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#7 On jase piano avec Jeanne Amièle On jase piano avec...

    • Musique : les interviews

Jeanne Amièle a débuté le piano à 5 ans. Son père était mélomane et avait acheté un piano pour en jouer. Elle en a donc profité pour s'y mettre ! La vraie piqure elle l'a eue au Camp musical du Saguenay Lac-Saint-Jean. Ses premiers professeures ont été Mélina Savoie et Jacynthe Riverin qui l’ont formée avant qu'elle entreprenne ses études supérieures en musique. Elle a par la suite poursuivi ses études à Vincent d’Indy (Cégep) avec Jean Saulnier qui a été son professeur jusqu’à la fin de ses études de doctorat à l’Université de Montréal. Elle a aussi participé à un Erasmus* à la Haute école de musique de Genève avec Dominique Weber. 
 
  Jeanne nous parle de la différence d’approche entre l’enseignement bien encadré qu’elle a reçu au Québec versus celle plutôt libre en Europe. Son côté très organisé lui a rendu service pour structurer son semestre en Suisse. Elle nous parle de son projet doctoral qui portait sur la préparation à la performance et plus spécifiquement sur la mémorisation. Elle développe sur le processus de visualisation : imaginer le jury pour lequel on jouera, la salle, le piano, etc. On parle aussi de la mémoire musculaire en citant le podcast de Dr Mathieu Boucher, Ph. D. : Le musicien stratégique. Elle nous parle des bons et des moins bons côtés de cette mémoire motrice et des autres mémoires sur lesquelles on peut s’appuyer. Elle enseigne la mémorisation à ses élèves en divisant les morceaux en plusieurs parties, à les faire analyser le langage musical des œuvres et leur fait travailler la mémoire auditive. Cette dernière approche étant préconisée par la pédagogue hongroise Marguit Varro dans son livre L’enseignement vivant du piano – Sa méthode et sa psychologie. 
On parle des prix qu’elle a reçus dans les concours et de ses méthodes pour s'y préparer. Elle parle d’ailleurs d’une brillante façon de la gestion du temps en lien avec les programmes qu’elle a à travailler dans son article de blog : « Comment j’ai découvert la méthode Pomodoro – et sept bonnes raisons de l’essayer vous aussi ! » paru en janvier 2019. Selon elle, c'est comme un laboratoire et que malgré le stress, il est souhaitable d’expérimenter plusieurs méthodes pour solidifier son jeu sous différents angles. On parle de la manière de se différencier et de trouver son unicité tout en suivant les règles, mais en s'exprimant à travers ce cadre. Elle affectionne particulièrement les interprétations de Ravel par les pianistes André Laplante et Bertrand Chamayou qui sont allés loin leurs recherches interprétatives. On écoute un Intermezzo extrait des Klavierstücke, Op. 76 de Brahms « live » au Concours OSM en 2015. 
Jeanne nous parle de sa pédagogie, nommée professeure au Conservatoire de musique de Trois-Rivières depuis deux ans. Elle parle de sa démarche pour l’enregistrement de son album solo Reconnaissance qu’elle a réalisé avec Philippe Bouvrette, son père et plusieurs membres de sa famille. On écoute de Robert Schuman la fin du Carnaval, Op. 9 et le début des Trois romances, Op. 11 de Clara Schuman. Parmi ses projets récents et à venir, il y a un récital aux Mélodines à la Place des arts de Montraél en février dernier, un concert-conférence avec Magda Boukanan sur les compositrices du XIXe et du XXe siècle le 7 mai prochain et le 4ème volet de son projet Schumann qui aura lieu le 14 mai prochain avec la violoniste Alicia Choi.

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Jeanne Amièle a débuté le piano à 5 ans. Son père était mélomane et avait acheté un piano pour en jouer. Elle en a donc profité pour s'y mettre ! La vraie piqure elle l'a eue au Camp musical du Saguenay Lac-Saint-Jean. Ses premiers professeures ont été Mélina Savoie et Jacynthe Riverin qui l’ont formée avant qu'elle entreprenne ses études supérieures en musique. Elle a par la suite poursuivi ses études à Vincent d’Indy (Cégep) avec Jean Saulnier qui a été son professeur jusqu’à la fin de ses études de doctorat à l’Université de Montréal. Elle a aussi participé à un Erasmus* à la Haute école de musique de Genève avec Dominique Weber. 
 
  Jeanne nous parle de la différence d’approche entre l’enseignement bien encadré qu’elle a reçu au Québec versus celle plutôt libre en Europe. Son côté très organisé lui a rendu service pour structurer son semestre en Suisse. Elle nous parle de son projet doctoral qui portait sur la préparation à la performance et plus spécifiquement sur la mémorisation. Elle développe sur le processus de visualisation : imaginer le jury pour lequel on jouera, la salle, le piano, etc. On parle aussi de la mémoire musculaire en citant le podcast de Dr Mathieu Boucher, Ph. D. : Le musicien stratégique. Elle nous parle des bons et des moins bons côtés de cette mémoire motrice et des autres mémoires sur lesquelles on peut s’appuyer. Elle enseigne la mémorisation à ses élèves en divisant les morceaux en plusieurs parties, à les faire analyser le langage musical des œuvres et leur fait travailler la mémoire auditive. Cette dernière approche étant préconisée par la pédagogue hongroise Marguit Varro dans son livre L’enseignement vivant du piano – Sa méthode et sa psychologie. 
On parle des prix qu’elle a reçus dans les concours et de ses méthodes pour s'y préparer. Elle parle d’ailleurs d’une brillante façon de la gestion du temps en lien avec les programmes qu’elle a à travailler dans son article de blog : « Comment j’ai découvert la méthode Pomodoro – et sept bonnes raisons de l’essayer vous aussi ! » paru en janvier 2019. Selon elle, c'est comme un laboratoire et que malgré le stress, il est souhaitable d’expérimenter plusieurs méthodes pour solidifier son jeu sous différents angles. On parle de la manière de se différencier et de trouver son unicité tout en suivant les règles, mais en s'exprimant à travers ce cadre. Elle affectionne particulièrement les interprétations de Ravel par les pianistes André Laplante et Bertrand Chamayou qui sont allés loin leurs recherches interprétatives. On écoute un Intermezzo extrait des Klavierstücke, Op. 76 de Brahms « live » au Concours OSM en 2015. 
Jeanne nous parle de sa pédagogie, nommée professeure au Conservatoire de musique de Trois-Rivières depuis deux ans. Elle parle de sa démarche pour l’enregistrement de son album solo Reconnaissance qu’elle a réalisé avec Philippe Bouvrette, son père et plusieurs membres de sa famille. On écoute de Robert Schuman la fin du Carnaval, Op. 9 et le début des Trois romances, Op. 11 de Clara Schuman. Parmi ses projets récents et à venir, il y a un récital aux Mélodines à la Place des arts de Montraél en février dernier, un concert-conférence avec Magda Boukanan sur les compositrices du XIXe et du XXe siècle le 7 mai prochain et le 4ème volet de son projet Schumann qui aura lieu le 14 mai prochain avec la violoniste Alicia Choi.

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1h 25 min