16 min

#16 La fast-fashion peut-elle être responsable ‪?‬ Y'a le feu au lac

    • Nature

Les marques de vêtements ont clairement compris que les consommateurs veulent de plus en plus faire attention à la planète. Pour qu'ils continuent d'acheter leurs produits la conscience tranquille (et pour contrer les critiquer les critiques), ces enseignes de la fast-fashion - une mode rapide, jetable, basée sur l’hyperconsommation grâce à ses prix très bas - mettent en avant de nouveaux articles qui seraient plus "responsables". Un t-shirt fait en coton bio, une chaussure faite en partie avec du caoutchouc recyclé ou encore une robe avec un tissu élaboré à partir d’écorces d’agrumes... Même si l'effort est louable, il est souvent très marginal.

Dans son rapport “La mode sans dessus-dessous”, l’Agence de la transition écologique (Ademe), indique que 100 milliards de vêtements seraient vendus chaque année dans le monde. Entre 2000 et 2014, la production a tout simplement doublé. Et logiquement, en termes de gaz à effet de serre l’addition est salée : 1 milliard 200 millions de tonnes de CO2 sont émis chaque année par le secteur, ce qui équivaut à 2% des émissions mondiales. Le secteur textile pourrait même émettre 26 % des émissions globales de gaz à effet de serre, en 2050, si les tendances actuelles de consommation se poursuivent.

Dans cet épisode, notre journaliste Lucas Scaltritti s'est entretenu avec Chloé Cohen, journaliste et créatrice de "Nouveau Modèle", un podcast sur la mode responsable et engagée. Selon elle, il y a beaucoup de greenwashing dans l'industrie de la mode, pour autant des marques sincères et qui tentent de limiter leur impact environnemental existent. Nous vous donnerons les clés pour pouvoir les trouver.

Bonne écoute !

Le ien vers le rapport "Le revers de mon look" par l'Ademe : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/le-revers-de-mon-look.pdf ?

Les marques de vêtements ont clairement compris que les consommateurs veulent de plus en plus faire attention à la planète. Pour qu'ils continuent d'acheter leurs produits la conscience tranquille (et pour contrer les critiquer les critiques), ces enseignes de la fast-fashion - une mode rapide, jetable, basée sur l’hyperconsommation grâce à ses prix très bas - mettent en avant de nouveaux articles qui seraient plus "responsables". Un t-shirt fait en coton bio, une chaussure faite en partie avec du caoutchouc recyclé ou encore une robe avec un tissu élaboré à partir d’écorces d’agrumes... Même si l'effort est louable, il est souvent très marginal.

Dans son rapport “La mode sans dessus-dessous”, l’Agence de la transition écologique (Ademe), indique que 100 milliards de vêtements seraient vendus chaque année dans le monde. Entre 2000 et 2014, la production a tout simplement doublé. Et logiquement, en termes de gaz à effet de serre l’addition est salée : 1 milliard 200 millions de tonnes de CO2 sont émis chaque année par le secteur, ce qui équivaut à 2% des émissions mondiales. Le secteur textile pourrait même émettre 26 % des émissions globales de gaz à effet de serre, en 2050, si les tendances actuelles de consommation se poursuivent.

Dans cet épisode, notre journaliste Lucas Scaltritti s'est entretenu avec Chloé Cohen, journaliste et créatrice de "Nouveau Modèle", un podcast sur la mode responsable et engagée. Selon elle, il y a beaucoup de greenwashing dans l'industrie de la mode, pour autant des marques sincères et qui tentent de limiter leur impact environnemental existent. Nous vous donnerons les clés pour pouvoir les trouver.

Bonne écoute !

Le ien vers le rapport "Le revers de mon look" par l'Ademe : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/le-revers-de-mon-look.pdf ?

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