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Le POD. - Épisode 2 - Une enquête pas comme les autres - Le Canon sur la Tempe Le POD - le coup de cœur de Phil

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Armand Vaquerin, vous connaissez ? Moi, non. Ce n’est pas parce que je suis Briviste que je dois m’intéresser au rugby. Et pourtant maintenant, cet Armand Vaquerin, je le connais ou du moins je connais sa sombre histoire. Au début, on se demande ce que l’on fait là. Un dialogue aux parfums chantants du Sud. On ressent un brin d’hésitation dans les premiers échanges qui donnent un côté encore plus naturel à l’histoire. Dès lors, on se laisse emporter par la voix d’Alexandre qui mène une enquête apparemment au sein de sa propre famille sur la mort d’un rugbyman biterrois. Est-ce un fait divers ou alors est-ce une histoire où tout est inventé ? En lisant la description, il aurait été très facile de le savoir. Mais combien sommes-nous à vraiment lire les descriptifs ? Une grande partie des auditeurs ne le font pas. Ils consomment des podcasts en cherchant la perle rare et regardent la jaquette et le titre avant de se décider à cliquer. Ensuite, on se laisse bercer par les sons, les voix, l’ambiance. Ce qui est certain dans ce podcast, c’est que l’on entre dans l’histoire immédiatement. Alexandre Mognol jongle avec les enregistrements et les agence de belle manière. Entretiens, Skype, téléphone, entrecoupés d’ambiances musicales bien positionnées. C’est un peu comme si nous partagions l’enquête à ses côtés dans sa chambre et auprès de sa famille dont tous les membres semblent bien connaître le joueur de rugby. Et c’est ce qui est original dans cette série : un journaliste qui mène l’enquête au sein de sa propre famille en se servant de leurs relations pour en savoir plus sur la mort de l’homme qui a sans doute marqué la ville de Béziers à jamais. Ce n’est pas tout le monde qui peut faire ça. Concours de circonstances ou destin, avoir passé son enfance autour de cette histoire, être devenu journaliste et revenir 25 ans après les faits auprès de ses proches pour en savoir plus n’est vraiment pas banal. Peut-être même que l’envie de savoir a orienté inconsciemment Alexandre Mognol vers une carrière d’investigateur. Quoi qu’il en soit, c’est une sacrée enquête et un travail de plus d’un an que nous propose Alexandre Mognol et qui retracent les questionnements, les souvenirs effacés, les réflexions, les omissions, les non-dits, les suppositions et au final certains détails qui chamboulent toute l’enquête. Sans savoir comment cela a été produit, on imagine facilement le travail d’un seul homme multicompétent, qui vit l’enquête, enregistre, mixe, compose, produit, structure son podcast au fur et à mesure de l’enquête. Une série à écouter.
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Armand Vaquerin, vous connaissez ? Moi, non. Ce n’est pas parce que je suis Briviste que je dois m’intéresser au rugby. Et pourtant maintenant, cet Armand Vaquerin, je le connais ou du moins je connais sa sombre histoire. Au début, on se demande ce que l’on fait là. Un dialogue aux parfums chantants du Sud. On ressent un brin d’hésitation dans les premiers échanges qui donnent un côté encore plus naturel à l’histoire. Dès lors, on se laisse emporter par la voix d’Alexandre qui mène une enquête apparemment au sein de sa propre famille sur la mort d’un rugbyman biterrois. Est-ce un fait divers ou alors est-ce une histoire où tout est inventé ? En lisant la description, il aurait été très facile de le savoir. Mais combien sommes-nous à vraiment lire les descriptifs ? Une grande partie des auditeurs ne le font pas. Ils consomment des podcasts en cherchant la perle rare et regardent la jaquette et le titre avant de se décider à cliquer. Ensuite, on se laisse bercer par les sons, les voix, l’ambiance. Ce qui est certain dans ce podcast, c’est que l’on entre dans l’histoire immédiatement. Alexandre Mognol jongle avec les enregistrements et les agence de belle manière. Entretiens, Skype, téléphone, entrecoupés d’ambiances musicales bien positionnées. C’est un peu comme si nous partagions l’enquête à ses côtés dans sa chambre et auprès de sa famille dont tous les membres semblent bien connaître le joueur de rugby. Et c’est ce qui est original dans cette série : un journaliste qui mène l’enquête au sein de sa propre famille en se servant de leurs relations pour en savoir plus sur la mort de l’homme qui a sans doute marqué la ville de Béziers à jamais. Ce n’est pas tout le monde qui peut faire ça. Concours de circonstances ou destin, avoir passé son enfance autour de cette histoire, être devenu journaliste et revenir 25 ans après les faits auprès de ses proches pour en savoir plus n’est vraiment pas banal. Peut-être même que l’envie de savoir a orienté inconsciemment Alexandre Mognol vers une carrière d’investigateur. Quoi qu’il en soit, c’est une sacrée enquête et un travail de plus d’un an que nous propose Alexandre Mognol et qui retracent les questionnements, les souvenirs effacés, les réflexions, les omissions, les non-dits, les suppositions et au final certains détails qui chamboulent toute l’enquête. Sans savoir comment cela a été produit, on imagine facilement le travail d’un seul homme multicompétent, qui vit l’enquête, enregistre, mixe, compose, produit, structure son podcast au fur et à mesure de l’enquête. Une série à écouter.
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