56 min

#82 Xavier Martel (Historien‪)‬ Les Voix de la Photo

    • Arts visuels

Xavier Martel, historien de formation, revient sur ses 5 années au Musée français départemental de la Photographie à Bièvres, l’exposition sur la photographie japonaise qu’il a réalisé pour le patrimoine photographique en 2004 et sa participation à araGo, le portail français de la photo. Habitant au Japon depuis 10 ans, nous avons aussi parlé de photographie japonaise et en particulier du statut d’artisan des photographes japonais. Bonne écoute !
02’ – Xavier Martel, une formation polyvalente à l’ENSP à Arles.
7’45 – Durant 5 ans, il fut responsable des collections protéiformes du Musée français départemental de la Photographie à Bièvres pas les tirages et les photos numériques, mais tout le reste : matériels de laboratoire, sacoches d’appareils photo, etc.
13’ – Il a commencé une thèse sur l’iconographie touristique comme propagande nationale et il nous parle des photographies de l’association du Touring club de France.
15’40 – Sa première rencontre avec la photo japonaise : il a participé à un recollement de la Société Française de Photographie et a découvert des tirages de photographes japonais. Puis il a travaillé au Centre Île-de-France en tant que chargé des publics quand Sylvain Lisson était directeur avec une expo inaugurale sur les collections japonaises dans les collections publiques. Il a alors proposé un complément de photographies venant de la FSP.
21’40 – Il a travaillé pour le patrimoine photographique sur l’expo photo : Japon 1945-1975 Un renouveau photographique et a fait une résidence de six mois dans une résidence d’artiste (la Villa Kujoyama) au Japon à Kyoto.
25’ – Son retour en France fut compliqué, car les institutions n’étaient pas intéressées par une exposition sur la photographie japonaise.
29’ – Il a travaillé sur un projet mené par le ministère de la Culture déléguée à la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais : le portail français de la photo, araGo. Le but était de présenter un portail avec toutes les photos des collections publiques (archives, musées et bibliothèques) et privées (galeries, etc.). Projet mené pendant deux ans, lancé à Arles en 2011, préfiguration à Paris Photo en 2011, ouverture du portail en 2012 alors qu’il écrivait des textes pour le portail depuis le japon puis le projet a été mis en pause.
34’ – En venant vivre au Japon, en parallèle du projet Arago il souhaitait écrire une histoire de la photo japonaise. Sa question de départ : on parle des images faites par des Japonais ou des étrangers qui font de la photo au japon ? Les liens entre les territoires et les photos sont très forts.
41’30 – Peu de galeries de photographie (il apprécie la Galerie MEM créée par Katsuya Ishida) au Japon. Importance du livre, car le Japon est un pays de l’écrit et moins de l’exposition.
45’ – Des photographes japonais qui ne se considèrent pas comme des artistes (Shōmei Tōmatsu, Shōji Ueda). Les photographes reconnus comme des artistes au japon ont fait carrière à l’international comme Hiroshi Sugimoto.
48’- Très peu de collectionneurs au Japon d’art contemporain. Le travail de valorisation de la photographie et de la structuration du marché de l’art fut initié aux EU.
50’ – Les images photo ne pas sacralisées, les photographies sont moins des objets, mais plus consommables. Production d’images et non pas d’objets. Au Japon, il n’y a pas de différence entre artisan et artiste. Le photographe japonais Shōmei Tōmatsu disait : un photographe est uniquement un œil. Comme le photographe Eugène Atget, il disait qu’il faisait uniquement des documents pour les personnes qu’il prenait en photo et qu’il était un artisan au service des artistes.
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Xavier Martel, historien de formation, revient sur ses 5 années au Musée français départemental de la Photographie à Bièvres, l’exposition sur la photographie japonaise qu’il a réalisé pour le patrimoine photographique en 2004 et sa participation à araGo, le portail français de la photo. Habitant au Japon depuis 10 ans, nous avons aussi parlé de photographie japonaise et en particulier du statut d’artisan des photographes japonais. Bonne écoute !
02’ – Xavier Martel, une formation polyvalente à l’ENSP à Arles.
7’45 – Durant 5 ans, il fut responsable des collections protéiformes du Musée français départemental de la Photographie à Bièvres pas les tirages et les photos numériques, mais tout le reste : matériels de laboratoire, sacoches d’appareils photo, etc.
13’ – Il a commencé une thèse sur l’iconographie touristique comme propagande nationale et il nous parle des photographies de l’association du Touring club de France.
15’40 – Sa première rencontre avec la photo japonaise : il a participé à un recollement de la Société Française de Photographie et a découvert des tirages de photographes japonais. Puis il a travaillé au Centre Île-de-France en tant que chargé des publics quand Sylvain Lisson était directeur avec une expo inaugurale sur les collections japonaises dans les collections publiques. Il a alors proposé un complément de photographies venant de la FSP.
21’40 – Il a travaillé pour le patrimoine photographique sur l’expo photo : Japon 1945-1975 Un renouveau photographique et a fait une résidence de six mois dans une résidence d’artiste (la Villa Kujoyama) au Japon à Kyoto.
25’ – Son retour en France fut compliqué, car les institutions n’étaient pas intéressées par une exposition sur la photographie japonaise.
29’ – Il a travaillé sur un projet mené par le ministère de la Culture déléguée à la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais : le portail français de la photo, araGo. Le but était de présenter un portail avec toutes les photos des collections publiques (archives, musées et bibliothèques) et privées (galeries, etc.). Projet mené pendant deux ans, lancé à Arles en 2011, préfiguration à Paris Photo en 2011, ouverture du portail en 2012 alors qu’il écrivait des textes pour le portail depuis le japon puis le projet a été mis en pause.
34’ – En venant vivre au Japon, en parallèle du projet Arago il souhaitait écrire une histoire de la photo japonaise. Sa question de départ : on parle des images faites par des Japonais ou des étrangers qui font de la photo au japon ? Les liens entre les territoires et les photos sont très forts.
41’30 – Peu de galeries de photographie (il apprécie la Galerie MEM créée par Katsuya Ishida) au Japon. Importance du livre, car le Japon est un pays de l’écrit et moins de l’exposition.
45’ – Des photographes japonais qui ne se considèrent pas comme des artistes (Shōmei Tōmatsu, Shōji Ueda). Les photographes reconnus comme des artistes au japon ont fait carrière à l’international comme Hiroshi Sugimoto.
48’- Très peu de collectionneurs au Japon d’art contemporain. Le travail de valorisation de la photographie et de la structuration du marché de l’art fut initié aux EU.
50’ – Les images photo ne pas sacralisées, les photographies sont moins des objets, mais plus consommables. Production d’images et non pas d’objets. Au Japon, il n’y a pas de différence entre artisan et artiste. Le photographe japonais Shōmei Tōmatsu disait : un photographe est uniquement un œil. Comme le photographe Eugène Atget, il disait qu’il faisait uniquement des documents pour les personnes qu’il prenait en photo et qu’il était un artisan au service des artistes.
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