30 min

03 - Parler de soi c'est parler du monde Polyphonies

    • Arts du spectacle

L’autobiographie permet de faire écouter des voix singulières dans le bruissement du monde. Elle permet d’interroger les politiques et les dynamiques sociales les plus vastes par son prisme, elle permet d’observer les imbrications de l’individuel et du collectif : dire je, faire jeu, c’est politique. Edouard Louis explore la puissance subversive de l’autobiographie par son travail, qui l’a mené sur la scène cette année et qui donne à de nombreu.ses.x metteu.r.se.s en scène l’inspiration pour adapter ses œuvres. Ce n’est pas un hasard, car le théâtre a lui aussi cette force de mettre au jour les relations entre les parcours individuels et les schémas de représentations qu’ils portent ou qu’ils interrogent. C’est pourquoi Qui a tué mon père m’a donné l’idée de travailler avec les élèves en suivant les principes du metteur en scène et auteur Ahmed Madani. L’exercice que vous allez découvrir est théâtral comme il est politique, puisqu’il pose des questions d’organisation des voix, d’écoute au sein du collectif. Par le jeu avec l’autobiographique, se développe le rapport personnel des élèves au théâtre, qui s’approprient ce champ avec une autonomie croissante, en tant qu’élèves qui pratiquent, mais aussi en tant que spectat.eur.rice.s et en tant que citoyen.ne.s.



Références et ressources : 

A propos de Qui a tué mon père, mis en scène par Thomas Ostermeier https://www.theatredelaville-paris.com/fr/spectacles/saison-2020-2021/theatre/qui-a-tue-mon-pere

Le texte de Qui a tué mon père, d’Edouard Louis, est disponible aux éditions du Seuil.

Pour écouter la rencontre avec Ahmed Madani : https://www.youtube.com/watch?v=SAp9uQ-xGlw&t=72s

Lire F(l)ammes et Illumination(s) aux éditions Actes Sud, 2017
Compagnie à suivre : http://madanicompagnie.fr/

Annie Ernaux, Ecrire la vie, collection Quarto, éditions Gallimard, 2011.



Générique créé par Anna Colléoc à partir de "Poison" de Ona, et musique dans l’épisode à partir de "Kindness and resonance" de Naoya Sakamata

Titre:  Poison Auteur: Ona Source: https://www.youtube.com/channel/UCnnBCffappJ4k2zjnRjLt_w Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr Téléchargement (6MB): https://auboutdufil.com/?id=559

Titre:  Kindness and Resonance Auteur: Naoya Sakamata Source: https://soundcloud.com/naoya-sakamata Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr Téléchargement (4MB): https://auboutdufil.com/?id=572

Les citations utilisées dans le générique sont extraites de : L’Art de perdre, d’Alice Zéniter, 2017 ; Nos Cabanes, de Marielle Macé, 2019 ; « Conférence du Herbert Read Memorial » de Salman Rushdie, texte prononcé par Harold Pinter, 1990 ; Le silence des livres, de George Steiner, 2006 ; « Le funambule », de Jean Genet, dans Le Condamné à mort et autres poèmes, 1942.

L’autobiographie permet de faire écouter des voix singulières dans le bruissement du monde. Elle permet d’interroger les politiques et les dynamiques sociales les plus vastes par son prisme, elle permet d’observer les imbrications de l’individuel et du collectif : dire je, faire jeu, c’est politique. Edouard Louis explore la puissance subversive de l’autobiographie par son travail, qui l’a mené sur la scène cette année et qui donne à de nombreu.ses.x metteu.r.se.s en scène l’inspiration pour adapter ses œuvres. Ce n’est pas un hasard, car le théâtre a lui aussi cette force de mettre au jour les relations entre les parcours individuels et les schémas de représentations qu’ils portent ou qu’ils interrogent. C’est pourquoi Qui a tué mon père m’a donné l’idée de travailler avec les élèves en suivant les principes du metteur en scène et auteur Ahmed Madani. L’exercice que vous allez découvrir est théâtral comme il est politique, puisqu’il pose des questions d’organisation des voix, d’écoute au sein du collectif. Par le jeu avec l’autobiographique, se développe le rapport personnel des élèves au théâtre, qui s’approprient ce champ avec une autonomie croissante, en tant qu’élèves qui pratiquent, mais aussi en tant que spectat.eur.rice.s et en tant que citoyen.ne.s.



Références et ressources : 

A propos de Qui a tué mon père, mis en scène par Thomas Ostermeier https://www.theatredelaville-paris.com/fr/spectacles/saison-2020-2021/theatre/qui-a-tue-mon-pere

Le texte de Qui a tué mon père, d’Edouard Louis, est disponible aux éditions du Seuil.

Pour écouter la rencontre avec Ahmed Madani : https://www.youtube.com/watch?v=SAp9uQ-xGlw&t=72s

Lire F(l)ammes et Illumination(s) aux éditions Actes Sud, 2017
Compagnie à suivre : http://madanicompagnie.fr/

Annie Ernaux, Ecrire la vie, collection Quarto, éditions Gallimard, 2011.



Générique créé par Anna Colléoc à partir de "Poison" de Ona, et musique dans l’épisode à partir de "Kindness and resonance" de Naoya Sakamata

Titre:  Poison Auteur: Ona Source: https://www.youtube.com/channel/UCnnBCffappJ4k2zjnRjLt_w Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr Téléchargement (6MB): https://auboutdufil.com/?id=559

Titre:  Kindness and Resonance Auteur: Naoya Sakamata Source: https://soundcloud.com/naoya-sakamata Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr Téléchargement (4MB): https://auboutdufil.com/?id=572

Les citations utilisées dans le générique sont extraites de : L’Art de perdre, d’Alice Zéniter, 2017 ; Nos Cabanes, de Marielle Macé, 2019 ; « Conférence du Herbert Read Memorial » de Salman Rushdie, texte prononcé par Harold Pinter, 1990 ; Le silence des livres, de George Steiner, 2006 ; « Le funambule », de Jean Genet, dans Le Condamné à mort et autres poèmes, 1942.

30 min