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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

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Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

    Européennes : des écolos en voie de disparition ? - Marie Toussaint est l'invitée des 4V du 3 juin 2024

    Européennes : des écolos en voie de disparition ? - Marie Toussaint est l'invitée des 4V du 3 juin 2024

    L'agence de notation Standard & Poor's a récemment dégradé la note de la France, passant de "AA" à "AA-". Cette décision reflète les inquiétudes croissantes concernant la situation budgétaire du pays et la capacité du gouvernement à réduire le déficit public. Selon l'agence, la France doit faire face à une dette élevée et à des perspectives de croissance économique modestes, ce qui pèse sur sa crédibilité financière. Cette dégradation pourrait entraîner une hausse des coûts d'emprunt pour l'État français et accentuer la pression sur les finances publiques. De son côté, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, assure que cela n’aura aucune conséquence sur le quotidien des Français. Un discours optimiste qui est loin de convaincre Marie Toussaint, députée européenne (EELV) et tête de liste des Écologistes aux européennes. « Je ne le crois pas. Il a annoncé des coupes budgétaires en début d’année, il ne cesse d’en annoncer de nouvelles. Ça touche en priorité l’écologie […] est-ce vraiment le moment de couper les fonds de l’écologie et de la solidarité ? Je fais référence aux appels des associations en charge du handicap à l’heure où la précarité explose et où le dérèglement climatique s’accélère » dénonce notre invitée sur le plateau des 4 vérités. En effet, la politique budgétaire du gouvernement actuellement à la chasse aux économies semble échauffer les esprits de droite comme de gauche. Deux motions de censure ont été respectivement déposées par La France Insoumise et Le Rassemblement National pour tenter de faire bouger les lignes. Parmi les signataires, les Écologistes sont favorables à celle de LFI, considérant qu’il existe toujours « un cordon sanitaire » avec le RN. Alors où grappiller les 20 à 25 euros d’économies avancées par le gouvernement pour le budget 2025 ? Pour Marie Toussaint, elles ne se trouvent pas du côté de l’écologie. Cette dernière alerte l’opinion sur le coût du dérèglement climatique : « Avec un réchauffement de deux degrés vers lequel on se dirige à grande vitesse, c’est 50% du PIB en moins au niveau mondial. Je récuse la façon qu’ont les agences de notation de noter la dette. Si en réalité on y intégrait les coûts du dérèglement climatique, on serait dans une situation bien pire » affirme la députée européenne qui préconise un alignement des objectifs budgétaires sur les objectifs climatiques. D’autre part, elle appelle à un investissement massif sur la transition écologique : « C’est de la bonne dette, celle qui prépare l’avenir ».


    Malgré un trou béant dans les caisses de l’État, Bruno Le Maire est opposé à une augmentation des impôts, y compris ceux des ultra-riches. Pour la tête de liste des Écologistes, il faut mettre en place un impôt sur la fortune climatique européen, c’est-à-dire sur les 0,5% des Européens les plus riches, pour parvenir à dégager des marges de manœuvre et « investir dans notre avenir commun ».


    Européennes : des écolos en voie de disparition ?


    Alors que les élections européennes se jouent dans moins d’une semaine, la liste de Marie Toussaint est actuellement créditée à 7% d’intention de vote dans le dernier sondage de La Tribune Dimanche. Cette dernière présente un programme ambitieux axé sur la transition écologique et la justice sociale. Parmi ses priorités, on trouve la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, et la promotion des énergies renouvelables. Elle plaide également pour une agriculture durable, la réduction des inégalités sociales et la garantie des droits fondamentaux pour tous les citoyens européens. La députée insiste également sur l'importance de renforcer la coopération européenne pour une politique environnementale commune et la mise en place d'un Green New Deal à l'échelle continentale. Son programme vi

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    Européennes 2024, avance du Front national... Clément Beaune est l'invité du 1er juin 2024

    Européennes 2024, avance du Front national... Clément Beaune est l'invité du 1er juin 2024

    L’agence de notation américaine Standard & Poor’s a annoncé ce vendredi 31 mai l’abaissement de la note de la France qui évalue la qualité de la dette du pays. Elle passe de AA à AA-, soit le même score que la République Tchèque ou l’Estonie. À une semaine des élections européennes, c’est une très mauvaise nouvelle pour les candidats Macronistes, qui tablent sur le sérieux de la politique économique de la France. « Nous restons à un niveau de notation très bon », a malgré tout commenté Bruno Le Maire, le ministre de l’économie et des finances, dans un entretien au Parisien publié vendredi soir. Clément Beaune, porte-parole de Renaissance aux élections européennes, député de Paris et invité des 4 vérités, a été appelé à commenter cette dégradation. Pour lui, cette notation « ne changera rien sur la situation de nos finances publiques » ni dans la vie des concitoyens. Sur le fond et le long terme, il conçoit néanmoins qu’il faut « maintenir le cap de la réduction du déficit et de la dette ».

    Le 6 juin, les Français et les pays européens voteront lors des élections européennes 2024. La large victoire du Front national, avec Jordan Bardella en tête des sondages depuis de très longues semaines, semble inéluctable. Clément Beaune ne se résigne pas pour autant. Il pointe les « partis extrêmes » qui « essayent de faire un match qui n’est pas [celui de Renaissance] » et développe les arguments en faveur de son parti. Dans cette élection à enjeu majeur, il clame qu’il y a « besoin d’une Europe forte » et assure que le programme de Renaissance, représenté par Valérie Hayer, porte ces mesures fortes. Il cite notamment le soutien aux PME, celui aux véhicules électriques et celui à la santé. « On peut financer tout cela au niveau européen », martèle-t-il.

    Selon le dernier baromètre des élections européennes OpinionWay pour Europe 1, CNews et le JDD, après Jordan Bardella, qui récolte 32 % des intentions de vote, Valérie Hayer est créditée de 15%, avec, juste derrière elle, Raphaël Glucksmann, candidat PS à 14%. Face aux électeurs de gauche qui pourraient hésiter entre Valérie Hayer et le candidat membre du groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, Clément Beaune déploie les arguments en faveur de son parti. Selon lui, Renaissance a notamment construit une politique environnementale juste, et c’est là un des nombreux points qui devraient inciter à voter en faveur du parti.

    Les prochaines élections municipales de Paris auront lieu en 2016. Clément Beaune n’a jamais caché son intérêt pour la Ville lumière. Il annonce vouloir, après l’été, commencer à réfléchir à des « idées », un « projet » pour la capitale mais n'a pour l'instant pas fait d'annonce officielle au sujet de sa candidature.

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    Europe, Nupes, Rassemblement national... Léon Deffontaines est l'invité du 31 mai 2024

    Europe, Nupes, Rassemblement national... Léon Deffontaines est l'invité du 31 mai 2024

    À près d'une semaine du scrutin des élections européennes, le Rassemblement national caracole loin en tête dans les sondages. De son côté, Léon Deffontaines, tête de liste du parti communiste effectue une percée médiatique en s’opposant fermement à Jordan Bardella. Il compte bien profiter de ces derniers jours de campagne pour convaincre un maximum les indécis. « Je veux m’adresser à tout le monde. Aux électeurs de gauche, les abstentionnistes mais aussi à ceux du Rassemblement national qui se sentent délaissés, oubliés par la classe politique », réagit le candidat, sur le plateau des 4 Vérités, vendredi 31 mai 2024, sur France 2. Jeudi 30 mai, six des huit principales têtes de liste aux élections européennes ont débattu lors d’un débat diffusé sur CNEWS et Europe 1, avec le JDD. Lors de cette soirée, le candidat du RN a ouvertement critiqué le représentant du PCF. « Le parti communiste est en train de renouveler le discours politique à gauche », réaffirme Léon Deffontaines.

    À gauche, les électeurs semblent se tourner vers la liste de Raphaël Glucksmann, qui incarne une gauche de gouvernement et affiche un soutien à l’Ukraine. « J’observe surtout une gauche qui est orpheline et certains se résignent aujourd’hui », estime le candidat. « La gauche libérale qui a été menée par François Hollande est celle qui a continué la politique libérale de Nicolas Sarkozy, c’est l’échec de la gauche. Et de l’autre côté, il y a l’échec de la gauche outrancière, qui a été incarnée par Jean Luc Mélenchon et la Nupes lors des élections législatives », assure le candidat qui espère « écrire une nouvelle page pour la gauche ».

    Pour Manon Aubry, tête de la liste LFI, il « faudra revenir tôt ou tard à la Nupes ». « La Nupes a montré sa limite en 2022. Nous n’avons pas gagné l’élection car nous avons fait reposer ce scrutin sur l’élection de Jean Luc Mélenchon comme Premier ministre, aujourd’hui Jean Luc Mélenchon est une figure repoussoir », commente le candidat communiste.


    Une campagne perturbée

    Alors que le conflit au proche orient se poursuit, la guerre à Gaza est au cœur de tous les enjeux. « Nous devons condamner l’attaque terroriste islamiste du 7 octobre et en même temps nous devons condamner les bombardements aveugles qui abondent dans la bande de Gaza et le massacre du peuple palestinien », explique Léon Deffontaines, qui soutient la diplomatie française « désalignée de celle des États-Unis », tout en appelant Emmanuel Macron à « agri pour la reconnaissance d’un État palestinen basé sur les frontières de 1967 ».

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    Elections européennes, Nicolas Sarkozy, Rafah... Nadine Morano est l'invitée du 30 mai 2024

    Elections européennes, Nicolas Sarkozy, Rafah... Nadine Morano est l'invitée du 30 mai 2024

    À 10 jours du scrutin des élections européennes, le Rassemblement national caracole toujours loin en tête des sondages. À droite, les Républicains plafonnent autour de 7%. Un score plutôt maigre à l’heure actuelle. « Monsieur Macron a décidé de faire refaire un face à face avec le parti de Madame Le Pen. Cette élection est devenue une forme de référendum pour ou contre Emmanuel Macron. En l’occurrence contre car on voit bien le mécontentement quand on voit qu’il y a plus de 30% dans les sondages pour Jordan Bardella », commente Nadine Morano, sur le plateau des 4 Vérités, ce jeudi 30 mai, sur France 2. Les Républicains sont-ils condamnés à la seconde division ? « On (le parti LR, ndlr) pèse beaucoup plus parce que nous appartenons à un groupe politique qui représente la droite et le centre de l’ensemble des 27 pays de l’Union européennes », souligne l’eurodéputée LR. « Pour défendre efficacement l’intérêt des Français dans cet hémicycle multinational, il faut voter pour la liste de François Xavier Bellamy, qui est un président de délégation extrêmement sérieux et précis sur tous les dossiers ».

    De son côté, Nicolas Sarkozy s’est gardé de toute consigne de vote. Dans un entretien accordé au Figaro, l’ancien président de la République a annoncé qu'il ira bien voter le 9 juin prochain, sans toutefois « rendre public (s)on choix ». S’il a exprimé sa « sympathie » envers le candidat LR, il n’a néanmoins pas caché ses « divergences » avec « certains dirigeants actuels » de son ancien parti. « Nicolas Sarkozy n’est plus dans la politique partisane. Il ne se considère plus comme un adhérent du parti », commente Nadine Morano. « Il ne dit pas non plus dans cette interview qu’il voterait pour quelqu’un d’autre. Je suis persuadée que Nicolas Sarkozy votera pour ses amis, votera pour nous », affirme l’ancienne ministre.

    Gouvernement : une coalition LR / Renaissance est-elle possible ?

    Une chose est sûre : il y aura un après « 9 juin ». Faut-il élargir la majorité ? En coulisses, les noms de Gérard Larcher ou François Baroin circulent dans les présupposés futurs locataires de Matignon. Une coalition entre Renaissance et Les Républicains est-elle possible ? « Le président de la République n’a jamais été dans cette perspective. (…) Il a choisi le débauchage individuel. Il a aujourd’hui une majorité relative. Le pays est en train de sombrer dans le chaos », assure Nadine Morano.

    Alors que les yeux du monde sont rivés sur Rafah, le président de la République a évoqué la reconnaissance d’un État de Palestine mais « pas sous le coup de l’émotion ». « La position de la France a toujours été pour une solution à deux États. Mais la il ne s’agit pas d’émotion. On est face, en Palestine, à un groupe terroriste qui a attaqué Israël et qui détient encore des otages dans les tunnels de Gaza. Pour que ça s’arrête, il faut que le Hamas rende les armes, libère les otages, libère les enfants », précise l’élue. Les questions internationales sont plus que jamais au cœur de tous les enjeux des prochaines élections européennes.

    • 10 min
    Rafah, Ukraine, élections européennes - 29 mai 2024

    Rafah, Ukraine, élections européennes - 29 mai 2024

    Les images de Rafah suscitent l’indignation mondiale. Mardi 28 mai, trois pays européens ont officiellement reconnu l'État de Palestine : l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. De son côté, Emmanuel Macron a estimé que la reconnaissance d'un État palestinien n'était pas un « sujet tabou » mais qu'elle devait intervenir « à un moment utile » et pas sous le coup de « l’émotion ». « Évidemment qu’il faudra que la France reconnaisse la Palestine. Elle ne doit pas le faire seule. Les pays européens affirmeront très clairement leur adhésion à une solution à deux Etats », réagit Bernard Guetta, candidat Renaissance aux élections européennes, invité sur le plateau des 4 Vérités ce mercredi 29 mai, sur France 2. Il estime qu’il faut donner un « coup d’accélérateur » à la reprise des négociations. À quelle horizon la France pourrait-elle envisager une reconnaissance ? « Je préfèrerai deux mois que six mois », élude-t-il. Avec la guerre en Ukraine et le conflit au Proche Orient, à 11 jours du scrutin des élections européennes, la géopolitique est au cœur de tous les enjeux « À l’Est, Vladimir Poutine nous menace. Au Proche Orient, le drame de Gaza après l’immonde massacre du 7 octobre est la menace d’une implosion de tout le Proche Orient et les retombées en Europe seront évidentes ». L’urgence absolue selon lui ? « l’affirmation européenne d’une défense commune ». « Il faut que l’Europe dise très clairement : ‘nous voulons une solution à deux États’. Nous le voulons pour abréger les décennies de souffrance des Palestiniens et des Israéliens. Mais nous le voulons aussi pour notre propre sécurité ».

    En France, le conflit entre Israël et le Hamas s’invite de plus en plus chaque jour. Mardi 28 mai, un député de la France Insoumise a brandi un drapeau palestinien dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Les actes antisémites sont également en forte hausse. « Il y a une chose absolument affreuse ce sont les gens qui veulent importer en France le conflit israélo palestinien. C’est le contraire de ce qu’il faut faire », affirme Bernard Guetta. « Nous ne sommes ni pro israéliens, ni pro palestiniens. Nous sommes pour la paix », renchérit-il, appelant à « une reprise des négociations ».

    Européennes : le RN devant la majorité

    Pendant ce temps, le Rassemblement national, porté par Jordan Bardella, semble dominer cette élection européennes et caracole en tête des sondages. Le candidat est donné à plus du double de la liste de la majorité de Valérie Hayer, dont Bernard Guetta est le numéro 2. « Effectivement la situation n’est pas bonne. Pas uniquement pour notre liste. Elle n’est pas bonne pour la France et pour l’Europe », commente le candidat. « L’exacerbation des nationalismes ça mène à la guerre ».

    • 9 min
    LFI en bas des intentions de vote pour les Européennes - Adrien Quatennens est l'invité du 28 mai 2024

    LFI en bas des intentions de vote pour les Européennes - Adrien Quatennens est l'invité du 28 mai 2024

    À 12 jours des européennes, qui se tiendront le 9 juin prochain, le Rassemblement national est largement donné en tête des sondages, à plus de 30% d’intention de vote. À gauche, c’est Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann, qui semble prendre la tête. Adrien Quatennens, député La France Insoumise des Hauts-de-France, défend sa tête de liste Manon Aubry. Alors que seuls 8% d’intention de vote sont donnés à la liste des Insoumis, l’homme politique incite au vote, en rappelant qu’il n’y a qu’un seul tour aux européennes, et que les résultats de ces dernières ont un impact direct sur la vie quotidienne des français. Il explique que « les décisions prises au Parlement européen impactent les réformes nationales », en citant notamment la réforme des retraites et les accords de libre échange discutés au niveau continental. Pour résumer, en reprenant les mots de notre invité : « il y a un lien de Bruxelles jusqu’au frigidaire ».

    Face à la concurrence des socio-démocrates, incarnés par la liste de Raphaël Glucksmann, Quatennens rappelle que ce dernier est « l’incarnation de l’anti-Nupes ». Il revient sur l’unité de la gauche obtenue en 2022 et l’opposition de Glucksmann à celle-ci. Selon lui, le leader de Place Publique séduit « les macronistes déçus par Emmanuel Macron », évoquant notamment ses votes contre la retraite à 60 ans ou la sortie du marché européen de l’énergie. « Voter pour Raphaël Glucksmann, c’est faire le choix du retour du Parti Socialiste d’il y a dix ans. Je ne suis personnellement pas favorable au retour de François Hollande et de ses amis », avoue-t-il. Il souligne le « tapis rouge » déroulé à Raphaël Glucksmann dans les médias, et incite à voter Manon Aubry « si vous voulez le partage des richesses, une candidature pour le pouvoir d’achat, la paix et une forme de protectionnisme en Europe. »

    Autre opposant politique auquel le député du Nord s’attaque : Jordan Bardella. Selon lui, l’échec de la Nupes empêche la gauche de faire « jeu égal » avec le député d’extrême droite. « Voilà aussi l'irresponsabilité à gauche de ceux qui ont refusé une liste commune », fustige notre invité. En s’adressant directement aux téléspectateurs qui pourraient être séduits par la liste du Rassemblement national, il rappelle que « si vous n’êtes pas riche, vous n’avez aucun intérêt à voter pour Jordan Bardella » et que « le vote Rassemblement national n’est pas un vote antisystème : l’extrême droite a la même cravate et les mêmes idées que Macron. »



    Crimes de guerre à Gaza

    Au lendemain du bombardement cruel du camp de réfugiés palestiniens de Rafah par les armées israéliennes, le représentant de la France Insoumise estime ce matin, au micro de Jean-Baptiste Marteau, qu’Emmanuel Macron devrait agir au lieu de parler : « les mots très durs ne suffisent pas ». Il rappelle que durant son entretien à Télématin, un enfant palestinien a sûrement été tué, puisqu’ « en dix minutes, il y a en moyenne un enfant qui meurt ». Il qualifie de « massacre » ce qu’il s’est passé la veille, et revient sur le procès fait aux députés Insoumis pour avoir qualifié de génocide les actions menées par les troupes de Netanyahu en Palestine. « On a l’impression que c’est le monde à l’envers, que les voix qui se lèvent pour dénoncer ce qu’il se passe à Gaza sont accusées d’être antisémites, que le droit international n’a plus aucune valeur, que ceux qui défendent ce droit sont convoqués par la police alors que ce sont ceux qui tuent qui devraient être au poste ».

    Il dénonce une « immunité médiatico-politique » dont bénéficierait en France le gouvernement israélien, qui relève pour Adrien Quatennens de la « folie » et du « délire ». Il rappelle que dénoncer les crimes commis par ce gouvernement ne qualifie pas d’antisémitism

    • 9 min

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