendre les pots de yaourt alors que la ville d’à côté ne va pas les prendre. On manque de repères !



En 30 ans on a fait des centres de tri.  Des centres de tri qui était petit où on a fait de l’économie sociale et solidaire. Le côté « économie sociale et solidaire » est très import...

Les assises Nationales des déchets de Nantes existent depuis 30 ans. Thierry Meunier, Président de l’association Assises nationales des déchets est l’invité de Fréquence Terre, il fait pour nous un tour d’horizon de toutes les pratiques de retraitement des déchets.

Les Assises Nationales des déchets c’est un rendez-vous qui a lieu tous les 2 ans à Nantes et nous en sommes à la 15e édition cela fait donc 30 ans qu’association entreprise collectivité et représentant du gouvernement se rencontrent pour échanger, proposer des solutions et parler des problèmes rencontrés au quotidien sur le terrain.  Les assises des déchets c’est aussi l’occasion de donner des lignes directrices pour les années à venir.

Thierry meunier, ces dernières années ont largement été consacré à la structuration du tri les citoyens ont constaté car ils ont été largement mis à contribution sur le tri sélectif où est-ce qu’on en est quel est le constat donc 30 ans plus tard ?



« Si on parle du recyclage du verre en France,  c’est une solution qui a été mise en place il y a une trentaine d’années et qui fonctionne extrêmement bien.

Si on prend le plastique, c’est un autre débat. Parce que quand on dit plastique ce sont des plastiques de nature différente. Les plastiques d’il y a 40 ans ne  sont pas les plastiques d’aujourd’hui. Et on a eu une invasion d’ailleurs de résines et de plastiques dans notre vie courante.

C’est difficile de ne plus être addict au plastique, mais il va falloir le faire quand même de toute façon. Je crois que tout le monde a compris ça dans le cas de la pollution des fleuves, des rivières et des océans particulièrement. Là, les choses ont changé.

Ce qui a changé ce sont les éco-organismes comme éco emballage qui a fait beaucoup,  puisque par le biais d’une une petite taxe à la fabrication et à la mise sur le marché on a pu alimenter un système pour faire de la prévention, de l’information du public et puis mettre en place des systèmes de prise en charge des produits en fin de vie pour pouvoir les réintroduire, ou en tout cas les éliminer de manière satisfaisante.

La responsabilité des producteurs s’est largement développée depuis écoemballage. On a aujourd’hui plusieurs dizaines de filières encore en préparation.

On n’est pas forcément sûr que ça soit toujours la solution, donc c’est aussi en débat dans le cadre de nos prochaines assises. Est-ce qu’il faut faire des REP pour tout ? C’est une question. Il y a des parties prenantes qui ont des solutions à proposer.

Si on prend les filières bâtiment-travaux publics, où la masse des déchets est considérable (c’est la plus considérable en fait), les choses ont particulièrement évolué puis-qu’aujourd’hui la démolition est largement prise en charge et les produits valorisables sont triés. Il y a des plateformes de regroupement des travaux publics qui permettent de trier les déchets et les déchets amiantés s’il y en avait pour les mettre en lieu sûr et d’utiliser de réutiliser tous les matériaux. Donc on peut dire qu’on a beaucoup progressé.

Je pense que la progression suivante concernera plutôt la consommation courante des ménages. Si on regarde les pourcentage de de produits collectés pour le recyclage c’est pas suffisant. On peut faire beaucoup mieux. Deux fois ou trois fois mieux si on arrive à convaincre l’ensemble de nos concitoyens.



La collecte ne se fait pas de façon égale non plus selon la ville dans laquelle on habite. Une ville va prendre les pots de yaourt alors que la ville d’à côté ne va pas les prendre. On manque de repères !



En 30 ans on a fait des centres de tri.  Des centres de tri qui était petit où on a fait de l’économie sociale et solidaire. Le côté « économie sociale et solidaire » est très import...

12 Min.