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Angoisse de séparation: les conséquences Sensible & décomplexée ☽

    • Santé mentale

L’angoisse de séparation apparaît pour la première fois lors de la toute petite enfance et peut amener être synonyme de déprime. Voire de dépression à l’âge adulte. Nous la décryptons ensemble !



 

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Psychologie de l’enfant 

Un bébé, pour grandir et traverser les différents stades de développement qui se présentent à lui, a besoin de s’émanciper en étant amené à une forme de séparation progressive rassurante, sécurisante et saine pour lui. Baignant dans un amour inconditionnel, il aura aussi besoin, dés ses 6 mois, de goûter à des premiers interdits, de l’ordre de la frustration. Cela lui permettra de comprendre qu’il y’a un cadre et qu’il fait partie d’un environnement générale dans lequel il n’est pas le centre unique d’attention.

Ces frustrations, bien posées sont tout à fait rassurantes pour lui et l’amène à comprendre qu’il fait partie d’u système dans lequel il est un membre à part entière.

Cette prise de conscience pour lui, est très violente car depuis sa naissance, tout est confus entre ce qui est de lui, de l’autre, de l’extérieur ou de l’intérieur.

La relation mère/ enfant

Dés la naissance, l’enfant est en forte demande d’un lien relationnel, avec sa mère ou la personne qui se trouve dans son environnement, qui incarne son premier objet d’amour. C’est d’ailleurs son besoin primaire.En effet, ce besoin est psychique car il souhaite être reconnu.

Contrairement à ce que l’on imagine, le premier besoin de l’enfant n’est pas alimentaire mais relationnel. Il met en oeuvre ce qu’il faut pour entrer en relation avec la mère même avant la naissance:il est préparé à sourire. S’il y’a une relation forte établie entre sa mère et lui, tout le reste va de soi.

Il est vital pour lui que la relation à sa mère soit fusionnelle dans un premier temps (jusqu’à ses 6 mois). Sa première angoisse est une angoisse de séparation. Elle-même, est liée à son appréhension d’avoir la capacité ou non de gérer ses pulsions.

En effet, il a plusieurs choix: gérer ses pulsions (notamment agressives) et préserver la relation à sa mère. Ou bien, les laisser les exprimer, et porter préjudice à cette relation. D’ailleurs, un enfant au stade des 6 mois, se rend compte qu’il n’est pas sa mère et qu’il sont deux être différenciés. Il va alors pouvoir se griffer lui même en ayant pour intention de griffer sa mère.

L’enfant sécurisé

Pour l’enfant sécurisé, les angoisses s’atténuent automatiquement avec le temps. Il ressent et vit très bien la relation à sa mère même s’il est défusionné d’elle. Sa perception de cette relation est alors positive et les « retours sur investissements » de cette relation lui sont satisfaisants. Il passera la phase dépressive qui s’ensuit de manière plutôt stable et équilibrée.

 



L’enfant insécurisé

Pour l’enfant insécurisé (ce qui dépend du comportement de la mère mais aussi de la perception propre de l’enfant), il y’aura une phase dépressive très importante lors de ce premier stade de sa vie. Il vit cette angoisse prédominante de séparation comme un choc traumatique. Il pourrait ne pas réussir à préserver la relation à sa mère… Deux solution s’offrent à lui:



* lui exprimer une très forte agressivité

* retourner l’agressivité contre lui-même.



Tout cela est pulsionnel et instinctif.

L’angoisse de séparation apparaît pour la première fois lors de la toute petite enfance et peut amener être synonyme de déprime. Voire de dépression à l’âge adulte. Nous la décryptons ensemble !



 

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Psychologie de l’enfant 

Un bébé, pour grandir et traverser les différents stades de développement qui se présentent à lui, a besoin de s’émanciper en étant amené à une forme de séparation progressive rassurante, sécurisante et saine pour lui. Baignant dans un amour inconditionnel, il aura aussi besoin, dés ses 6 mois, de goûter à des premiers interdits, de l’ordre de la frustration. Cela lui permettra de comprendre qu’il y’a un cadre et qu’il fait partie d’un environnement générale dans lequel il n’est pas le centre unique d’attention.

Ces frustrations, bien posées sont tout à fait rassurantes pour lui et l’amène à comprendre qu’il fait partie d’u système dans lequel il est un membre à part entière.

Cette prise de conscience pour lui, est très violente car depuis sa naissance, tout est confus entre ce qui est de lui, de l’autre, de l’extérieur ou de l’intérieur.

La relation mère/ enfant

Dés la naissance, l’enfant est en forte demande d’un lien relationnel, avec sa mère ou la personne qui se trouve dans son environnement, qui incarne son premier objet d’amour. C’est d’ailleurs son besoin primaire.En effet, ce besoin est psychique car il souhaite être reconnu.

Contrairement à ce que l’on imagine, le premier besoin de l’enfant n’est pas alimentaire mais relationnel. Il met en oeuvre ce qu’il faut pour entrer en relation avec la mère même avant la naissance:il est préparé à sourire. S’il y’a une relation forte établie entre sa mère et lui, tout le reste va de soi.

Il est vital pour lui que la relation à sa mère soit fusionnelle dans un premier temps (jusqu’à ses 6 mois). Sa première angoisse est une angoisse de séparation. Elle-même, est liée à son appréhension d’avoir la capacité ou non de gérer ses pulsions.

En effet, il a plusieurs choix: gérer ses pulsions (notamment agressives) et préserver la relation à sa mère. Ou bien, les laisser les exprimer, et porter préjudice à cette relation. D’ailleurs, un enfant au stade des 6 mois, se rend compte qu’il n’est pas sa mère et qu’il sont deux être différenciés. Il va alors pouvoir se griffer lui même en ayant pour intention de griffer sa mère.

L’enfant sécurisé

Pour l’enfant sécurisé, les angoisses s’atténuent automatiquement avec le temps. Il ressent et vit très bien la relation à sa mère même s’il est défusionné d’elle. Sa perception de cette relation est alors positive et les « retours sur investissements » de cette relation lui sont satisfaisants. Il passera la phase dépressive qui s’ensuit de manière plutôt stable et équilibrée.

 



L’enfant insécurisé

Pour l’enfant insécurisé (ce qui dépend du comportement de la mère mais aussi de la perception propre de l’enfant), il y’aura une phase dépressive très importante lors de ce premier stade de sa vie. Il vit cette angoisse prédominante de séparation comme un choc traumatique. Il pourrait ne pas réussir à préserver la relation à sa mère… Deux solution s’offrent à lui:



* lui exprimer une très forte agressivité

* retourner l’agressivité contre lui-même.



Tout cela est pulsionnel et instinctif.

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