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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

    Bourse: Meta Platforms victime de son succès

    Bourse: Meta Platforms victime de son succès

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le titre de Meta Platforms a connu une journée difficile le 25 avril au Nasdaq, reculant de 52,12$US, ou de 10,56%, à 441,38$US.

    Le recul est survenu au lendemain de la publication de résultats financiers trimestriels supérieurs aux prévisions des analystes pour le premier trimestre. Toutefois, les prévisions prudentes de la haute direction de la société mère des réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp pour le second trimestre ont refroidi les ardeurs des investisseurs.

    François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, est actionnaire de Meta depuis 2018. Il soutient que la réaction négative des marchés financiers a été exagérée.

    «Le titre de Meta Platforms a touché un creux de 88,02$US en novembre 2022 avant d'amorcer une remontée jusqu'à son récent sommet historique de 531,49$US le 8 avril. Durant cette période, le titre a plus que quintuplé de valeur. Il est donc possible que certains investisseurs ayant une vue à plus court terme aient choisi de prendre des profits», analyse-t-il.

    Il estime qu'après le recul du 25 avril, le titre de Meta se négocie à environ 21 fois le bénéfice par action prévu en 2024, ce qui est presqu'au même niveau que l'indice S&P 500. «À mon avis, Meta est de loin supérieure à la moyenne», dit-il, rappelant que l'entreprise avait généré des flux de trésorerie libres de 12,5 milliards de dollars américains durant les trois premiers mois de 2024.

    François Rochon explique pourquoi sa thèse d'investissement dans l'entreprise reste intacte et soutient que certains investisseurs pourraient être tentés d'acheter le titre sur faiblesse.
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    • 6 min
    Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

    Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

    GESTIONNAIRES EN ACTION. La Banque Royale a annoncé le 16 avril qu'elle allait racheter sa série d'actions privilégiées qui offrait la plus petite prime par rapport aux taux de référence, qui est celui des obligations à 5 ans du gouvernement du Canada.

    Il y a 20 millions d'actions privilégiées de série AZ en circulation (RY.PR.Z, 25,11$) et la Banque Royale rachètera ces titres pour un montant unitaire de 25$, ce qui lui coûtera 500 millions de dollars.

    Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, cela envoie un signal clair que la Banque Royale et les autres grandes banques canadiennes pourraient racheter la totalité de leurs actions privilégiées en circulation, ce qui entraînerait une «raréfaction impressionnante» de cette catégorie d'actifs. «C'est la série qui rapportait le moins aux investisseurs. De plus, une grande portion de tout le marché des actions privilégiées au Canada est liée aux financières», raconte-t-il.

     

    Des rendements de dividende de plus de 9% annuellement?

    «Certaines séries fonctionnent un peu comme des hypothèques et leurs taux sont réinitialisés tous les cinq ans. Or, certaines séries dont les taux ont été réinitialisés pour la dernière fois en 2020 et en 2021 offrent encore des taux de dividende faibles», explique-t-il, ajoutant que ces mêmes taux deviendront beaucoup plus intéressants lors de leur prochaine réinitialisation si les taux à cinq ans des obligations du gouvernement du Canada restent à leur niveau actuel de 3,74%.

    Vincent Fournier soutient que certains de ces titres, qui se négocient loin sous leur valeur nominale de 25$, pourraient constituer des investissements très intéressants et rapporter des rendements de dividende de plus de 9% annuellement.

    Il cite des actions privilégiées de Transalta (TA.PR.D, 13,65$), de TC Energy (TRP.PR.A, 15,65$) et de Fairfax Financial (FFH.PR.I, 18,00$), dont les réinitialisations auront lieu respectivement en mars 2026, en décembre 2024 et en décembre 2025.
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    • 7 min
    Bourse: Luc Girard analyse la situation chez Dollarama et BRP

    Bourse: Luc Girard analyse la situation chez Dollarama et BRP

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollarama (DOL, 112,95$) a dévoilé le 4 avril des résultats de loin supérieurs aux prévisions des analystes pour le quatrième trimestre de son exercice 2024 terminé à la fin janvier.

    Le titre a largement bénéficié de ces résultats, s'appréciant de 10% dans les heures suivant la publication des résultats. «C’est bien simple, Dollarama continue de profiter de l’écart qui s’élargit entre les différentes classes sociales. La classe moyenne se disloque faisant en sorte que les consommateurs sont encore plus à la recherche de produits de consommation de base à bon marché. Dollarama est encore un endroit prisé pour les ménages à faible revenu mais aussi de plus en plus par les consommateurs de classe moyenne soucieux de leur budget», analyse Luc Girard.

    «Dollarama est encore roi et maître dans le secteur des magasins à bas prix au Canada. Mais la question qui revient sans cesse des investisseurs, c'est pour combien de temps encore?», dit-il.

    Du côté de la concurrence, Dollarama peut se comparer à des sociétés américaines comme Dollar Tree (DLTR, 130,25$US) et Dollar General (DG, 154,37$US).

    Le titre de Dollarama est en hausse de 15% depuis le début de l’année et plus de 33% depuis un an. «Les analystes sont partagés quant au potentiel du titre avec six analystes qui en recommandent l'achat et six autres qui recommandent de le conserver. Le cours cible moyen sur un an est à 117$, ne donnant que 5% de rendement potentiel», ajoute Luc Girard. 

     

    La situation est moins rose chez BRP

    En ce qui concerne le fabricant de véhicules récréatifs BRP (DOO, 98,92$), la situation semble moins rose avec des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et des prévisions pour l'exercice en cours qui ont aussi déçu les analystes.

    Pourtant, le titre de l'entreprise de Valcourt a progressé après la diffusion des résultats. «Le marché boursier est une drôle de bibitte. Les nouvelles peuvent être catastrophiques et le marché monte et à l’inverse les nouvelles peuvent être plus que positives et les titres baissent. Pourquoi? Tout simplement parce que le marché boursier est toujours dans l’anticipation», explique Luc Girard.

    Il précise que l’évaluation du titre tient déjà compte d'un exercice 2025 qui sera plus difficile. Il faut donc se tourner vers janvier 2026 pour revoir des bénéfices normalisés. 
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    • 6 min
    Bourse: les marchés sont-ils trop chers?

    Bourse: les marchés sont-ils trop chers?

    GESTIONNAIRES EN ACTION. Après de bon gains réalisés depuis la fin octobre, les marchés boursiers américians sont-ils devenus trop chers?

    L'indice phare de la Bourse de New York, le S&P 500 se négocie à un ratio cours/bénéfices des 12 prochains mois de 20,8 fois en ce moment, loin au-dessus de sa médiane de 15,5 fois depuis 1990.

    Selon Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs, cela ne signifie pas que l'indice est surévalué en ce moment: «Le marché américain est cher, mais il y a une raison pour ça. L'indice contient de grands titres technologoiques, qui ont tendance à se négocier à des ratios plus élevés», dit-il.

    Il concède toutefois qu'il faut retourner à la période de 2003 à 2008 pour voir le marché américain aussi dispendieux par rapport aux obligations.

    «La bonne nouvelle pour la Bourse en ce moment, c'est que nous ne constatons pas d'excès, ni de bulle se gonfler. On est aussi en train de voir des secteurs cycliques qui restent abordables, mais qui commencent à participer à la montée», explique-t-il.

    Sébastien Mc Mahon précise qu'en Bourse, les risques de correction (soit un recul de 10% des indices par rapport à leur plus récent sommet) sont toujours présents. «Depuis la Deuxième Guerre mondiale, il y en a eu un peu plus d'une par année en moyenne», rappelle-t-il.

    Le légendaire investisseur Peter Lynch disait que dans l'histoire, «plus d'argent a été perdu par des investisseurs tentant de prévoir les corrections que pendant les corrections elles-mêmes». L'expert d'IA Gestion mondiale d'actifs soutient que c'est plus vrai que jamais, puisque les indices boursiers corrigent et rebondissent de plus en plus rapidement. Il devient donc selon lui presque impossible de vendre et de racheter au bon moment.

    Au Canada, l'indice S&P/TSX se négocie à un ratio cours/bénéfices des 12 prochains mois de 14,7 fois, alors que la médiane depuis 2000 est de 14,5 fois. Selon cette donnée, les marchés canadiens sont donc un peu plus abordables. «En 2024, on aura de bonnes raisons d'aimer l'indice canadien», juge-t-il.

    «Selon nos analyses, sur une base économique, on voit de plus en plus de pays où on constate une réaccélération des données manufacturières. Généralement, cela profite aux titres canadiens», dit-il.

     
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    • 7 min
    Bourse: un bon premier trimestre grâce aux... 5 magnifiques

    Bourse: un bon premier trimestre grâce aux... 5 magnifiques

    GESTIONNAIRES EN ACTION. L'indice S&P 500 de la Bourse de New York a progressé de plus de 10% durant le premier trimestre, une performance en grande partie attribuable à la performance des «5 magnifiques», estime Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD.

    Selon elle, Microsoft (MSFT, 420,72$US), Amazon (AMZN, 180,38$US), Alphabet (GOOGL, 150,93$US), Meta Platforms (META, 485,58$US) et, bien sûr, Nvidia (NVDA, 903,56$US) ont généré 40% des gains du S&P 500 durant les trois premiers mois de 2024.

    «C'est moins qu'en 2023, alors que les sept magnifiques - incluant Apple (AAPL, 171,48$US) et Tesla (TSLA, 175,79$US) NDLR - avaient généré 60% de tous les gains de l'indice», précise Julie Hurtubise.

    Elle ajoute que les secteurs des industrielles, de l'énergie et des financières ont également offerts de bonnes performances.

    À son avis, le marché boursier américain est aussi soutenu par un consommateur encore en bonne santé financière.

    Au Canada, l'indice S&P/TSX a grimpé de près de 6% durant les trois premiers mois de l'année, grâce en grande partie aux titres de ressources naturelles, de l'énergie et des financières.

    «Ces trois secteurs ont généré 80% des gains de l'indice, comparativement à 20% pour tous les autres secteurs», raconte Julie Hurtubise.

    Si le passé n'est pas garant de l'avenir, elle explique pourquoi il est malgré tout permis d'être optimiste pour le reste de l'année lorsque la Bourse fait aussi bien au premier trimestre.
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    • 4 min
    La traversée du désert de la Bourse de Toronto

    La traversée du désert de la Bourse de Toronto

    GESTIONNAIRES EN ACTION. La Bourse de Toronto n'a accueilli aucun premier appel public à l'épargne depuis un an.

    En mars 2023, la minière Lithium Royalty (LIRC, 7,20$) avait fait son entrée à la Bourse de Toronto et récolté au passage un montant de 150 millions de dollars. Depuis ce temps, c'est la panne sèche pour le principal marché boursier canadien.

    Un tel manque d'intérêt pour la Bourse de Toronto a de quoi inquiéter, estime Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100. «C'est une tendance qu'on constate depuis longtemps. Il faut toutefois faire attention de ne pas trop dramatiser, puisqu'il n'y a pas eu non plus beaucoup de premiers appels publics à l'épargne aux États-Unis depuis un an et demi», relativise-t-il.

    La tendance à long terme, selon lui, est que le parquet torontois se limite de plus en plus à une économie de ressources naturelles. «Il pourrait y avoir une niche de ce côté. Mais pour les entreprises des autres secteurs, il y a longtemps qu'on constate un manque d'intérêt pour la Bourse de Toronto», dit-il.

    En ce qui concerne la stratégie d'investissement de Cote 100, Marc L'Écuyer explique pourquoi l'entreprise n'a pas l'habitude d'investir dans des entreprises au moment où elles font leur entrée en Bourse.

    Le gestionnaire de portefeuille a aussi commenté la vente de la société québécoise mdf commerce (MDF, 5,68$) au fonds d'investissement américain KKR pour un montant de 255 millions de dollars.

    S'il s'agit de la perte d'un centre décisionnel pour le Québec, Marc L'Écuyer soutient qu'il faut avoir une vue d'ensemble de la situation et ne pas regarder seulement son côté sombre, puisque d'autres entreprises québécoises, comme Alimentation Couche-Tard (ATD, 82,53$), sont en mode acquisition.

    * Cote 100 possède des actions d'Alimentation Couche-Tard.
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    • 5 min

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