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Alors qu'on frôle les 35.000 palestiniens tués et que la guerre entre dans son 7ème mois, Emmanuel Macron signe une tribune notamment dans le journal Le Monde pour exiger le respect des résolutions de l’ONU et un cessez le feu à Gaza. Texte cosigné par son homologue Egyptien Al Sissi et par le roi Abdallah 2 de Jordanie. Avec quelle chance d'aboutir ?

Il y a 30 ans les Tutsis du Rwanda étaient massacrés à coup de machette ou de gourdin dans le dernier génocide du 20ème siècle, il a fait près d’un million de morts. La tragédie a duré 100 jours, soit 10.000 morts chaque jour. "La France aurait pu l'arrêter" vient d'estimer Emmanuel Macron qui brise là un tabou.

Le conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution sur Gaza. Pour la première fois depuis le mois d'octobre, l'ONU exige un cessez-le-feu immédiat et la libération de tous les otages. Les Etats-Unis se sont abstenus, si bien que la résolution a été adoptée. 14 voix pour dont la France et une seule abstention. Le Hamas dit banco mais les israéliens sont furieux.

Le ton n'en finit plus de monter entre Paris et Moscou. Le vice-président du Parement Russe promet de "tuer tous les soldats français" s'ils s'aventuraient sur le sol Ukrainien. A Paris, le chef d’État Major de l'Armée de Terre, le général Pierre Schill, affirme que l'Armée de Terre "se tient prête" et pourrait aligner 20.000 hommes. Sommes nous vraiment en capacité de faire face aux troupes de Poutine ?

Emmanuel Macron a brisé un tabou, celui de l’envoi de troupes au sol en Ukraine : « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui (….) mais rien ne doit être exclu » a dit le chef de l'Etat à l'issue d'un sommet à l'Elysée sur l'aide à l'Ukraine. Son idée a aussitôt fait flop, la plupart des autres pays européens la rejettent. Emmanuel Macron voulait faire planer une incertitude menaçante sur la Russie. Il obtient l'effet inverse.

La France dénonce les Fake News de "Portal Kombat", la galaxie de sites pilotés par la Russie pour tenter de répandre des fausses nouvelles. Alerte donnée par le ministre des Affaires Etrangères en personne, Stéphane Séjourné. Les autorités ont repéré des dizaines de sites qui diffusent de fausses informations favorables à la Russie et défavorable à la politique française.