Thèse ? Antithèse ? Synthèse ‪!‬ Rony Abecidan

Bienvenue dans cet épisode très particulier de Thèse ? Antithèse ? Synthèse !

Très particulier puisque j’invite pour la première fois des fidèles auditeurs du podcast à témoigner sur leurs propres expériences.

Cette fois-ci, je vous propose de parler de l’expérience du doctorat quand on décide de le démarrer longtemps après ses études.

Eh oui ! Figurez-vous que tous les doctorants ne sortent pas de master, il y a aussi des doctorants et des doctorantes qui ont enchainé des CDI et qui se sont dit un jour qu’un doctorat ce serait pas mal tout de même...



Alors, pourquoi vouloir se lancer dans un
doctorat quand on est déjà loin des études ?

À quel point c’est difficile d’en décrocher un dans ce contexte ?

Comment équilibrer sa vie pro et
sa vie perso dans ce cas ?



Nous abordons toutes ces questions et bien d’autres dans cet épisode avec nos 4 invités du jour :

- Ines Zaid : Une Senior Architect qui a décidé de se lancer dans un doctorat en Sciences de l'Architecture à Delft University of Technology après 10 ans de CDI.

- Arnaud Bougaham : Un ingénieur en Data Science qui a décidé de se lancer dans un doctorat financé par son entreprise après 12 ans de CDI.

- Christine Vallin : Une doctorante en Sociologie à l'Université de Lille qui a exercé de nombreux métiers dans le secteur public pendant 33 ans avant de se lancer dans un doctorat.

- Jihane Chaari : Une docteure en Sciences de Gestion qui avait commencé sa thèse dans son entreprise après 12 ans de CDI.

Nous avons notamment évoqué les points suivants :



- Les principales motivations qui poussent à se lancer dans un doctorat bien après avoir fini ses études

(Curiosité insatiable, Recherche d'une prise de recul, Volonté de vouloir tisser des liens avec le milieu académique, Reprendre le temps d'aller au bout des choses, Volonté d'avoir un impact sur l'avenir de son métier, etc.)



- Les difficultés rencontrées par les professionnels qui souhaitent se lancer dans un doctorat (Méconnaissance du milieu académique, Pauvre réseau universitaire, Nécessité de reprendre les études dans certain cas, etc.)



- L'équilibre vie pro/vie perso des professionnels qui se lancent dans uen thèse.



- La façon de gérer la transition (parfois brutales) vie pro → doctorat.



- Le soutien reçu par l'entourage des professionnels qui se lancent dans une thèse.



- Les défis que ces personnes ont rencontrés en retournant à l'université après une longue période dans le monde du travail.



- Les compétences acquises tout au long de leur parcours professionnel qui rendent leur doctorat plus simple à gérer au quotidien.

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Si vous avez des questions, des remarques, des suggestions, des propositions d'intervenants, etc.. n'hésitez pas à m'en informer en envoyant un mail à these-antithese-synthese@pm.me !

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Musique :

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Dans cet épisode, nous nous intéressons la thématique suivante : Faire une thèse en sciences du numérique quand on est une femme !

Pourquoi avoir choisi un sujet aussi spécifique ? Après tout, c'est vrai que j'aurais pu faire un épisode plus large comme "faire une thèse quand on est une femme".

Il y a des domaines dans lesquels les femmes sont minoritaires et cela entraîne des expériences encore plus singulières pour elles. Puisque je fais moi-même une thèse en sciences du numérique, cela m'a semblé pertinent d'aborder cette question sous l'angle de ce domaine où il y a un enjeu de fond encore plus important.

Ceci dit, si vous êtes étudiante, doctorante ou docteure dans d'autres domaines, je suis persuadée que l'épisode va tout de même vous plaire et vous apporter des informations intéressantes.

Alors, être une femme et faire une thèse en sciences du numérique, qu'est-ce que ça change ? Quels sont les obstacles, les chances et les défis d'un tel projet ?

Pour en parler, j'ai le bonheur de recevoir quatre invitées exceptionnelles :

- Edwige Cyffers : Doctorante en 3ᵉ année dans l'équipe Magnet de l'Inria Lille

- Manon Mottier : Doctorante en dernière année de thèse en Traitement du Signal et IA à CentraleSupelec

- Hélène Touzet : Directrice de recherche au laboratoire CRIStAL à Lille et Animatrice de la commission "égalité-parité" de ce même laboratoire.

- Isabelle Collet : Professeure à la section des sciences de l’éducation de l’Université de Genève - Directrice de l'équipe G-RIRE : Genre - Rapports intersectionnels, Relation éducative.Ces invitées nous partagent leurs parcours, leurs ressentis, leurs visions et leurs conseils à travers cet épisode.

Vous allez voir qu'être une femme et faire une thèse en sciences du numérique, c'est non seulement faisable, mais aussi enrichissant et épanouissant.

Nous avons notamment évoqué :

- Les difficultés quotidiennes auxquelles les doctorantes sont confrontées - sciences du numérique ou pas - (syndrome de l'imposteur, sexisme, harcèlement, chantage, pression sociale et familiale, sensation d'isolement). Comment y faire face et réagir ?

- La sous-représentation des femmes dans les sciences du numérique.

- Le sentiment d'illégitimité renforcé par les quotas.



- La sursollicitation des chercheuses en sciences du numérique.

- Comment prendre sa place/s'imposer et sortir de l'isolement dans un milieu traditionnellement masculin ?

- Les modèles féminins en sciences du numérique : qui sont-elles et comment peuvent-elles inspirer les futures générations de doctorantes dans ce domaine ?

- Exemples de propositions pour rendre l'expérience de la thèse plus agréable pour les doctorantes, toute thèse confondus. (Ex : Mentorat, Lieux de confessions, Se trouver des alliés.)

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Mettre un terme à sa thèse, cela n'a rien d'évident. Au fur et à mesure que les années passent, nous avons de plus en plus d'idées et tout d'un coup, vient le temps de les synthétiser. Nous devons peu à peu renoncer à la recherche au profit de la rédaction de notre manuscrit de thèse et à la préparation de notre soutenance. C'est à la fois frustrant et angoissant pour tout le monde. Mais alors, comment s'y prendre pour bien finir sa thèse ? Quand doit-on s'arrêter ? Quand doit-on commencer à rédiger notre manuscrit et comment bien le rédiger ? Comment réussir à résumer 3 ans en quelques centaines de pages et une présentation de quelques dizaines de minutes ? Nous répondons à toutes ces questions et bien d'autres dans cet épisode avec nos 4 invités du jour :

- Lina Sami - Doctorante en 3ième année à l'Institut du Cerveau à Paris.

- Mylène Maida (PhD) - Professeure des universités rattachée au laboratoire Paul Painlevé à Lille.

- Estafania Dominguez (PhD) - Docteure en didactique des langues, Fondatrice de "Ma coach de thèse"

- Martha Boeglin (PhD) - Docteure en philosophie - Formatrice & experte en rédaction scientifique (Français, Anglais, Allemand, Espagnol), fondatrice de scriptoria.org

Nous avons notamment évoqué :

- La difficulté de la période de fin de thèse.

- La pédagogie exemplaire des manuscrits de thèses.

- Le choix stratégique de la composition du jury de thèse.

- L'angoisse de la page blanche poussée par le syndrome de l'imposteur.

- La nécessité de connaître et garder en tête ses problématiques et son objectif pendant la rédaction du manuscrit. Connaître son audience permet aussi de mieux jauger le niveau de vulgarisation.

- La nécessité de s'habituer à prendre des notes et rédiger le plus tôt possible. Ne surtout pas hésiter à varier les supports selon ses envies (papiers, bloc-notes, tableau, tablette, ordinateurs, journal, blog, etc.).

- L'alternance entre détente et rédaction pour rester motivé.

- Le risque de la recherche de perfection dans la phase de rédaction.

- L'importance d'homogénéiser ses notations, de rendre transparent la prise de recul de son travail et de laisser transparaître sa personnalité dans son manuscrit de thèse.

- Les échéances et les règles de composition du jury transmises par les écoles doctorales.

- Les échanges très enrichissants avec les jurys de la soutenance de thèse.

- La nécessité de déléguer un maximum l'organisation de la soutenance pour rester concentré sur sa présentation.

- Le passage du stress intense à l'extase une fois arrivé au bout de la soutenance.

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Un grand nombre de doctorants choisissent de se lancer dans une thèse avec l'intention de devenir enseignant-chercheur. Pour atteindre cet objectif, la première étape consiste à consacrer une part importante de son temps à l'enseignement pendant la thèse. Ensuite, il faudra participer à un concours pour décrocher le fameux poste de maître de conférence. Alors, comment se déroule concrètement cette expérience d'enseignement pendant la thèse ? Quelles sont les conditions à remplir pour décrocher un poste de maître de conférence? Quelles sont les implications de ce métier et quelles sont les premières démarches à entreprendre ? Nous répondons à toutes ces questions dans cet épisode avec nos 4 invités du jour !




Martin Rouault⁠, un doctorant en deuxième année qui travaille au sein de l'équipe SIGMA du laboratoire CRIStAL (Centre de Recherche en Informatique, Signal, et Automatique de Lille) et qui est aussi membre du laboratoire de Mathématiques Paul Painlevé de l'Université de Lille.


Florian Lecaer, doctorant en 4ᵉ année de thèse au laboratoire du CERGAM, Centre d'Études et de Recherche en Gestion d'Aix-Marseille.


Bérengère Denizeau, Maitresse de Conférence à l'ESIT, École supérieure d'interprètes et de traducteurs rattachée au laboratoire CLESTHIA à Paris


Christelle Garnier, Maîtresse de conférence à l'Institut Mines Télécom rattaché et chercheuse dans l'équipe SIGMA du laboratoire CRIStAL de Lille.



Nous avons notamment évoqué durant l'épisode :



1 - L'effort de pédagogie que nécessite l'exercice d'enseignement.



2 - La difficulté d'animer des cours et de garder la motivation des étudiants.



3 - La préparation des cours pendant la thèse.



4 - L'importance de bien choisir ses cours quand on peut les choisir.



5 - Les conditions à réunir pour devenir maître de conférences.



6 - Recourir à l'enseignement pour financer une thèse dans le domaine des sciences humaines et sociales.



7 - Le trac de donner cours à des étudiants qui ont 2 ans de moins que nous.



8 - La charge de travail monstrueuse en ATER (Attaché Temporaire Enseignement Recherche).



9 - La nécessité de "jouer le flic" pour certains cours.



10 - La possibilité de donner des cours magistraux pour les docteurs en SHS.



11 - La difficulté d'équilibrer enseignement et recherche.



12 - L'importance de faire preuve d'autorité très tôt dans son enseignement pour asseoir sa crédibilité.



13 - Animer ses cours avec des qcms interactifs.



14 - La difficulté des cours L1.



15 - Les attentes cachées pour décrocher un poste de mcf (Implication dans la vie du laboratoire).



16 - La redoutable phase des concours de MCF.



17 - Le tour de France du MCF.



18 - Conseils pour se démarquer en concours de MCF.



19 - Le manque de partage des ressources pédagogiques dans la recherche.



20 - Les formations MCF.



21 - La charge administrative méconnue dans le métier de MCF.



22 - La difficulté de s'organiser dans son quotidien de MCF



23 - La multitude des fonctions exercées par un Maître de Conférences.



24 - Ajuster son contenu pédagogique au rythme des innovations technologiques.



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De plus en plus de doctorants veulent se lancer dans le privé après leur thèse. Cela s'explique en partie par la pénurie de poste dans le secteur académique et la volonté des jeunes chercheurs de travailler dans quelque chose de concret qui va avoir un impact sur la société de demain. Force est de constater qu'il y a toujours un problème pour tous ces jeunes docteurs qui veulent s'insérer dans le privé.



D'un côté, peu d'entreprises valorisent le doctorat. Il faut dire que ce parcours universitaire est assez floue auprès du grand public qui le voit comme un master supplémentaire. D'un autre côté, les jeunes docteurs eux-mêmes ne savent pas valoriser leurs atouts auprès des entreprises. Il y a un donc un super quiproquo qui empêche les uns de comprendre les autres et nous tentons ici de le briser avec :


Calvin Tagne Kaegom, un doctorant en sciences des Matériaux en pleine recherche d'emplois pour son après-thèse.
Kevin Duchier, DRH chez Mindflow
Marc Godard (PhD), fondateur de Become Better, un accompagnement à la poursuite de carrière dans le privée pour les docteur·es
Delphine KAPPS (PhD), Consultante en financement R&D/Innovation & Co-fondatrice de Résalience : booster l'employabilité des PhD 🎓

Nous avons notamment évoqué durant l'épisode :


La pénurie de postes dans le milieu académique qui pousse les jeunes docteurs à s'orienter davantage vers l'industrie.
La discrimination de certains recruteurs envers les docteurs causée par des biais de type "Un docteur est surqualifié et coûte plus cher qu'un ingénieur".
La nécessité de postuler qualitativement plutôt que quantitativement.
La honte de cacher son doctorat sur son CV.
Le crédit impôt recherche permettant aux entreprises d'embaucher "gratuitement" des jeunes docteurs pendant 2 ans.
La méconnaissance du milieu académique par les recruteurs.
La capacité des docteurs à plonger dans la théorie et faire preuve de créativité dans l'incertitude.
Comment vendre son doctorat auprès des recruteurs ?
La nécessité pour les docteurs d'apprendre à communiquer sur leur doctorat, à faire preuve d'empathie vis-à-vis des recruteurs, à apprendre à négocier et à faire des compromis.
L'importance du réseautage pendant son doctorat.
Apprendre à parler d'à quoi sert nos recherches plutôt de comment on s'y est pris pour les réaliser.
La sélection naturelle des entreprises qui veulent innover sans investir dans la recherche.
Cultiver un état d'esprit ouvert pour éviter la confrontation et apprendre à donner de soi-même.
Valoriser correctement le CIR dans sa recherche d'emploi sans pour autant en faire l'argument principal pour votre candidature.
La puissance de Linkedin pour construire son réseau.
Apprendre à se détacher de l'aspect technique pour expliquer en quoi notre doctorat est intéressant à un recruteur (Activités et compétences développées).
La possibilité pour les docteurs de sous-traiter la recherche d'emplois en passant par des cabinets spécialisés dans le placement des docteurs dans les entreprises.
L'importance de bien penser son projet professionnel en amont du doctorat.
Se demander comment y arriver plutôt que de se lamenter sur son sort.
L'importance de se responsabiliser et de prendre confiance en soi.



BONUS :

1 - Je vous mets ci-dessous le lien permettant de télécharger l'Excel listant toutes les entreprises profitant actuellement du Crédit Impôt Recherche : https://data.enseignementsup-recherche.gouv.fr/explore/dataset/organismes-experts-bureaux-2-style-stylistes-agrees-credit-d-impot-recherche-cir/export/



2 - N'hésitez pas à aller jeter un œil à ce post d'Hélène Godin : https://bit.ly/encoreplusdastuce !



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Vous pouvez égalemen

Dans cet épisode, vous allez découvrir comment les chercheurs peuvent se lancer dans l'entrepreneuriat, en combinant leur passion pour la recherche avec l'ambition de créer des solutions concrètes pour la société. Malgré les défis, leur obstination et leur engagement pour faire progresser la technologie restent les ingrédients principaux de leur réussite. Si vous envisagez de devenir chercheur entrepreneur, cet épisode vous offre des conseils et des perspectives inspirantes pour vous aider à franchir le pas.

Les invités de cet épisode sont :

Arthur Lin - Doctorant en sciences de l'Information et de la communication à l'université Gustave Eiffel et Entrepreneur.

Louis Fleury - Principal à Entrepreneur First (Talent Investor)

Frederic Sauvage - Directeur de recherche au CNRS et Entrepreneur.

Hervé Lebret - Codirecteur de l'Inria Startup Studio



Nous avons notamment évoqué dans l'épisode :


Les motivations pour devenir entrepreneur : Les chercheurs partagent leur passion pour la recherche, mais aussi leur désir de voir leurs découvertes bénéficier directement à la société. Devenir entrepreneur leur offre cette opportunité.




Le passage du monde académique à l'entrepreneuriat : Les chercheurs qui souhaitent créer leur entreprise doivent faire face à un changement de référentiel. Ils doivent passer de la recherche fondamentale à la vision commerciale d'un produit ou d'un service.




Les structures de soutien : L'épisode explore les différentes structures d'accompagnement pour les chercheurs entrepreneurs, telles qu'Entrepreneur First, le CNRS et l'INRIA Startup Studio. Ces structures peuvent offrir une aide financière et des conseils précieux pour mener à bien les projets de start-up.




Les compétences nécessaires pour réussir : Les chercheurs entrepreneurs doivent maîtriser la technologie et la vision du développement technologique, ainsi que des compétences en gestion d'entreprise et en vente.




La composition de l'équipe : L'équipe est un facteur clé de succès pour une start-up. Les chercheurs doivent s'entourer de personnes complémentaires, qu'ils soient chercheurs ou non, pour mener à bien leur projet.




Les difficultés rencontrées : Les chercheurs entrepreneurs doivent faire face à des obstacles culturels, juridiques et financiers. La recherche de financement et la prise de risques sont des défis majeurs.




La passion et l'obstination : La passion pour la recherche et l'entrepreneuriat sont des moteurs essentiels pour surmonter les difficultés et persévérer dans l'aventure entrepreneuriale.




Les exemples de réussite : L'épisode présente des exemples inspirants de chercheurs qui ont créé des start-ups à succès, mettant en évidence la valeur de l'entrepreneuriat pour transformer des idées de recherche en produits et services concrets.



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