Rencontre avec un académicien Canal Académies
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- Culture et société
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Chaque semaine, nous recevons un académicien ou une académicienne pour une conversation autour d'une actualité qui lui tient à cœur.
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Odile Eisenstein : devenir une chimiste dans les années 60
Odile Eisenstein est une chimiste théoricienne. Au micro d’Étienne Ghys, elle raconte l’origine de sa vocation scientifique, au milieu des années 60. D’origine modeste, boursière, elle fait ses études secondaires dans un lycée parisien huppé. À l'époque, les jeunes lycéennes envisageaient souvent leur avenir à travers… le mariage. Elle évoque également dans cet épisode l’existence de formes de harcèlement genré au sein de la communauté scientifique.
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Nicole Bériou : les pouvoirs de l’éloquence au Moyen Âge
Comment trouver les mots qui font mouche pour captiver son auditoire ? Si la question passionne les foules aujourd’hui - les concours d’éloquence et de rhétorique rencontrent un succès phénoménal - elle n’est pas nouvelle : l’art oratoire faisait déjà des émules au Moyen Âge. La médiéviste Nicole Bériou, spécialiste de la communication dans la société médiévale et membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, publie un ouvrage qui rassemble ses précédentes recherches sur le sujet : Les pouvoirs de l’éloquence. Prédication et pastorale dans la chrétienté latine aux XIIᵉ et XIIIᵉ siècles. Une fenêtre ouverte sur l'art subtil de la parole médiévale, où elle étudie comment les prédicateurs utilisaient l’éloquence pour transmettre les enseignements de l'Église, toucher les cœurs des fidèles et promouvoir la foi.
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Serge Abiteboul : Vive les communs numériques !
« Rendre le monde meilleur » : telle était l’ambition des pionniers de l'internet des années 80. Une utopie numérique portée par quelques hippies héritiers du «summer of love » californien. Mais quarante ans plus tard, que reste-t-il vraiment de cet idéal ? La vague capitaliste de la nouvelle Silicon Valley aurait-elle tout emporté sur son passage ? Des poches de liberté se sont peu à peu constituées, résistant à la marchandisation et à la privatisation du numérique : le succès de Wikipédia, des logiciels libres, ou encore de la science ouverte, le prouve. Les communs numériques nous sont indispensables pour faire face aux défis écologique, sanitaires ou encore démographique de demain. C’est la thèse de Serge Abiteboul, membre de l’Académie des sciences, et François Bancilhon, auteurs de Vive les communs numériques ! , un plaidoyer qui nous invite à œuvrer ensemble pour un internet au service du bien commun.
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Sophie Germain : la détermination d'une mathématicienne à l'aube du 19ᵉ siècle
Sophie Germain n’est pas célèbre. Pourtant, on trouve son portrait sur une armoire électrique municipale, place Saint Michel, à Paris, où l’on lit « Sophie Germain (1776-1821), Illustre du 6ᵉ ». Ce premier épisode d’une série consacrée aux femmes de science évoque la vie et l’œuvre de celle qui dut utiliser un pseudonyme masculin pour entrer en contact avec les mathématiciens de son temps. Elle fut la première femme à recevoir un prix de l’Institut de France.
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Tania Mouraud : une pionnière du street-art à l'Académie des beaux-arts
« 40 ans est un âge terrible, car c’est l’âge où nous devenons ce que nous sommes » : si la vieillesse était une source d’angoisse pour Charles Péguy, elle semble au contraire un horizon joyeux pour Tania Mouraud. À plus de 80 ans, cette figure majeure de la scène artistique contemporaine continue d’explorer avec une curiosité insatiable toutes les formes d'expression artistique. Fille de résistants, Tania Mouraud s’est fait connaître dans les années 1960 pour ses campagnes d’affichage dans la rue. Son œuvre, porté par un profond désir de transmission, lui a valu d’être élue le 27 mars dernier à l’Académie des beaux-arts. Si l’artiste n’est pas encore officiellement installée dans son fauteuil d’académicienne, elle partage ses réflexions et ses actualités à notre micro : une partie de son travail est à l’affiche d’une exposition Fluctuart sur les quais de Seine à Paris jusqu’au 5 mai prochain.
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Alain Prochiantz : scientifique « par accident »
Grand lecteur et féru d’histoire des sciences, le jeune Alain Prochiantz a décidé « d’aimer ce qu’il faisait plutôt que de faire ce qu’il aimait ». Aujourd'hui neurobiologiste, membre de l’Académie des sciences et professeur émérite au Collège de France, il s’intéresse à la manière dont se forment les tissus et les organes dans notre corps. Un parcours brillant et exigeant, qui fut marqué par des épreuves également : il raconte dans son dernier essai, intitulé Accident, comment une découverte importante faite par son laboratoire dans les années 80 a suscité une certaine perplexité au sein de la communauté scientifique…
Avis
Excellent mais parfais difficile à entendre
Cette chaîne est excellente. Mais, il faut faire quelque chose pour les séances publiques en particulier pour les questions. L’enregistrement est souvent inaudible.
Intéressant malgré la qualité technique de l’enregistrement
Intéressant malgré la qualité technique de l’enregistrement particulièrement calamiteuse. Par ailleurs, l’hôte et ses invités devraient éviter de se tutoyer.
Belles surprises
Toujours des surprises ou des découvertes. Pour nourrir sa culture !