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    CO2 : les plans des États insuffisants pour l’éliminer ?

    CO2 : les plans des États insuffisants pour l’éliminer ?

    Chaque année, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) mesure l'écart entre les engagements pris par les États pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et ce qui serait nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Les spécialistes parlent d'« Emissions Gap », et une équipe internationale de chercheurs a décidé d'entrer dans les détails et d'appliquer le même principe de mesure à l'élimination du dioxyde de carbone (CO2) de notre atmosphère.
    Certains attendent en effet beaucoup des méthodes d’élimination du CO2, pour certaines naturelles comme la reforestation, ou artificielles comme la capture de CO2. Mais d’après l’avis de chercheurs publiés dans la revue Nature Climate Change, les je cite, « les méthodes d'élimination du dioxyde de carbone ont certes un rôle vital à jouer pour atteindre le zéro net et limiter les impacts du changement climatique, mais leur rôle qui restera modeste » fin de citation. Actuellement, ces méthodes permettent d'extraire 3 milliards de tonnes de carbone de notre atmosphère chaque année. Mais d’après les chercheurs, les objectifs affichés par les États pourraient mener, d'ici 2030, à une augmentation des absorptions annuelles de carbone d'un maximum de 500 millions de tonnes, seulement… Sauf que les scientifiques estiment que le scénario de limiter le « réchauffement climatique à 1,5 °C avec expansion rapide des énergies renouvelables et la réduction des émissions fossiles » demanderait plutôt une augmentation de... 5,1 gigatonnes ! Même dans un scénario qui verrait la demande mondiale d’énergie chuter, l’augmentation des capacités d'élimination du CO2 ne suivrait pas.  
    Pour les scientifiques, certaines méthodes d'élimination du carbone ont des limites dans la durée. C’est-à-dire que la demande en terres pour la reforestation pourrait finir par mettre en danger la biodiversité et la sécurité alimentaire. Si nous comptons sur l'élimination du carbone de l'atmosphère, il faut donc dès à présent concevoir des politiques de gestion équitable et durable des terres. De nouvelles options d'élimination comme l'altération chimique des roches pourraient quant à elles venir soutenir les méthodes les plus classiques. Mais pour les scientifiques que je cite pour conclure cet épisode, « il est clair que sans une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, la limite de 1,5 °C ne sera en aucun cas respectée » fin de citation.

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    • 2 min
    30% de l'électricité mondiale est issue d’énergie renouvelable ?

    30% de l'électricité mondiale est issue d’énergie renouvelable ?

    L’électricité serait la solution à tous nos problèmes de pollution, ou tout du moins une grande partie, à en croire le discours des gouvernements du monde entier. Pour se faire, le développement des énergies renouvelables s’accélère fortement aux quatre coins du globe. Un virage drastique en peu de temps qui se voit notamment dans le domaine des véhicules électriques. Vous allez me dire, rien de nouveau sous le soleil en somme… Sur le constat, oui, mais concrètement, la production d’énergie décarbonée est en plein boom ces derniers temps, ce qui est une excellente nouvelle, vous en conviendrez.
    Cette nouvelle, c’est le think tank Ember qui nous l’apporte, dans sa Global Electricity Review. Car ce document, que vous pouvez consulter via le lien dans la description de cet épisode, nous apprend que le taux d'électricité produite au niveau mondial à grâce à des énergies renouvelables aurait dépassé la barre des 30% l'an dernier. Et si les énergies renouvelables couvrent différents types de production, c’est surtout à l’énergie solaire que l’on devrait cette avancée. Je cite l’article : l'une « l'augmentation de la capacité solaire qui s'est produite en 2023 ouvre vraiment la possibilité d'atteindre ce niveau d'énergies renouvelables d'ici 2030, et le triplement de la capacité qui a été promis lors de la COP28 » fin de citation.
    Aussi curieux et paradoxal que cela puisse paraître, c’est une nation bien connue pour ses énormes pollutions qui contribue le plus au développement du solaire… Vous l’avez sans doute deviné, je parle de la Chine. Le pays représente ainsi à lui seul plus de la moitié des nouvelles capacités de production d'énergie à base d'éolien et d'énergie solaire créées à travers la planète. Pour Ember, le monde va dans la bonne direction pour ce qui est de la décarbonation. Le think tank prédit ainsi que la part des énergies fossiles dans le mix énergétique mondial devrait reculer de 2% en 2024, faisant tomber cette proportion sous la barre des 60%.

    Review : https://ember-climate.org/app/uploads/2024/05/Report-Global-Electricity-Review-2024.pdf

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    • 2 min
    Italie : interdiction des panneaux solaires sur ses terres agricoles ?

    Italie : interdiction des panneaux solaires sur ses terres agricoles ?

    Le gouvernement italien d'extrême droite a interdit début mai l'installation de panneaux solaires au sol dans les espaces agricoles. Je cite le ministre de l'Agriculture, « nous mettons un terme à l'installation sauvage de panneaux photovoltaïques au sol ». Une interdiction qui porte sur tous les systèmes photovoltaïques installés au sol dans des zones classifiées comme agricoles, mais qui ne concerne pas les projets de panneaux solaires installés au-dessus de cultures d’après les précisions du ministre. A noter que les projets bénéficiant de fonds européens sont légalement exemptés.
    Si l’on peut se dire qu’une telle interdiction parait limitée, le regroupement d’entreprises du secteur des énergies renouvelables et des associations environnementales nommé Coordinamento Free, a averti je cite, que cela « bloquerait de nombreux projets photovoltaïques […] En conséquence, l'Italie ne pourra pas respecter ses objectifs en termes de décarbonation à l'horizon 2030 » fin de citation. Les pays du G7, dont fait partie l'Italie, se sont en effet mis d'accord fin avril/ début mai pour tripler leurs capacités mondiales en énergies renouvelables, en phase avec les objectifs pris lors de la COP28 à Dubaï en fin d’année dernière. Le ministre de l'Énergie italien lui, a assuré que l'interdiction d'installer des panneaux solaires sur des terres agricoles n'empêcherait pas le gouvernement d'installer 38 GW de capacité photovoltaïque d'ici la fin de la décennie. Cette décision du gouvernement fait partie d'un projet de loi qui doit encore être approuvé par le Parlement, ce qui signifie que rien n’est encore joué dans ce dossier, même si l’écologie semble, en Italie comme ailleurs, être reléguée au second plan depuis quelques mois.
     

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    • 1 min
    Une usine qui recycle ce qui « ne se recycle pas » ?

    Une usine qui recycle ce qui « ne se recycle pas » ?

    Recycler les barquettes alimentaires en plastique qui finissent habituellement à l'incinérateur est désormais possible ! L'entreprise Carbios s'apprête en à ouvrir "la première usine au monde" du genre, dans l'est de la France, avec une technologie inédite pour recycler ces plastiques dont personne ne veut. Qu’il s’agisse de flacons, barquettes ou d'anciens habits, même de mauvaise qualité ou sales, ces déchets ont désormais un point de chute.Je cite le directeur général de Carbios, "la qualité du déchet entrant ne nous intéresse pas, on cherche même des déchets médiocres […] Avec une technologie comme Carbios, on va aller chercher tout ce que les autres ne recyclent pas [offrant ainsi une solution de] recyclage circulaire, conférant à ces déchets indésirables de la valeur et les empêchant d'être enfouis ou incinérés" fin de citation. Le groupe basé à Clermont-Ferrand va donc ouvrir son premier centre de recyclage à Longlaville (Meurthe-et-Moselle), sur un terrain de 13 hectares. La future usine permettra de traiter 50.000 tonnes de déchets par an, ce qui représenterait, par exemple, 300 millions de t-shirts, et devrait fonctionner à plein régime dès 2026.Concrètement, une enzyme, créée par l'entreprise, a la capacité de séparer les différents composants du déchet et de mettre de côté le polyéthylène téréphtalate (les fameux PET). D’après le directeur général de Carbios, il faut environ un kilo d'enzymes pour traiter une tonne de PET. Au bout de quelques heures, un liquide est produit. Reste ensuite à le filtrer et à le purifier pour permettre la fabrication de PET entièrement biorecyclé, "sans en compromettre la qualité" du plastique d’après l’entreprise. Car les plastiques PET sont très utilisés. Avec ce processus, je cite, pour "une tonne de déchets préparés, on sort 90% de matériau" fin de citation. Pour Carbios, l'objectif est désormais de mettre cette technologie sous licence et de la commercialiser au niveau mondial... à commencer par l'usine de Longlaville, à quelques kilomètres seulement du Luxembourg et de la Belgique. Les déchets PET seront recueillis dans un périmètre de "300 à 500 kilomètres" à la fois en France, Allemagne, Belgique et au Luxembourg.Diverses marques, comme L'Occitane en Provence, L'Oréal, Salomon ou Puma, sont d'ores et déjà partenaires de Carbios. Une filière dédiée au textile devrait également voir le jour, alors que seul 13% d'entre des vêtements contenant du PET sont aujourd’hui recyclés, selon Carbios. Pour l’historique, il aura quand même fallu plus de 10 ans pour perfectionner cette technique de recyclage. L'investissement, chiffré à 230 millions d'euros en juin 2023, est en partie financé par l'État via France 2030 et la région Grand Est.
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    • 2 min
    Le bien-être animal bientôt affiché sur les étiquettes des aliments ?

    Le bien-être animal bientôt affiché sur les étiquettes des aliments ?

    Savez-vous réellement si les produits que vous achetez respectent le bien-être animal. Si certains labels laissent peu de place au doute comme le Label Rouge pour la viande, avec un cahier des charges assez lourd pour les éleveurs, cela suffit-il pour se dire que l’animal a vécu dans de bonnes conditions avant d’arriver dans notre assiette ? En effet, un élevage de poules peut disposer de perchoirs, mais cela a-t-il vraiment un sens si elles ne les utilisent pas car ils ne sont pas adaptés ? La température, la ventilation et le niveau de poussière peuvent être contrôlées, mais les bêtes éternuent-elles ? C’est pour lever tout doute et être le plus transparent possible que l'agence sanitaire Anses propose de corriger les étiquettes sur nos produits alimentaires en ajoutant un score de bien-être animal.
    À ce jour, aucune législation européenne ne prend véritablement en compte je cite "les allégations ou l'étiquetage en matière de bien-être animal", d’après les explications de l'Anses, publiées dans un rapport. Certaines règles encadrent juste les informations sur les méthodes de production comme "Agriculture biologique" ou le mode d'élevage des poules pondeuses ("en cages", "en plein air", etc.). Il existe également divers étiquetages au niveau national "sans que leurs cahiers des charges ne soient comparables et parfois vérifiables, générant de la confusion et des doutes chez les consommateurs", fin de citation. L'organisme s'est donc auto-saisi en 2021 pour recommander des lignes directrices dans l'objectif d'une éventuelle harmonisation au niveau européen. Il est ainsi proposé : une classification à cinq niveaux allant du meilleur (A) au plus faible (E).
    L’Anses propose de prendre en compte huit facteurs, à savoir : les caractéristiques génétiques, les techniques d'élevage, les pratiques de l'éleveur, l'hébergement, l'alimentation, les démarches mises en œuvre pour assurer la bonne santé des animaux, la limitation du recours à des pratiques stressantes ou douloureuses et la reproduction. L'alimentation par exemple doit être facilement accessible et adaptée à l'espèce et l'âge de l'animal, mais doit aussi satisfaire ses besoins comportementaux comme le fouissage pour les porcs ou le picotage/grattage pour les volailles. L'organisme recommande de prendre en compte toutes les étapes de vie – de l’élevage jusqu’à l’abattage en passant par le transport. Je cite "on ne peut pas affirmer qu'une production respecte le bien-être des animaux si on ne sait rien des conditions de vie de la génération précédente", conclut l'Anses.
    ANSES : https://www.anses.fr/fr/content/bea-etiquetage
    Rapport : https://www.anses.fr/fr/system/files/SABA2021AUTO0161Ra.pdf


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    • 2 min
    La pluie réduit-elle l’autonomie des voitures électriques ?

    La pluie réduit-elle l’autonomie des voitures électriques ?

    Ce n’est pas un secret, le froid affecte particulièrement l'autonomie des voitures électriques. Cependant, peut-on en dire autant de l’eau ? Pour répondre à cette question, les équipes d'Automobile Propre ont effectué toute une batterie de tests afin d'établir des mesures précises de la surconsommation engendrée par les intempéries, et ainsi, évaluer l'impact réel de la pluie sur les VE. Je cite, « afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles, nous avons effectué ces tests sur la même portion de route, avec une température extérieure identique et sans la climatisation afin d’isoler au maximum la surconsommation engendrée par la pluie. Nous avons réalisé ces mesures à bord de plusieurs voitures différentes, dont la Cupra Born, la Peugeot e-3008, le Renault Scenic e-Tech ou encore l’Audi e-Tron GT RS », fin de citation.
    Pour rentrer dans le vif du sujet, l'eau sur la route est un double agent redoutable pour l'efficacité énergétique des VE. D'une part, elle crée une couche résistante devant les pneus, augmentant la consommation d'énergie nécessaire pour maintenir une vitesse constante. C'est comme si vous rouliez dans du sable mouillé : plus c'est humide, plus il faut appuyer sur l'accélérateur. Ensuite, la pluie rend l'air plus « visqueux », ce qui augmente la résistance aérodynamique. Imaginez rouler dans un brouillard épais : votre voiture doit fendre l'air aveAc plus de force, ce qui consomme plus d'énergie. Et selon les tests d’Automobile Propre, l'eau sur la route peut être responsable d'une surconsommation assez importante, jusqu'à 20 % ! À 110 km/h, il semblerait que la Renault Scenic e-Tech s'en sorte mieux que les autres.
    Ceci dit, saviez-vous que les limitations de vitesse imposées en cas de conditions pluvieuses peuvent contrebalancer cette perte ? D'après le test, diminuer la vitesse de 20 km/h sous la pluie (donc passer de 130 à 110 km/h) permet d'économiser en moyenne 1,2 kWh pour 100 km. Pour ce qui est de l’utilisation des phares et des essuie-glaces sur un véhicule électrique, ces équipements n’ont en qu’un impact minime, avec une consommation d’énergie dérisoire comparée à celle requise pour surmonter les contraintes physiques imposées par la pluie. En conclusion, oui, une voiture électrique consomme plus d'énergie les jours de pluie, mais la solution est déjà toute trouvée : roulez moins vite, ce qui sera aussi bon pour votre voiture que pour votre sécurité.

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    • 2 min

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