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Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

Radio légumes & Cie Bertrand Dumont

    • Leisure

Le balado consacré à la culture et à l’entretien des plantes comestibles

    Les changements climatiques au jardin comestible : impacts et solutions

    Les changements climatiques au jardin comestible : impacts et solutions

    /*! elementor - v3.22.0 - 17-06-2024 */

    .elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-stacked .elementor-drop-cap{background-color:#69727d;color:#fff}.elementor-widget-text-editor.elementor-drop-cap-view-framed .elementor-drop-cap{color:#69727d;border:3px solid;background-color:transparent}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap{margin-top:8px}.elementor-widget-text-editor:not(.elementor-drop-cap-view-default) .elementor-drop-cap-letter{width:1em;height:1em}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap{float:left;text-align:center;line-height:1;font-size:50px}.elementor-widget-text-editor .elementor-drop-cap-letter{display:inline-block} Selon la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Les changements de climat sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui vient s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. Ils sont donc, en très grande partie causée, par les activités humaines.Les gaz à effets de serre sont le dioxyde de carbone ou gaz carbonique, le fameux CO2, le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote(N2O). La vapeur d’eau joue aussi un rôle.On sait aujourd’hui que les effets des changements climatiques sur la nature, notamment parce qu’ils surviennent très rapidement, ont des conséquences pour l’humanité et donc pour le jardinier. On constate :* Une hausse des températures qui modifie en profondeur le fragile équilibre climatique;* Un accroissement de nombre de tempêtes plus violentes et plus fréquentes, susceptibles de provoquer des inondations et des glissements de terrain;* Une intensification des sécheresses qui entraîne un appauvrissement des sols;* Un réchauffement et une montée des océans provoqués par la fonte des calottes glaciaires. Les océans absorbent le dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère, ce qui les rend plus acides, mettant en danger la vie marine;* Une perte de biodiversité, conséquence de l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.Tous ces incidents ont une influence sur la manière de cultiver un jardin comestible.Les changements climatiques, et c’est déjà commencé, se traduiront pour les populations par :* Des pénuries alimentaires, et donc une hausse des coûts des aliments;* Une augmentation des risques pour la santé, en particulier une intensification des maladies et une recrudescence des épidémies;* Une progression de la pauvreté et le déplacement de millions de personnes qui fuiront inondations, sécheresses et conditions impropres à la vie.Plus spécifiquement, les jardiniers subiront les impacts des vagues de chaleur, de températures parfois plus basses que les moyennes saisonnières, une pluviométrie changeante allant de la sécheresse à l’inondation, des coups de vent, des orages, des tempêtes, etc., plus forts et plus nombreux que dans les moyennes saisonnières. Les jardiniers devront donc adapter leurs pratiques afin de minimiser ces impacts.La relation entre la production de nourriture et les changements climatiques peut être positive. Il y a plus de gaz carbonique, à la base de la photosynthèse, dans l’air. Les plantes peuvent donc en absorber davantage. Il y a une plus grande production de vapeur d’eau, ce qui peut réguler les températures.Par contre, il y a des effets négatifs si on :* Utilise de la machinerie à essence qui produit du CO2;* Pratique le labour qui émet du dioxyde de carbone ainsi que du protoxyde d’azote;* Laisse un sol compacté ou inondé, ce qui rejette du méthane et du protoxyde d’azote;* Épands des engrais azotés de synthèse dont la production émet du protoxyde d’azote.On pourrait penser que, plus de CO2, c’est vraiment mieux. Toutefois, il y a des limites à cette absorption. Elle est différente se

    • 24 min
    Un bon paillis est uniquement organique

    Un bon paillis est uniquement organique

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    Il existe une certaine confusion sur le terme paillis. On voit souvent que le paillis peut être organique, minéral ou synthétique. Or, il n’en est rein.En fait, le malentendu vient de l’utilisation, en particulier en France, du mot mulch qui, en anglais, regroupe tous les types de recouvrements décoratifs. Pour comprendre, retrouver le vrai sens et la vraie utilité du paillis, il faut remonter le temps.Une bonne définition du paillage peut être libellée ainsi : « une technique qui consiste à étendre sur le sol un matériau organique qui va, à plus ou moins long terme, se décomposer ». Selon le Littré, un dictionnaire français publié à la fin du XIXe siècle, le paillis est une « Couche de litière courte ou de fumier non composté, épaisse de 1 ou 2 doigts, que l’on étend sur les planches du jardin avant ou après les avoir plantées ». Le même ouvrage indique que ce mot est issu du mot paille et du suffixe -age qui signifie l’action.Si le mot paille vient du fond primitif issu du latin tardif palea qui signifie tige sans grain, il prend sa forme actuelle au XIe siècle. On trouve le mot paillis au XIIIe siècle, et le mot pailler qui donnera le mot paillage en 1835. Comme on le voit ici, pas question de quelconques produits minéraux ou synthétiques. Les paillis sont bel et bien des matériaux qui se décomposent, donc des matières organiques. Leurs avantages et leurs inconvénients sont intimement reliés à cet état.Les avantages des paillis sont nombreux, les paillis :* Protègent le sol contre érosion, le lessivage des éléments nutritifs et la lixiviation;* Préviennent la battance, le tassement et la compaction;* Améliorent la porosité, ce qui facilite l’infiltration des excès d’eau;* Évitent la stérilisation des premiers centimètres de sols par les rayons du soleil;* Assurent la stabilité du taux d’humidité et retiennent l’eau dans le sol en été grâce à l’humus et dans certains cas la présence de mycélium;* Apportent de la matière organique au sol et à la vie du sol;* Améliorent de la vie du sol en abritant et en nourrissant les organismes qui y vivent;* Fournissent des éléments nutritifs lors de leur décomposition;* Régularisent la température;* Diminuent l’évaporation, ce qui est favorable aux microorganismes du sol, la faune et la flore, qui préfèrent les sols plutôt humides (mais non détrempés);* Modifient le pH et augmentent la capacité d’échange des cations (CEC) par le stockage de l’humus et de lignine à long terme;* Évitent que les éclaboussures sur le feuillage des plantes lors des pluies, ce qui réduit les risques de contamination par des maladies;* Réduisent la présence des herbes spontanées.Il existe quelques inconvénients. Ceux-ci varient selon le type de paillis et les conditions de culture. Les paillis ne sont pas adaptés au semis direct, car le matériau doit être temporairement déplacé puis remis en place pour préparer le sol. Ils sont aussi mal adaptés lors de l’utilisation d’engrais granulaires ou en poudre. Il nécessite plus de travail. Au printemps, un paillis peur ralentir le réchauffement du sol. Parfois ils attirent les limaces et les rongeurs. En cas de mauvaise décomposition, cela peut créer des problèmes.Pour bien se décomposer, les paillis ont besoin d’air, d’eau, de carbone, d’azote et des organismes du sol.La faim d’azote est un phénomène naturel aussi appelé « vol » d’azote. Durant la première étape de la dégradation de la matière organique,

    • 40 min
    À la découverte de légumes rares ou oubliés

    À la découverte de légumes rares ou oubliés

    Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.































    L’amaranteHaute de 60 cm à 1 m, elle a un feuillage vert ou rouge, avec des pannicules denses érigés ou retombants. Les parties consommées sont les graines qui contiennent de nombreuses vitamines. Cette plante se cultive comme une plante annuelle de plein soleil. Elle s’adapte à tous les types de sols et à des sécheresses passagères.































    L’arrocheCette plante a des tiges peu ramifiées qui portent des feuilles vertes ou pourpres. Elle s’élève à 1,20 m. Les jeunes feuilles, crues ou légèrement cuites, peuvent être consommées toute la saison. L’arroche se cultive comme une plante annuelle de plein soleil. Elle s’adapte à tous types de sols, frais et bien drainés.































    La capucine tubéreuseAussi connu sous le nom de mashua au Pérou et en Équateur, c’est une plante grimpante aux petites fleurs tubulaires rouge orange tardives. Elle peut pousser jusqu’à 2 m de haut. Les parties consommées sont les tubercules surtout blancs, mais aussi rouges, jaunes ou violacées. Cette plante annuelle aime les sols riches et moyennement humides.































    Le chénopode géantC’est une plante érigée buissonnante à feuilles vertes et pousses colorées. Elle culmine de 1 à 1,5 m. Les parties consommées sont les feuilles tendres toute la saison et les fleurs. Cette plante annuelle de plein soleil s’adapte à tous les sols et résiste à la sécheresse passagère.































    Le chervisC’est une plante au feuillage vert, et aux fleurs blanches, qui peut pousser jusqu’à 1,5 à 2 m de haut. Les parties consommées sont les racines, longues et effilées, beiges. Elles ont un goût de céleri-rave et de panais. Cette plante vivace (zone 4) pousse du soleil à la mi-ombre. On replante quelques parties de racines après arrachage à l’automne. Le chervis préfère les sols riches et toujours frais.































    Le chou marinC’est une plante de 50 à 70 cm de haut aux grandes feuilles bleutées. Les jeunes pousses tendres sont les parties consommées. Ce chou se cultive comme une plante annuelle de plein soleil. Il préfère un sol plutôt riche et des arrosages modérés.































    Le concombre citronLe plant ressemble à un plant de concombre. C’est donc un grimpant qui peut monter de 1 à 2 m.

    Les mûres des jardins et les gojis

    Les mûres des jardins et les gojis

    Les mûres des jardinsElles sont originaires de l’hémisphère nord. Elles sont cueillies depuis le Néolithique, il y a donc de 5 à 6 000 ans en Europe. Elles le sont aussi depuis très longtemps sous leurs formes indigènes par les Autochtones en Amérique du Nord.Ce sont des arbustes dont la hauteur et la largeur varient de 1 à 2 m selon la variété. Les fruits sont composés de dizaines de petites boules. Il existe seulement 5 variétés, toutes à fruits noirs. Ceux-ci sont juteux, sucrés et légèrement acidulés.Les mûres des jardins sont des sources d’antioxydants très élevés. Elles sont riches en fibres alimentaires. Ce sont de bonne source de manganèse, potassium, phosphore et vitamine C et des sources de cuivre et de fer.Il faut compter de 2 à 3 ans pour obtenir une première récolte abondante. La longévité est de 10 à 15 ans. Ce sont des plantes autofertiles de zone 4 que l’on place du soleil à l’ombre légère. Ces plantes gourmandes et moyennement assoiffées aiment un sol meuble, riche et bien drainé. Ce sont des arbustes drageonnant faciles à cultiver.On plante, entretien et taille les mûres des jardins comme les framboisiers. Écoutez le balado : Un fruit au naturel : la framboise.On peut cultiver les mûres des jardins en association avec les bleuets, les ciboulettes, les fraises, les haricots nains, la mélisse, la menthe, les pois et les raisins.Les insectes ravageurs sont : anneleurs, mineuses des ronces, bytures du framboisier, tenthrèdes du framboisier, nitidules, rhizophages du framboisier et drosophile à ailes tachetées.Les maladies : rouille orangée, anthracnose, tumeur du collet, pourriture des fruits, blanc, brûlure des dars et flétrissure verticilienne.On récolte les fruits quand ils sont bien mûrs. Ils ont alors atteint leur pleine couleur et ils se détachent de la tige sans effort. Ils ne mûrissent plus après la cueillette.On les utilise en sirop, en gelée, en coulis, pour les boissons frappées et dans les desserts. Pour les conserver, on peut les congeler ou les cuisiner en confiture.Les gojisOriginaire d’Asie, on cultive les gojis depuis plus de 3 000 ans en Chine et au Japon. Dans ces contrées, on les nomme fruits du sourire, fruits du bonheur et fruits de la jeunesse éternelle.Ce sont de petites baies rouges, allongées, qui ressemblent à des piments miniatures. Ils sont acidulés et légèrement sucrés. Ce sont de très importantes sources d’antioxydants. Les fruits renferment 18 sortes d’acides aminés, 21 oligoéléments, du bêta-carotène, du calcium, des protéines, des vitamines B1, B2, B6, C et E. Séchées ils sont riches en fibres alimentaires, en vitamine C et en fer.Il existe 4 variétés vendues en pépinières qui ont toutes une hauteur de 2 m et une largeur de 2,5 m.Autofertile, la mise à fruits des gojis a lieu au bout de 3 à 4 ans. La longévité est 15 à 20 ans.

    Des alliés fort utiles

    Des alliés fort utiles

    Des insectes, des acariens et de petits animaux permettent de contrôler la présence des insectes ravageurs.Tous les insectes et les acariens ne sont pas nuisibles. Sur les 950 000 espèces d’insectes connus, il y en aurait de 8 à 10 fois plus selon les experts, seul 0,05 % est des ravageurs. Ce sont donc entre 450 et 500 espèces nuisibles et près de 949 500 espèces qui sont potentiellement des alliées.Les insectes bénéfiques que l’on devrait favoriser sont ceux qui sont indigènes. Ils sont adaptés aux conditions environnementales du territoire et à la végétation indigène.Quelques exemples d’insectes indigènes bénéfiques et les insectes qu’ils contrôlentInsectes bénéfiquesStadeInsectes contrôlésMouches à longues pattesLarves et adultesNombreux autres insectes et petits arthropodes, dont les acariensChrysopesLarvesPucerons et autres insectes à corps mouHémérobesLarves et adultesPucerons, acariens et divers arthropodes à corps mouCarabesLarves et adultesArthropodes à corps mou, y compris des insectes, des vers de terre et des escargotsLycoses ou araignées-loupsAdultesInsectes et autres arthropodesPunaises anthocoridesAdultesŒufs et larves de lépidoptères, pucerons, acariens, psylles, thrips, cochenilles et altisesPunaises miridesLarves et adultesPucerons et acariens et lépidoptères immaturesPunaises réduvesLarves et adultesAutres arthropodes et parfois vertébrésLa biodiversité est toujours la meilleure stratégie pour favoriser leur présence. De plus, la plantation de plantes indigènes est favorable puisque les insectes bénéfiques indigènes fréquentent uniquement ou préfèrent ce type de plantes.Quelques exemples de plantes indigènes qui attirent les insectes utiles.ArbresÉrable à sucre, frêne, hêtre à grandes feuilles, prunier tardif, sorbier plaisantArbustesAmorphe buissonnante, andromède glauque, aronie à fruits noires, cassandre caniculé, ceanothe d’Amérique, chèvrefeuille du Canada, cornouiller stolonifère, diervillée chèvrefeuille, hamamelis de Virginie, houx verticillé, kalmia à feuilles d’andromède, kalmia à feuilles étroites, némopanthe mucroné, noisetier à long bec, prunier de Pennsylvanie, quatre-temps, raisin d’ours, shépherdie du Canada, sumac aromatique, thé du LabradorPlantes grimpantesBourreau des arbres, clématite de Virginie, vigne des rivages, vigne viergePlantes herbacéesActée rouge, ancolie du Canada, apocyne à feuilles d’androsème, armoise des champs, asclépiade de Syrie, asclépiade rouge, asclépiade tubéreuse, aster ponceau, aster à ombelles, aster de Nouvelle-Angleterre, bermudienne, campanule à feuilles rondes, clintonie boréale, coptide du Groenland, corydale toujours verte, cypripède soulier, épigée rampante, épilobe à épis, eupatoire maculée, hélénie d’automne, heliopsis faux heliante, hudsonie tomenteuse, immortelle de Virginie, impatiente du Canada, iris de Virginie, iris versicolore, liatris à épis, lobélie cardinale, maianthème du Canada, mertensia de Virginie, mitrelle nue, monarde fistuleuse, monotrope uniflore, orchidée des marais, penstémon hirsute, pigamon pubescent, pissenlit tuberculé, podophylle pelté, populage des marais, pyrole à une fleur, ronce pubescente, sabline dressée, sabot-de-la-Vierge, saxifrage paniculée, symplocarpe choux-puant, tiarelle cordifoliée, verge d’or rugueuse, verge-d’or faux-ptarmica, vergerette annuelle, zizia doréOn peut aussi attirer les insectes utiles en favorisant la biodiversité des cultures et des espèces. Les murs en pierres sèches sont aussi des refuges pour nombre de ces insectes. En laissant sur place les fleurs et les tiges séchées, ainsi que le bois mort on leur procure des abris.Les oiseaux sont parfois des alliés, parfois des concurrents. Au printemps, les oiseaux insectivores sont des alliés : ils mangent les chenilles et les vers d’insectes ravageurs. Une fois les légumes-fr

    • 32 min
    Une maladie des crucifères, la hernie du chou

    Une maladie des crucifères, la hernie du chou

     Cette émission est une présentation de Bionik, une gamme d’engrais et de composts certifiés 100 % biologiques et produits au Québec.

















    La hernie du chou, aussi connue sous le nom de hernie des crucifères, est une maladie du système racinaire dont il est très difficile de se débarrasser.Elle se manifeste par des symptômes de chlorose, par la décoloration puis le jaunissement des feuilles et finalement par le flétrissement de la plante.Elle est difficile à détecter, car, avant l’apparition des symptômes aériens, la maladie peut déjà avoir contaminé considérablement les racines.La maladie se manifeste par des racines laineuses et hypertrophiées. On peut y voir des excroissances, d’où le nom de « hernies », sur les racines principales et sur le collet.La hernie des crucifères s’attaque principalement aux choux pommés, aux choux chinois et aux choux de Bruxelles. Elle peut aussi infester les choux-raves, les choux frisés, les choux-fleurs, les brocolis, les rutabagas, les navets et les radis. Les herbes spontanées de la famille des crucifères peuvent aussi être attaquées.La hernie du chou vie dans le sol où, au printemps, elle infeste les jeunes plants. Après une infestation secondaire, elle attaque les plants matures. Les spores peuvent survivre plus de 18 ans en attendant de trouver des racines de plantes hôtes pour germer.Les conditions idéales pour le développement de la hernie du chou sont un sol acide ayant un pH inférieur à 7 et plus particulièrement ceux inférieurs à 6, des températures comprises entre 19 et 23,5 °C et une forte humidité du sol.Les vecteurs de propagation sont la terre, l’eau, les chaussures, les outils et les herbes spontanées.On prévient la hernie du chou en évitant les excès d’eau et en améliorant le drainage du sol si nécessaire. Si le sol a un pH est inférieur à 6, on apporte des amendements calcaires, tels que de la chaux dolomitique. On supprime les herbes spontanées de la famille des brassicacées et on nettoie les outils et les chaussures pour éviter de contaminer le sol sain. Il est avisé d’allonger les rotations, idéalement jusqu’à 7 ans. Cultivez des plantes pièges, comme le coquelicot ou la capucine, qui déclenchent la germination des spores, mais sans infester la plante est aussi à considérer.Il est très difficile de contrôler les hernies des crucifères lorsqu’elle apparaît. En cas d’infestation, la seule solution est d’éliminer et de brûler les plants atteints. On ne devrait jamais les mettre dans le compost. En cas de grosses infestations, on limite ou on arrête la culture de plantes de la famille des crucifères durant que...

    • 14 min

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