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Au XIXe siècle, la guillotine ne chômait pas. La justice était sans pitié pour les criminels. Les têtes roulaient par centaines. C’est le tragique destin de certains de ces hommes et femmes condamnés à la peine capitale que ce podcast évoque. C’est l’abbé Bruneau qui jette dans un puits son curé pour le voler. C’est la Sophie qui se débarrasse de ses nouveau-nés en leur plantant une aiguille dans le cœur. C’est Vodable qui viole et tue la fille de sa maîtresse. C’est encore Jules-Isaac qui arrache la langue de sa grand-mère avant de l’assassiner. Des crimes misérables et sordides qui leur vaut la peine de mort. À l’époque, la justice est expéditive et sans appel. Le plus souvent, l’exécution suit le crime de quelques mois. Le spectacle attire la foule, adultes et enfants mêlés. Chacun épie avec gourmandise, le moindre signe de faiblesse du condamné devant la « Raccourcisseuse ». Certains pleurent, d’autres plastronnent. Leurs cadavres sectionnés en deux sont enterrés à la va-vite dans le carré des condamnés à mort du cimetière local ou encore finissent entre les mains des étudiants en médecine. Oyez, oyez, le destin tragique des assassins du XIXe siècle !
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Les amants de la guillotine Le Point

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Au XIXe siècle, la guillotine ne chômait pas. La justice était sans pitié pour les criminels. Les têtes roulaient par centaines. C’est le tragique destin de certains de ces hommes et femmes condamnés à la peine capitale que ce podcast évoque. C’est l’abbé Bruneau qui jette dans un puits son curé pour le voler. C’est la Sophie qui se débarrasse de ses nouveau-nés en leur plantant une aiguille dans le cœur. C’est Vodable qui viole et tue la fille de sa maîtresse. C’est encore Jules-Isaac qui arrache la langue de sa grand-mère avant de l’assassiner. Des crimes misérables et sordides qui leur vaut la peine de mort. À l’époque, la justice est expéditive et sans appel. Le plus souvent, l’exécution suit le crime de quelques mois. Le spectacle attire la foule, adultes et enfants mêlés. Chacun épie avec gourmandise, le moindre signe de faiblesse du condamné devant la « Raccourcisseuse ». Certains pleurent, d’autres plastronnent. Leurs cadavres sectionnés en deux sont enterrés à la va-vite dans le carré des condamnés à mort du cimetière local ou encore finissent entre les mains des étudiants en médecine. Oyez, oyez, le destin tragique des assassins du XIXe siècle !
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    Bande-annonce : Les amants de la guillotine

    Bande-annonce : Les amants de la guillotine

    Au XIXe siècle, la guillotine ne chômait pas. La justice ne tremblait pas devant la peine capitale. Ce podcast relate le destin tragique de onze meurtriers ayant tous eu le cou tranché. Certains affronteront la guillotine avec courage, d’autres avec terreur. Régalez-vous ! 
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    • 46 sec
    Adolphe et Gustave, meurtriers à 19 ans

    Adolphe et Gustave, meurtriers à 19 ans

    Adolphe et Gustave font partie d'une bande de jeunes voyous d'Asnières. Ils se retrouvent souvent chez la daronne d'Adolphe, la mère Berland. À 55 ans, celle-ci continue à se prostituer pour compléter son maigre salaire de marchande de journaux. Elle n'hésite pas à recevoir ses clients dans le lit qu'elle partage avec son fils. Lequel continue de dormir pendant que sa mère gagne son pain. Un jour, un client a même la mauvaise idée de mourir en pleine action. Comment s'en débarrasser ? Le couple se contente de le pousser dans un coin. Au bout de deux jours, l'odeur du cadavre alerte les voisins, qui préviennent la police. Le corps est emporté dans un vieux sac à patates, faute de draps dans l'appartement.Comme le commerce de la mère Berland commence à battre de l'aile, vu son âge, elle incite son fils et ses amis à pratiquer le vol à l'étalage. Elle fonde, en quelque sorte, une école du crime, pour les initier au vol avec effraction et à l'attaque à main armée. Mais là encore, les affaires marchent mal. Alors, elle décide de faire un gros coup. Un soir de décembre 1890, elle réunit la petite bande chez elle pour choisir une première victime. Finalement, c'est la proposition de Gustave qui l'emporte. Il soumet le nom de la veuve Menier-Dessaigne à qui il avait livré de la viande lorsqu'il était apprenti chez un boucher. Octogénaire, la veuve habite une maisonnette à Courbevoie. Elle a sûrement de l'oseille cachée chez elle. Détail macabre, sa mère et sa sœur avaient déjà été assassinées.Après avoir repoussé à plusieurs reprises l'attaque, la bande passe à l'action le 12 janvier 1891. Avant de partir, pour se donner du courage, ils avalent un repas plantureux composé de lapin, de poulets et d'un vol-au-vent, volés chez les commerçants locaux. Vers 18 heures, Adolphe et Gustave, accompagnés par deux complices, se présentent devant la grille du jardin de la veuve. Gustave la force d'un coup d'épaule. Dans la pénombre, Gustave et Adolphe se dirigent vers la porte de la maison, tandis que les deux autres font le guet.Apercevant par la fenêtre l'octogénaire seule en train de lire à haute voix le feuilleton du journal, ils poussent la porte d'entrée déverrouillée. En les voyant, la veuve sursaute, leur demande qui ils sont ? Les deux voyous lui présentent une lettre qui lui est soi-disant adressée. Elle tend la main. Au lieu de la missive, elle reçoit de la part d'Adolphe un violent coup de tête dans la poitrine. Elle chute lourdement. Mais son calvaire ne fait que commencer. Le misérable s'agenouille sur elle, la bâillonne avec son poing avant de s'acharner à lui arracher la langue pour l'empêcher de crier. Mais la vieille est une dure à cuire. Elle se débat comme une furie. Elle cogne le sol avec ses jambes. Le voyou veut alors la maîtriser en se jetant sur elle tout en lui martelant la figure à coups de poing.Comme cela ne suffit pas, Gustave vient prêter main-forte à son pote. Il saisit un poinçon qu'il avait emporté à tout hasard et porte deux coups terribles à la tempe de la veuve, au grand dam de sa cervelle. La veuve Dessaigne se met à… saigner et à râler. Gustave l'abandonne pour se précipiter à l'étage avec l'un des deux guetteurs ayant accouru, attiré par le bruit. Tous deux saccagent les meubles, éventre les matelas, à la recherche d'argent, mais ils ne mettent la main que sur 23 francs et 20 centimes et des couverts en argent. Tu parles d'un butin ! En bas, ils retrouvent Adolphe dansant sur le cadavre de la vieille réduit à une charpie sanglante. Gustave la déshabille pour la montrer nue à ses complices, puis il s'empare de pain et de viande froide dans la cuisine pour calmer sa faim.Enfin, les quatre gredins se carapatent dans les rues de Courbevoie, se lavant à une fontaine pour faire disparaître les éclaboussures de sang. Puis ils retrouvent la mère Berland à qui il revient de partager entre eux le maigre butin. « Ça

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    Joseph Philippe, l’éventreur de prostituées

    Joseph Philippe, l’éventreur de prostituées

    Vingt ans avant Jack l’Éventreur, un ex-militaire français massacre au moins douze prostituées. Il aura la tête coupée le 24 juillet 1866.
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    • 4 min
    Sophie Gautié, l’infanticide aux aiguilles à tricoter

    Sophie Gautié, l’infanticide aux aiguilles à tricoter

    Avec son époux, Sophie Gautié tient une modeste auberge au Bourg, un paisible village du Lot, entre Cahors et Figeac. Petite, à l’apparence frêle, Sophie aime faire la fête avec ses clients. Et la gnole aidant, il peut lui arriver de finir dans leur lit. De quoi mettre de la graisse de canard dans ses topinambours. Son mari Boyou, épousé en secondes noces, ferme les yeux tant que l’auberge est fréquentée. De temps à autre, la Gautié tombe enceinte, forcément. À dix reprises, elle accouche. Mais le bon petit Jésus a la bonté d’appeler à lui sept des charmants bambins avant l’âge d’un an. Alléluia ! Cette hécatombe n’intrigue pas trop le voisinage, la mortalité infantile au XIXe siècle étant fréquente.En juin 1875, le fils aîné de la mère Gautié, né d’un premier mariage, se meurt à l’auberge. Victime de la tuberculose, il crache ses dernières alvéoles. Il est veillé par son épouse, qui a accouché trois mois auparavant. C’est la mère Gauthié qui prend soin du nourrisson nommé Élisa. Un jour, elle sort affolée de sa chambre en hurlant : « Ahhhh ! Élisa ne respire plus. Elle est morte ! » Le médecin, appelé en urgence, ne peut que constater le décès de la petite. À première vue, rien ne peut expliquer cette mort soudaine. Le père, qui a été délaissé, en profite pour prendre lui aussi la poudre d’escampette du côté du ciel, deux heures après sa fille.Dans le village, ce double décès fait bavarder. Le fils, on l’admet, on connaît les ravages du mal de poitrine, mais la petite Élisa ! C’est le huitième bébé à mourir à l’auberge. Pas normal du tout, millediou de millediou ! La mère Gautié aurait-elle été capable de tuer ses enfants ? La rumeur court, la rumeur enfle. C’est alors que certaines commères se rappellent des menaces de mort proférées par la femme aubergiste à l’encontre de sa bru qu’elle accuse de guetter son héritage.Ces accusations finissent par tomber dans les oreilles des gendarmes, lesquels ordonnent d’exhumer le corps de la petite Élisa, mais aussi celui de la petite Marie, fille de Sophie enterrée deux mois plus tôt. Avec une grande émotion, le médecin légiste qui pratique l’autopsie découvre dans les petits corps des aiguilles à repriser la laine et des fragments d’aiguille à tricoter. Les deux fillettes ont été assassinées ! Et par qui ? Par la mère Gautié, pardi. Il n’y a qu’elle qui a pu faire cela.Les pandores l’arrêtent aussitôt. Durant son interrogatoire, elle reconnaît les meurtres d’Élisa et de Marie, mais nie celui de ses précédents bébés. La seule excuse qu’elle trouve est pitoyable. Elle accuse sa belle-fille d’avoir couché avec son époux. « J’avais surpris des relations coupables entre ma bru et mon mari. Ça me tourna la tête. Je ne savais plus ce que je faisais… Un jour, dans mon auberge, on s’entretenait de la manière de faire périr secrètement les petits enfants : on disait que les enfants ne souffraient pas, et que les aiguilles disparaissaient dans le corps. »Une excuse cousue de fil blanc que les jurés ne retiennent pas. La cour d’assises de Cahors condamne Sophie Gautié à être guillotinée devant son auberge. Le 3 janvier 1876, en fin d’après-midi, l’aubergiste est tirée de la prison de Cahors pour être amenée au Bourg en charrette. Le trajet prend neuf heures et demie. Durant tout ce temps, elle ne cesse de prier, encadrée par deux curés. La charrette arrive à destination avant le lever du soleil. La condamnée est amenée à l’école pour subir la toilette d’avant exécution. Le bourreau lui coupe les cheveux et découpe son col pour libérer le cou. Une foule de 4 000 curieux accueille l’infanticide. Elle est venue se repaître du hideux spectacle. Les insultes pleuvent. Une femme hurle : « Malheureuse, tu vas mourir, et tu seras bien reçue dans l’autre monde, tous tes enfants t’a

    • 3 min
    François-Joseph Lemettre, le sodomite assassin

    François-Joseph Lemettre, le sodomite assassin

    Né en 1842, François-Joseph Lemettre est placé comme domestique dès son enfance dans la ferme de Selle, sur la commune d'Audresselles, dans le Pas-de-Calais. Ses maîtres, les Dély, apprécient sa gentillesse, sa serviabilité. Il a l'apparence d'un enfant de chœur à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession. Au fil des années, il devient l'homme de confiance de son patron. Et pourtant, cette aimable façade cache une âme noire, celle d'un incendiaire doublé d'un assassin.Pour comprendre comment ce gentil garçon est devenu un diable, il faut remonter à son adolescence. Il a vécu un viol collectif, qui l'a à jamais détruit. À cette époque, ses maîtres l'avaient prêté à un vieil oncle, qui avait insisté pour que François-Joseph lui soit confié. Un jour, le vieil homme invite plusieurs voisins à jouer aux cartes et à boire. La soirée dégénère. Le maître de la maison et ses invités ivres violent le jeune garçon.Celui-ci jure de se venger et d'acquérir suffisamment d'argent pour s'offrir une ferme. Dès ce jour, il se met à rôder dans le pays, incendiant les granges de ses tourmenteurs et volant tout ce qu'il trouve. De retour chez les Dély, il poursuit ses actes délictueux. Il multiplie les cambriolages de ferme. Bientôt, le voilà à la tête d'une petite fortune. 1 600 francs ! Une somme impossible à rassembler par un domestique payé une misère chaque année. Alors, comment justifier sa provenance ? François-Joseph a une idée de génie. Il va trouver le maire d'Audresselles à qui il remet une bourse qu'il prétend avoir trouvée sur la route. Sans doute un commerçant l'a-t-il perdue ! On l'ouvre. Il y a 1 600 francs à l'intérieur. Le maire félicite le jeune homme pour son honnêteté. Une année et demie passe. Personne ne réclame la bourse. Forcément ! Le maire la remet à Lemettre pour prix de son honnêteté. Elle lui appartient désormais. Le tour est joué. Voilà comment le jeune voleur a blanchi sa fortune volée.Pour autant, il poursuit ses cambriolages, ceux-ci sont mis sur le compte de bandes de voleurs écumant la région. Une nuit, François-Joseph dévalise le curé d'Audresselles durant la messe de minuit. Une autre fois, il cambriole la ferme d'une vieille femme qu'il perce de vingt coups de couteau, sans la tuer néanmoins. Un jour, il s'attaque en pleine campagne à un jeune brasseur de 19 ans pour le voler. Il le laisse quasi mort. Il vole sans vergogne son meilleur ami. Bien que sa présence soit souvent signalée à proximité des crimes qui se multiplient, il n'est jamais soupçonné. Comment donc, un si gentil garçon, bon catholique et si honnête…Avec l'argent volé, il loue une ferme, il se marie aussi. Ses ambitions augmentent, il veut maintenant acheter un hôtel pour accueillir les touristes qui séjournent en bord de mer. Pour le meubler, il poursuit ses vols. Comme si cela ne suffisait pas, Lemettre a un vice secret. Il a pris goût aux amours contre nature, comme on disait autrefois. Il séduit de jeunes garçons impressionnables pour abuser d'eux. Tant qu'ils gardent le secret sur ces amours secrets, tout va bien. Mais s'ils se mettaient à parler ? Surtout cet Adolphe Cugny qui se soûle souvent dans les auberges. Alors, P'tit Joseph, comme on l'appelle dans le pays, décide de le tuer. Il passe à l'action le 24 juin 1869 en employant une méthode monstrueuse. Il invite sa future victime chez lui pour, prétendument, une partie de jambes en l'air. L'autre se fait prier, mais obéit. Pendant qu'ils font l'amour, P'tit Joseph, placé derrière son amant, lui saisit les testicules pour les tordre avec une violence inouïe. La douleur brutale et insupportable fait s'évanouir Cugny. Tranquillement, Lemettre le garrotte avec un mouchoir bleu auquel il avait noué un bout de corde. Cugny est passé directement du septième ciel au troisième sous-sol de l'enfer. Lemettre se contente de tirer le cadavre dans la rue pour le déposer contre un mu

    • 4 min
    Martin Dumollard, le tueur de bonnes

    Martin Dumollard, le tueur de bonnes

    Martin Dumollard est un petit bonhomme de 51 ans. Son physique est loin d'en faire un Apollon. Avec son gros crâne taillé en pointe et une tumeur lui mangeant la lèvre supérieure, il est carrément repoussant. Fils d'un émigré hongrois, il a été placé comme berger à 8 ans, puis est devenu domestique avant de vivre de petits larcins et de mendicité. Tout affreux qu'il est, il épouse une certaine Marie-Anne Martinet. Le couple s'installe dans une maison isolée sur la commune de Dagneux, située à une vingtaine de kilomètres de Lyon. Dans le pays, on le surnomme Raymond, un prénom qui était celui de son frère mort en bas âge.De quoi vivent-ils ? Nul ne le sait dans le pays. Du reste, ils ne fréquentent quasiment personne. Ils ne cultivent pas, ils ne commercent pas. En fait, ils ont inventé une activité originale qui leur permet de vivoter : l'assassinat de jeunes femmes à la recherche d'un emploi de domestique. Dumollard compte officiellement six meurtres à son palmarès.Voici comment il procède. Quand il n'y a plus d'argent à la maison, il se rend à Lyon. Il aborde des jeunes femmes de petites conditions en se faisant passer pour un employé de maison chargé de recruter une domestique par son maître. Il fait miroiter des gages élevés, aussi finit-il toujours par convaincre l'une ou l'autre de le suivre. Une fois que sa victime est allée chercher ses maigres biens, ils prennent le train pour Dagneux où le prétendu châtelain pour qui travaille Dumollard réside. Une fois arrivé à destination, l'ignoble meurtrier invite sa victime à le suivre à pied sur un chemin au milieu des bois.Quand ils sont loin de toute habitation, Dumollard saute sur la malheureuse jeune fille qui l'accompagne. Il l'étrangle. Certaines parviennent à s'enfuir, mais c'est rare. En général, la vue du cadavre emporte ses sens : il se rue dessus, écarte ses vêtements et le viole. Retrouvant son calme, il enterre la victime après lui avoir retiré ses habits. Il n'a plus qu'à prendre le chemin de sa masure avec tous les effets de sa victime, où sa chère et tendre épouse l'attend avec un sourire sardonique. Ils revendent sur les marchés des alentours les maigres biens récupérés. Ils n'en tirent pas une fortune, mais cela leur permet de survivre. Durant neuf ans, l'infâme couple poursuit son manège sans être inquiété. Très exactement jusqu'au 26 mai 1861, le jour où il revient de Lyon avec la jeune Marie Pichon. Il la rencontre sur le point de la Guillotière. Cette fois, il s'est fait passer pour un jardinier chargé par son maître, habitant près de Montluel, de recruter une servante.Arrivés à destination, Dumollard charge sur ses épaules la malle de la jeune fille, et les voilà qui s'enfoncent dans la forêt pour rejoindre le prétendu château. La nuit tombe. Après une longue marche qui n'en finit pas, la jeune femme commence à s'inquiéter. Son guide marche devant elle sans lui répondre. Elle regrette de l'avoir suivi. Mais c'est trop tard ! Soudain, Dumollard s'arrête de marcher pour s'assoir sur la malle qu'il a jetée à terre. Il reprend des forces. La marche l'a épuisé. Marie sent qu'il trame un mauvais coup. Dommage qu'elle ne l'ait pas senti plus tôt. Le « jardinier » se lève et se précipite vers elle avec un nœud coulant à la main. Il tente de lui passer autour du cou. Malgré la terreur qui la submerge, la jeune fille se débat et parvient à s'enfuir. Dans l'obscurité, les branches la griffent, les racines la font tomber. Rien ne peut l'arrêter. Elle entend derrière elle le souffle court de l'homme. Un sursaut d'adrénaline la pousse en avant. Au loin, elle perçoit une lumière. Oui, c'est celle d'une masure. Marie parvient à la rejoindre. Elle tambourine contre la porte en laissant échapper un hurlement de terreur. Il faut qu'on lui ouvre. C'est sa dernière chance de rester vivante. À son grand soulagement, la porte s'ouvre sur un homme inquiet. Il regarde cet

    • 4 min

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