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    Qu'est-ce qu'un pulsar ?

    Qu'est-ce qu'un pulsar ?

    Le premier pulsar a été découvert en 1967, dans une constellation située à quelque 2 000 années-lumière du Soleil. En fait, les astronomes connaissaient ces objets célestes bien avant cette date, mais sans le savoir.
    En effet, les pulsars appartiennent à la catégorie des étoiles "à neutrons". Or ces dernières ont été décrites dès la fin des années 1930.
    Ces astres sont en quelque sorte les restes de l'effondrement gravitationnel de certaines étoiles très massives. Arrivées en fin de vie, elles explosent et deviennent des "supernovas".
    Sous l'effet de la gravitation, leur noyau, composé de neutrons, se comprime jusqu'à former un cœur extrêmement dense. Ces étoiles à neutrons sont donc, en quelque sorte, les cadavres d'étoiles mortes.
    Certaines de ces étoiles à neutrons deviennent des pulsars. Dans ce cas, le noyau très dense, auquel elles sont réduites, se met à tourner très vite. Et, tout en tournant, le pulsar diffuse dans l'espace des rayons radio et X.
    Il s'agit de brèves impulsions, émises de façon régulière. L'intervalle entre chaque rayonnement est très bref, mais peut varier, selon l'étoile concernée, de quelques millisecondes à plusieurs secondes.
    Le nom même qui a été choisi pour cet objet céleste exprime bien cette idée de pulsation. Il s'agit en fait d'une fausse impression, puisque ces pulsars brillent d'une manière continue. C'est la manière dont ces radiations sont émises qui donne le sentiment d'un rayonnement saccadé.
    Il existe cependant plusieurs sortes de pulsars. Certains tournent à une vitesse inimaginable, faisant parfois 1 000 tours par seconde. Ces pulsars sont souvent associés à une autre étoile que, du fait de leur intense attraction gravitationnelle, ils finissent par ralentir.
    De leur côté, les "magnétars" ou "magnétoiles", se distinguent, comme leur nom le laisse supposer, par l'intensité d'un champ magnétique surpuissant.
    Ce champ magnétique, qui se traduit par la diffusion d'ondes électromagnétiques, mobilise la plus grande partie de l'énergie de ces pulsars. Aussi tournent-ils beaucoup plus lentement, n'effectuant parfois qu'un tour toutes les 5 secondes.


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    • 2 min
    Pourquoi un miel turc rend « fou » ?

    Pourquoi un miel turc rend « fou » ?

    D'ordinaire, le miel est considéré comme une substance aux vertus curatives. Ainsi, il est recommandé d'en absorber en cas de toux ou de mal de gorge. Parmi les autres bienfaits qu'on lui attribue, figurent la protection contre les caries ou l'accélération de la cicatrisation.
    Mais il est au moins un miel qui n'améliore pas la santé de ceux qui le consomment. Au contraire, il la menace. Ce miel de printemps, récolté en Turquie, provient des fleurs de certaines espèces de rhododendrons.
    Leurs fleurs contiennent une puissante toxine. Le poison contenu dans ces fleurs est d'autant plus violent que, dans cette région de monoculture, les abeilles n'en ont pas d'autres à polliniser.
    Si on consomme ce miel en trop grande quantité, il peut donner des hallucinations. D'où sa réputation de produit qui rend "fou". Mais il peut aussi compromettre gravement la santé de celui qui l'absorbe.
    En effet, le gourmand pourrait rapidement se mettre à transpirer d'abondance et ressentir des nausées. Si elle n'est pas modérée, l'ingestion de ce produit peut également entraîner des vertiges, une faiblesse musculaire, de la tachycardie et même la mort dans les cas les plus graves.
    Dans l'Antiquité, on se servait d'ailleurs de ce "miel fou" pour rendre les soldats ennemis plus vulnérables. Experte en matière de poisons, Agatha Christie fait même de ce miel de rhododendrons l'arme du crime, dans l'un de ses romans.
    Mais les vertus de ce miel turc sont aussi bien connues. C'est d'ailleurs pourquoi sa culture et sa récolte ne sont pas interdites. Le tout est de bien savoir le doser.
    Pris en toute petite quantité, ce miel ralentirait le rythme cardiaque et la pression artérielle. Certains en conseillent donc l'usage aux personnes souffrant d'hypertension.
    Dans un autre domaine, le "miel fou" est considéré comme une forme d'aphrodisiaque, qui stimule les performances sexuelles. Beaucoup d'hommes d'un certain âge achètent donc ce miel, même s'il coûte cher. Il se vend en effet à plus de 50 euros le kilo.

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    • 1 min
    Quels sont les objets abandonnés sur la Lune ?

    Quels sont les objets abandonnés sur la Lune ?

    Entre 1969 et 1972, douze hommes ont marché sur la Lune. Après avoir accompli leur mission, ils ont laissé un certain nombre d'objets sur le sol lunaire. Le but était de ne pas alourdir le voyage de retour en emportant des objets sans grande utilité. La NASA en a même dressé la liste.
    On y trouve surtout des appareils ayant servi aux astronautes. On notera ainsi la présence de caméras, avec leurs batteries, d'instruments de géologie ou encore de magnétomètres, qui permettent de mesurer la puissance et la direction d'un champ magnétique.
    Les astronautes ont également abandonné sur place plusieurs rétro-réflecteurs, des appareils permettant de mesurer avec précision la distance de la Terre à la Lune.
    Mais bien d'autres choses dorment sur la Lune. En fait, les astronautes y ont laissé un véritable bric-à-brac. La NASA a en effet répertorié pas moins de 809 objets laissés sur le sol lunaire, ce qui représente environ 180 tonnes.
    Parmi eux, on trouve de tout. Si un voyageur venu de l'espace venait à visiter notre satellite, il pourrait ramasser, en plus de divers instruments, une épingle à cravate, des coupe-ongles ou encore une Bible.
    Les prochains astronautes à marcher sur le sol lunaire pourront également voir le portrait de famille d'un de leurs devanciers. Comme aucun vent ne souffle à la surface de la Lune, cette photographie est restée là où on l'a posée, de même qu'une plume, dont on s'est servi pour faire une expérience. On le voit, un véritable inventaire à la Prévert !
    On pourrait y ajouter d'autres objets non moins insolites. On peut notamment citer des balles de golf, une spatule, des drapeaux ou encore des hamacs. Sans compter les poches d'urine et près de 100 sacs remplis d'excréments, laissés sur la Lune par les astronautes ayant participé aux six vols habités.
    Par ailleurs, les débris de modules spatiaux lancés par diverses agences spatiales sont toujours éparpillés sur le sol de la Lune. Ces objets gardent encore une utilité, les scientifiques songeant à étudier la manière dont se comportent les matériaux qui les composent.

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    • 2 min
    Quel animal serait le dernier à survivre en cas de fin du monde ?

    Quel animal serait le dernier à survivre en cas de fin du monde ?

    La Terre a déjà connu des épisodes tragiques, au cours desquels la vie a paru menacée. On se souvient ainsi de l'extinction des dinosaures, survenue voilà 65 millions d'années.
    Mais la crise du Permien-Trias, il y a environ 252 millions d'années, fut encore plus grave. Provoquée par l'éruption d'un supervolcan ou des impacts de météorites, elle se traduit par la disparition des trois quarts des animaux terrestres et de la quasi-totalité des espèces marines.
    Si un épisode aussi dramatique survenait aujourd'hui, ou une guerre nucléaire, quel serait le dernier animal à survivre ?
    Si l'on en croit les films et les récits de science-fiction, l'espèce humaine serait la plus résistante. Son ingéniosité et sa technologie lui permettraient de survivre à de telles catastrophes.
    Or un tel scénario appartient plus à la fiction qu'à la réalité. En effet, les hommes ne pourraient résister aux conséquences d'une guerre nucléaire ou aux effets de la formidable explosion d'une supernova trop proche de la Terre.
    Il existe cependant un animal capable de survivre à de tels événements. Ce n'est pas le cafard, pourtant très résistant. L'animal en question est encore plus petit, et il ne cesse de provoquer l'étonnement des scientifiques.
    Ce curieux animal, dont les huit pattes se terminent par des griffes, s'appelle le tardigrade. Il mesure entre 0,1 millimètre et un peu plus d'un millimètre. À vrai dire, cet "ourson d'eau" microscopique, comme on le surnomme aussi, était déjà connu pour pouvoir s'adapter à des conditions extrêmes.
    En effet, le tardigrade est capable de supporter des températures allant de -272°C à 150°C. Il peut aussi résister à des pressions s'élevant jusqu'à 6 000 bars et vivre sans eau.
    C'est pourquoi on trouve ce champion de la survie dans les profondeurs de l'océan comme sur les plus hauts sommets de l'Himalaya. Aussi le tardigrade a-t-il toutes les chances de vivre bien plus longtemps que les hommes.
    D'après les scientifiques, seule l'extinction du Soleil, qui entraînera la disparition de l'atmosphère terrestre, pourrait avoir raison de lui.

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    • 2 min
    Pourquoi les aurores boréales réduisent la consommation d'énergie ?

    Pourquoi les aurores boréales réduisent la consommation d'énergie ?

    Les aurores boréales produisent dans le ciel des voiles lumineux, dont l'aspect coloré et chatoyant réjouit le regard. Elles proviennent de la collision entre des particules émises par le Soleil, chargées de protons et d'électrons, et les gaz composant l'atmosphère terrestre.
    Ce vent solaire, comme l'appellent les scientifiques, est guidé par le champ magnétique terrestre vers les deux pôles, où se produisent ces phénomènes. On les nomme donc aurores "boréales" si elles se manifestent vers le pôle Nord, et aurores "australes" si elles se forment dans l'hémisphère Sud. On peut aussi les désigner du terme générique d'"aurores polaires".
    Mais les aurores boréales ne sont pas seulement un spectacle pour ceux qui ont le privilège de les voir. Elles sont aussi très utiles.
    Grâce aux aurores boréales, en effet, les habitants des contrées les plus septentrionales de l'Europe verraient leur facture énergétique baisser.
    C'est notamment le cas des Finlandais, qui n'habitent pas si loin du cercle polaire. D'après les calculs d'un chercheur finlandais, les aurores boréales permettraient aux habitants de réduire de près de 15 % leur note d'électricité. Une aubaine en ces temps où, dans ces pays comme dans les autres, les prix de l'énergie ne cessent de grimper.
    Selon ce scientifique, les aurores boréales ornant le ciel de Finlande permettraient d'économiser environ 600 gigawattheures, soit ce que consomment, chaque mois, 330 000 ménages finlandais pour se chauffer.
    De fait, elles réchauffent l'atmosphère. L'apparition des aurores boréales se traduit en effet par la production d'oxydes nitriques, qui détruisent l'ozone de la haute atmosphère.
    Or ce gaz joue un rôle essentiel dans la régulation de la température. En effet, la destruction d'une quantité suffisante d'ozone renforce l'action du vortex polaire, un vent qui maintient l'air froid en altitude. Il s'ensuit alors un notable réchauffement des pays concernés.
    En permettant de mieux comprendre les modalités d'apparition des aurores boréales, et leur rôle dans la régulation des températures, les travaux de ce chercheur, et d'autres équipes de scientifiques, pourraient inciter à une meilleure planification de la production et de la consommation d'énergie.


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    • 1 min
    Quelles sont les ressources exploitables sur la Lune ?

    Quelles sont les ressources exploitables sur la Lune ?

    La Lune est pour l'instant un lieu d'observation pour les astronomes. Ils y puisent de précieuses informations, notamment sur la formation de la Terre et de son satellite.
    Mais elle pourrait devenir, dans un proche avenir, une véritable zone d'exploitation. Plusieurs pays ont en effet adopté des lois permettant aux sociétés privées d'exploiter les ressources lunaires. Car notre satellite n'en manque pas et elles commencent à intéresser sérieusement les entreprises.
    La première d'entre elles est l'hélium-3, un gaz léger que les vents solaires y ont amassés. Du fait de son champ magnétique, qui la protège de ces interférences, l'hélium -3 est très peu présent sur Terre.
    Les spécialistes estiment qu'environ 100.000 tonnes de ce gaz dormiraient à la surface de notre satellite. Or il est indispensable pour faire fonctionner les réacteurs à fusion nucléaire.
    Pour recueillir l'hélium-3, il faudrait cependant faire chauffer la roche lunaire et récupérer le gaz qui s'en échapperait alors. Une manne pour les industriels, peu désireux d'acheter un gaz qui, en raison de sa rareté sur Terre, vaut environ 16 millions de dollars le kilo.
    Mais la Lune abrite d'autres ressources, à commencer par l'eau. Plus d'un milliard de tonnes d'eau se seraient amassées, sous forme de glace, dans les secteurs les plus sombres, et donc les plus froids, de notre satellite.
    Les industriels n'ont pas l'intention d'utiliser cette eau telle quelle. Après avoir fait fondre la glace, et purifié l'eau obtenue, ils veulent fabriquer de l'hydrogène liquide et du peroxyde d'hydrogène, des carburants utilisés pour les fusées.
    Ce carburant serait stocké dans des stations en orbite, où les vaisseaux viendraient se ravitailler. Ainsi, ils ne seraient plus obligés, au départ de la Terre, d'embarquer tout le carburant nécessaire à la mission.
    Ces réserves d'eau pourront aussi alimenter de futures bases lunaires. Ce qui représente une économie notable si l'on se souvient qu'un litre d'eau envoyé sur la Lune depuis la Terre coûte, du fait de l'énergie nécessaire à son transport, environ 10 000 euros.
    Quant à savoir comment sera réglée l'attribution de ces ressources lunaires, c'est une autre question.

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    • 1 min

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