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L’Union européenne a décidé de frapper fort et de surtaxer très fortement certains modèles de voitures électriques importés de Chine. Jusqu’à 48 % de droits de douanes au total. Bruxelles veut ainsi lutter contre le dumping chinois, la Chine subventionnant massivement ses industries. Mais Pékin promet déjà de riposter. Et en Allemagne, les constructeurs sont vent debout contre l’annonce de la Commission.

Le Sénégal est entré, mardi, dans le cercle fermé des pays producteurs d'hydrocarbures. La société australienne Woodside a annoncé avoir débuté l'exploitation du champs de Sangomar, au large des côtes. D'ici fin 2024, le Sénégal produira aussi du gaz. De quoi booster un peu plus encore la croissance. Le nouveau pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko s'en félicite, tout en réaffirmant vouloir revoir les contrats conclus avec des multinationales.

Le gouvernement français a fait savoir qu'il allait sortir son carnet de chèque pour sauver une partie des activités du groupe Atos, qui a aussi des contrats avec l'armée française. Le géant informatique est incontournable en France. Pas question donc de laisser une telle entreprise aux mains d'un pays étranger ou d'une entreprise étrangère. Atos dit avoir besoin d'1,1 milliard d'euros de liquidités pour son activité en 2024-2025.

Xi Jinping et Emmanuel Macron ont affiché leur entente cordiale et ont annoncé la signature de plusieurs contrats. Mais le soutien massif de Pékin au secteur des véhicules électriques est un important point de crispation pour les Européens.

La visite d'État de deux jours en France du président chinois Xi Jinping début mai laisse entrevoir beaucoup d'espoir quant aux retombées économiques. Elle a abouti sur une série de plusieurs accords commerciaux dans le domaine de l'énergie, des transports et de la finance. Pékin promet aussi d'ouvrir un peu plus son marché aux produits agricoles français. Paris va, de son côté, faciliter l'obtention de visas aux visiteurs chinois.

Quelque 180 chefs d'entreprises étaient rassemblés le 13 mai autour d'Emmanuel Macron pour la septième édition du sommet "Choose France" à Versailles. L'Élysée a annoncé un record cette année avec 15 milliards d'euros d'investissements pour 56 projets.