29 Min.

#N°8 - LAURA GAUTHIER PETIT MON ENDOMÉTRIOSE

    • Medizin

Laura Gauthier Petit - 39 ans - Créatrice de mode - A ÉTÉ DIAGNOSTIQUÉE À 31 ans

Extraits de notre conversation :

« Les douleurs montaient crescendo. Après, ça devenait vraiment handicapant. C’est là que j’ai commencé à devoir rester alitée 2 jours, 3 jours, 4 jours par mois pendant mes cycles, à prendre des antidouleurs de plus en plus forts. »

« Si, franchement il y a eu des situations où la perception de ce que tu es en tant que professionnelle est clairement entâchée. Alors parfois tu tombes sur des gens qui comprennent, ce qui été le cas, et d’autres où c’est « bon bah voilà, elle n’est pas fiable ». Alors que c’est pas une question de fiabilité, c’est qu’il y a des moments où vraiment tu ne peux pas te lever de ton lit, ce n’est pas possible. »

« Je pense que c’est une maladie qui est compliquée à vivre au quotidien, qui est difficile, mais en même temps ça te touche dans ta chair de femme et je trouve que ça développe aussi si je dois trouver le côté positif là-dedans, une sorte de sonorité, ou en tous cas d’amour, de compréhension et d’affection pour la gente féminine au sens large. Et je pense que c’est important aujourd’hui, qu’il faut pas se tirer dans les pattes mais plutôt se serrer les coudes. »



« À travers mon parcours personnel, des années d’errance médicale, et au sein de l’association, j’ai rencontré plusieurs femmes atteintes comme moi par l’endométriose. Avec ce podcast je leur donne la parole et leur demande de raconter leur histoire, leur vie avec la maladie, et quel que soit son stade.

Toutes et tous, prenez votre ticket ! Il est forcément gagnant car on gagne toujours à écouter le témoignage d’une femme. » Cécile Togni



« La première fois que j’ai parlé de l’endométriose avec Laura… »

La première fois que j’ai parlé de l’endométriose avec Laura, c’était en préparant l’événement organisé en 2018 autour de notre collaboration avec Fête Impériale, qui a permis de récolter des fonds pour l’association. Nous avons longuement discuté de nos parcours respectifs. Laura avait peur de parler de l’endométriose et de sa maladie. Notre rencontre lui a fait prendre conscience de la force de la libération de la parole et de ce besoin de l’exprimer pour mieux vivre avec. Son parcours et sa force m’ont toujours touchée. Je voulais qu’elle fasse partie de mes invitées.

Cécile Togni

Dans ce huitième numéro nous avons parlé d’un parcours gynécologique très compliqué, de grossesses extra-utérines, d’adénomyose, de multiples coelioscopies, des douleurs qui augmentent au fil des années, de l’impact de la maladie sur la vie professionnelle, de devoir être sur tous les fronts en essayant de ne rien laisser paraître, de changer de mode de vie et de trouver son rythme pour aller mieux, de s’engager dans un parcours de FIV dans un dernier espoir d’enfant, d’envisager l’option du retrait de l’utérus, et de l’importance de relativiser et de développer un esprit de sonorité.



Références :


Dr Friedrich, gynécologue-obstétricien, Paris 17ème



Crédits et remerciements :

Un podcast produit par Info-Endométriose

Préparé par Cécile Togni & Benjamin Purtschet

Animé par Cécile Togni

Invitée : Laura Gauthier Petit

Réalisation : Sébastien Cannas, Capitaine Plouf

Chargée de production : Elsa Bernini

Musique originale : Immensità, Andrea Laszlo de Simone

Création visuelle : Elsa Muse

Photographe: Sasha Marro

Avec le soutien du groupe Chantelle Lingerie

Les extraits du générique sont issus des vidéos de notre campagne de sensibilisation de 2019, avec Julie Gayet, Anna Mouglalis, et Léonie Simaga.

www.info-endometriose.fr Instagram @infoendometriose

Laura Gauthier Petit - 39 ans - Créatrice de mode - A ÉTÉ DIAGNOSTIQUÉE À 31 ans

Extraits de notre conversation :

« Les douleurs montaient crescendo. Après, ça devenait vraiment handicapant. C’est là que j’ai commencé à devoir rester alitée 2 jours, 3 jours, 4 jours par mois pendant mes cycles, à prendre des antidouleurs de plus en plus forts. »

« Si, franchement il y a eu des situations où la perception de ce que tu es en tant que professionnelle est clairement entâchée. Alors parfois tu tombes sur des gens qui comprennent, ce qui été le cas, et d’autres où c’est « bon bah voilà, elle n’est pas fiable ». Alors que c’est pas une question de fiabilité, c’est qu’il y a des moments où vraiment tu ne peux pas te lever de ton lit, ce n’est pas possible. »

« Je pense que c’est une maladie qui est compliquée à vivre au quotidien, qui est difficile, mais en même temps ça te touche dans ta chair de femme et je trouve que ça développe aussi si je dois trouver le côté positif là-dedans, une sorte de sonorité, ou en tous cas d’amour, de compréhension et d’affection pour la gente féminine au sens large. Et je pense que c’est important aujourd’hui, qu’il faut pas se tirer dans les pattes mais plutôt se serrer les coudes. »



« À travers mon parcours personnel, des années d’errance médicale, et au sein de l’association, j’ai rencontré plusieurs femmes atteintes comme moi par l’endométriose. Avec ce podcast je leur donne la parole et leur demande de raconter leur histoire, leur vie avec la maladie, et quel que soit son stade.

Toutes et tous, prenez votre ticket ! Il est forcément gagnant car on gagne toujours à écouter le témoignage d’une femme. » Cécile Togni



« La première fois que j’ai parlé de l’endométriose avec Laura… »

La première fois que j’ai parlé de l’endométriose avec Laura, c’était en préparant l’événement organisé en 2018 autour de notre collaboration avec Fête Impériale, qui a permis de récolter des fonds pour l’association. Nous avons longuement discuté de nos parcours respectifs. Laura avait peur de parler de l’endométriose et de sa maladie. Notre rencontre lui a fait prendre conscience de la force de la libération de la parole et de ce besoin de l’exprimer pour mieux vivre avec. Son parcours et sa force m’ont toujours touchée. Je voulais qu’elle fasse partie de mes invitées.

Cécile Togni

Dans ce huitième numéro nous avons parlé d’un parcours gynécologique très compliqué, de grossesses extra-utérines, d’adénomyose, de multiples coelioscopies, des douleurs qui augmentent au fil des années, de l’impact de la maladie sur la vie professionnelle, de devoir être sur tous les fronts en essayant de ne rien laisser paraître, de changer de mode de vie et de trouver son rythme pour aller mieux, de s’engager dans un parcours de FIV dans un dernier espoir d’enfant, d’envisager l’option du retrait de l’utérus, et de l’importance de relativiser et de développer un esprit de sonorité.



Références :


Dr Friedrich, gynécologue-obstétricien, Paris 17ème



Crédits et remerciements :

Un podcast produit par Info-Endométriose

Préparé par Cécile Togni & Benjamin Purtschet

Animé par Cécile Togni

Invitée : Laura Gauthier Petit

Réalisation : Sébastien Cannas, Capitaine Plouf

Chargée de production : Elsa Bernini

Musique originale : Immensità, Andrea Laszlo de Simone

Création visuelle : Elsa Muse

Photographe: Sasha Marro

Avec le soutien du groupe Chantelle Lingerie

Les extraits du générique sont issus des vidéos de notre campagne de sensibilisation de 2019, avec Julie Gayet, Anna Mouglalis, et Léonie Simaga.

www.info-endometriose.fr Instagram @infoendometriose

29 Min.