53 min

La République d'Haiti Weekend Africain

    • Actus du jour

Haïti, perle des Caraïbes, se débat depuis des années dans une crise

politique et sociale dévastatrice. Depuis le 7 juillet 2021, le pays est en

proie à une instabilité politique après l’assassinat du président Jovenel

Moïse, dont la présidence par intérim a été assumée par le Premier

ministre Ariel Henry.

Cependant, dans un contexte de sécurité précaire, Henry a annoncé sa

démission le mardi 12 mars 2024. Le meurtre de Moïse par un

commando armé, composé d’anciens militaires colombiens, a plongé

Haïti dans un tourbillon de chaos et de violence.

Les enlèvements et les attaques contre les forces de l’ordre se sont

multipliés, tandis que le pays a été confronté à une série de crises,

notamment l’évasion massive de détenus d’un centre pénitentiaire

attaqué par des gangs armés, entraînant la proclamation de l’état

d’urgence et d’un couvre-feu le 3 mars 2024.

Face à cette situation critique, l’ONU a renouvelé son appel au

déploiement d’une mission internationale sous l’égide du Kenya pour

tenter de restaurer la stabilité dans le pays.

Pourtant, les gangs continuent de sévir, contrôlant une grande partie du

territoire haïtien, notamment 80 % de la capitale, Port-au-Prince, où les

exactions, les meurtres, les viols et les enlèvements contre rançon sont

monnaie courante.

Parallèlement, Haïti doit faire face à des défis naturels, tels que les

séismes et les cyclones, qui ont souvent ravagé le pays.

Le dernier en date, un séisme survenu le 14 août 2021, a fait plus de 2000 victimes.

Aujourd’hui, le 22 mars 2024, Haïti continue de sombrer

dans le chaos, sans que la paix ne semble être à l’horizon.

Dans ce contexte d’incertitude et de désespoir, seuls les gangs

semblent régner en maîtres sur un pays qui oscille entre espoir et

désespoir. C’est donc avec une profonde gravité que nous abordons le

sujet dans ce numéro spécial du Weekend Africain.

Bonsoir !

Haïti, perle des Caraïbes, se débat depuis des années dans une crise

politique et sociale dévastatrice. Depuis le 7 juillet 2021, le pays est en

proie à une instabilité politique après l’assassinat du président Jovenel

Moïse, dont la présidence par intérim a été assumée par le Premier

ministre Ariel Henry.

Cependant, dans un contexte de sécurité précaire, Henry a annoncé sa

démission le mardi 12 mars 2024. Le meurtre de Moïse par un

commando armé, composé d’anciens militaires colombiens, a plongé

Haïti dans un tourbillon de chaos et de violence.

Les enlèvements et les attaques contre les forces de l’ordre se sont

multipliés, tandis que le pays a été confronté à une série de crises,

notamment l’évasion massive de détenus d’un centre pénitentiaire

attaqué par des gangs armés, entraînant la proclamation de l’état

d’urgence et d’un couvre-feu le 3 mars 2024.

Face à cette situation critique, l’ONU a renouvelé son appel au

déploiement d’une mission internationale sous l’égide du Kenya pour

tenter de restaurer la stabilité dans le pays.

Pourtant, les gangs continuent de sévir, contrôlant une grande partie du

territoire haïtien, notamment 80 % de la capitale, Port-au-Prince, où les

exactions, les meurtres, les viols et les enlèvements contre rançon sont

monnaie courante.

Parallèlement, Haïti doit faire face à des défis naturels, tels que les

séismes et les cyclones, qui ont souvent ravagé le pays.

Le dernier en date, un séisme survenu le 14 août 2021, a fait plus de 2000 victimes.

Aujourd’hui, le 22 mars 2024, Haïti continue de sombrer

dans le chaos, sans que la paix ne semble être à l’horizon.

Dans ce contexte d’incertitude et de désespoir, seuls les gangs

semblent régner en maîtres sur un pays qui oscille entre espoir et

désespoir. C’est donc avec une profonde gravité que nous abordons le

sujet dans ce numéro spécial du Weekend Africain.

Bonsoir !

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