126 épisodes

Tous les mercredis, Reza Pounewatchy donne rendez-vous à des artistes dans une capsule suspendue hors du temps et de l’espace.
Pensée à la fois pour une diffusion radio et une captation vidéo, la Chambre Noire de Radio Nova est un espace protégé, où la créativité de nos invités peut s’exercer en totale liberté.

Chambre Noire Radio Nova

    • Musique
    • 5,0 • 9 notes

Tous les mercredis, Reza Pounewatchy donne rendez-vous à des artistes dans une capsule suspendue hors du temps et de l’espace.
Pensée à la fois pour une diffusion radio et une captation vidéo, la Chambre Noire de Radio Nova est un espace protégé, où la créativité de nos invités peut s’exercer en totale liberté.

    Inna De Yard en live dans « Chambre Noire »

    Inna De Yard en live dans « Chambre Noire »

    Bonsoir à toutes et tous et bienvenue dans cette nouvelle et dernière session de la Chambre noire de Nova. Une Chambre noire particulière donc qui a pris de la hauteur avec vue sur le Sacré Cœur et la ville de Saint-Ouen, puisque nous sommes sur le toit de la maison Nova en direct de la rue Maurice Grimaud dans le 18ᵉ et en public s’il vous plait. Maurice Grimaud qui, pour la petite histoire, était le préfet de Paris pendant mai 68 qui avait fermement demandé aux forces de l’ordre de ne pas abuser de leurs pouvoirs. Dommage que certains encore aujourd’hui n’aient pas plus écouté Maurice Grimaud…
    Être sur le toit du monde ou pas loin, il en fallait pas moins pour recevoir nos invités, des amis de longue date de Nova. Des légendes vivantes, le terme n’est vraiment pas galvaudé. Des monuments du reggae bien en chair et en os qui ont connu des hauts et des bas dans leur vie et carrière.
    Lors de leur reconstitution de ligue dissoute et disparate il y a environ 20 ans, ces chanteurs et auteurs classiques ont remis à jour leur mission. Capturer la musique dans son état le plus pur et quoi de mieux que le « Back Yard » comprenez l’arrière court d’une maison dans les Blues Montains de Jamaïque pour trouver l’inspiration et nous narrer les racines musicales spirituelles et politiques du Reggae.
    Derrière ces riddims et ces hymnes entraînants, dénoncer les injustices de ce monde et on en connaît de nombreuses qui nous touchent en ce moment que ce soit sur la mer méditerranée ou dans la ville de Nanterre. Donner un message d’éveil, d’inspiration pour nous toutes et tous afin de nous élever.
    Leur dernier album, Family Affair – probablement leur meilleur – est un exemple parfait de spiritualité et de musique qui prend toute son ampleur en live, en vivant et en public, à l’antenne, sur une radio. 
    Car elle est aussi là notre mission sur Nova, de partager, de s’ouvrir sur le monde, d’aller plus loin que ce que nos ordis et nos studios nous propose. De donner à cette antenne une singularité, qu’elle soit plus originale que les autres, qu’elle ne base pas uniquement sur des chiffres, des panels, des algorithmes.
    Une ligne de conduite souvent imitée, mais jamais égalé au point d’être très souvent nommé en référence. Alors, merci pour cette dernière Chambre noire sur le toit de nova d’avoir été nos références : INNA DE YARD.
    Merci à celles et ceux qui ont bossé avec moi de près ou de loin sur cette mission.
    Juste Bruyat, Nabil Chafa, tristan Guerin, Alex eck, Malo Williams, Melvin Schlemer, Lucie Aussel, Smael Bouaci, Jeanne Lacaille, Sophie Marchant, Bastien Stisi, Seb Carriau, Selim Benzeguia, Charles Nagy, Sacha Boune, Augustin Dumontet, Viviane Anioh, Math de Capele, Chloé Azodanloo, Nonna Gomila, Malo Lefur, Agathe Frattacci, Rose Sfintescu, Guillaume Duvivier, Théo Brousse, Armel Hemme, David Blot, Théo Maurice Sebald, Esteli Hernandez Ortiz, Ruddy Aboab, Isadora Dartial, Hadja Tabi, Scaro et Pearo.
    Ma chevalière Bintou Simpore mon frérot Judah Roger et notre directrice dictatrice du fun Mélanie Mallet gardienne d’un phare qu’on lui a confié il y a 17 ans dont trois ans au sommet. Un phare, une étoile, une supernova qui ne s’éteindra j’en suis certain jamais !
    Alors comme dit l’autre : laisse-les dire…
    Et amour sur nous toutes et tous !

    • 1h
    Tuerie en live dans « Chambre Noire »

    Tuerie en live dans « Chambre Noire »

    Amies auditrices auditeurs, vous le savez bien sûr pour nous écouter suffisamment depuis longtemps que nous apprécions particulièrement ce qui se fait en marge. Loin de ce que ce qui parait trop évident, trop calculé, trop prévu pour faire du chiffre. 
    Car ce qu’il y a de bien avec la marge, pour citer le regretté cinéaste Jean-Luc Godard c’est que la marge, c'est ce qui remplie la page. 
    Alors quand on écoute les morceaux de notre invité, on comprend d’autant plus le qualificatif d’ovni du rap, même ovni tout court qui lui colle à la peau. 
    Et ça ça nous plait forcément ici. 
    Son histoire C’est celle d’un type du 92, terre qui a vu grandir d’immenses rappeurs, qui était né pour faire sa différence dans la musique. 
    Quand enfant, on traîne plus dans les chorales, sur les terrains de foot, quand ado, on est perçu trop rockeur chanteur pour les rappeurs ou trop rappeur pour intégrer un groupe de rock. On ne le sait pas immédiatement, mais on marque des points pour plus tard. 
    Ce qui le différencie des autres, c'est déjà des goûts musicaux excessivement plus larges que ses déjà impressionnantes épaules. 
    Du rock au gospel en passant par la pop, la chanson française, le jazz, la soul, le g-funk et le hip-hop évidemment. 
    Mais là où notre artiste se démarque également, c’est dans son écriture. Lui-même la définit comme violente, poétique et très liée à l’introspection.
    Une personnalité profonde, multiple, à l’image du papillon monarque. L’un des papillons les plus voyageurs et mystiques du monde 
    comme notre interprète. 
    Et il en faut du courage et de la force mentale pour écrire des chansons sincères, surtout quand on se sent comme lui en campagne pour le rap. 
    Après bleu gospel son deuxième projet papillon monarque est sorti fin mai dernier. 
    Opus ultra-prometteur pour la suite qui a charmé l’ensemble de la presse musicale curieuse comme nous. 
    Alors Merci d’avoir prouvé qu’être dans la marge peut permettre de remplir en entier la « Chambre Noire » Tuerie.

    • 1h 5 min
    Fred Pallem et le Sacre Du tympan en live dans « Chambre Noire »

    Fred Pallem et le Sacre Du tympan en live dans « Chambre Noire »

    « Chaque titre est comme un tube en puissance, chaque instrument a son thème, son gimmick » et « toutes les compositions sont inspirées de faits très personnels, où chaque solo est porté par des histoires et des émotions » 
    Que vous nous suiviez en direct à la radio ou sur notre chaîne YouTube vous venez d’assister à la bande originale de films que vous ne verrez probablement jamais. 
    Son auteur, compositeur, chef d’orchestre précédemment cité est le genre de moine ascète qui voit son travail comme celui d’un cinéaste, d’un architecte ou encore un dessinateur de BD. Ça tombe bien pour un type qui se destinait au 9e art, ou du moins le graphisme jusqu’à sa découverte plutôt jeune d’une guitare planquée par le paternel au détour d’une recherche de revues érotiques dans la chambre non pas noire, mais parentale. 
    Plus de 2 décennies plus tard, après des études érudites au conservatoire, il continue d’œuvrer sans relâche avec pour ambition de ne jamais se répéter et de créer en compagnie de ses fidèles et tout aussi aventureux et studieux que lui, partenaires de scène, des extravagances musicales et scéniques extrêmes. 
    Une Écriture pour grands ensemble pouvant aller jusqu’à 25 musiciennes et musiciens. Une Palette large en termes de textures sonores. 
    Une Expérience rare et précieuse de l’aveu de ses propres collaboratrices et teurs. Avec Une seule et ambitieuse mission : 
    Façonner une autre musique. Une Musique en grand. Free jazz musique de films, inspirations de BD évidemment, mais aussi soul, funk, sonorités psychédéliques expérimentales et toujours ou presque instrumental. Tout est bon tant qu’on ne se sente pas vaincu par la lassitude. 
    20 ans de travail acharné en solo, mais aussi au service de nombreux artistes français archi connus, mais trop nombreuses et nombreux pour toutes et tous les nommer qui ont fait de lui un incontournable, mais à mon avis trop discret patron de la musique en France. 
    Ce dixième album nommé sobrement X comme le 10 en latin, avec son orchestre Big bang zinzin à souhait, nous prouve à quel point on peut être geek de la musique, mais extrêmement virtuose, kiffeur et partageur de bonnes ondes. 
    Alors merci d’avoir fait de cette « Chambre Noire » une odyssée de la brillante musique vers le grand mix pour l’infini et au-delà.
    Fred Pallem et le Sacre Du Tympan.

    • 1h 5 min
    Ireke en live dans « Chambre Noire »

    Ireke en live dans « Chambre Noire »

    On peut dire de nos invités qu’ils sont pour le moins aventureux. 2 globe-trotters, musiciens Vendéens passés par diverses collaborations et essais en tout genre qui ensemble décident un jour de plonger dans le Groove Afro et de nous faire partager leurs sens du rythme hypnotique et ensorcelant. 
    L’Alliance adéquate de la côte ouest française avec le continent africain et les Caraïbes. Un grand mix solaire qui nous transporte vers les années 1970-1980, en fusion musicale gouleyante et tropicale. 
    C’est ce qui a probablement donné le titre de l’album qui porte leur projet, fruit de nombreuses rencontres et voyages. 
    Tropicadelik 
    Un délice tropical, vous l’aurez compris Ou fusionnent pêle-mêle dub, highlife, disco, rythmes afro-latins, jazz-funk et afrobeat. Une vague ultra-référencée rétro qui vise juste pour nous faire danser. Une case à délice comme une canne à sucre qui les a inspirées à utiliser pour leur nom de groupe le Yoruba, langue notamment parlée au Nigeria et une partie de l'Afrique de l’Ouest. 
    Le tout accompagné de lyrics qui amènent à la danse l’amour à notre monde qui ne tourne décidément pas rond. D’autant plus quand certains parlent de décivilisation. Tropikadelic un projet auquel des noms bien connus de Nova ont répondu présent. À commencer par un certain Pat Kalla. 
    Camarade qui nous rappellent qu’il faut après tout rester mobilisé, et mobiliser les troupes et civiliser quoiqu’en pensent ou disent les autres. 
    Alors, Merci d’avoir de cette « Chambre Noire » le temps d’un live le temple de la créolisation Ireke !

    • 1h 4 min
    Andy Shauf en live dans « Chambre Noire »

    Andy Shauf en live dans « Chambre Noire »

    « J’utilise la musique pour ne pas avoir à parler. »
    Notre invité, qu’on a pourtant très souvent reçu sur Nova, préférerait, vous l’aurez compris, se cacher la plupart du temps derrière sa guitare plutôt que de répondre à nos questions, ou il est vrai parfois que nous tentons, voire forçons, de surinterpréter les chansons. 
    De vouloir classifier, tenter de creuser avec notre interlocutrice ou teur vers quel genre, quel processus de création, quelle influence à t-il, où elle, puisé pour son œuvre. 
    Bref, autant de questions qui peuvent paraître pénibles pour des artistes, mais qui nous permettent, nous humbles kiffeurs et partageurs de sons, de mettre des mots sur des musiques qui nous touchent. 
    Le terme qui vient le plus souvent chez nos consœurs et confrères concernant notre interprète de ce soir est celui de songwriter parmi les plus doués de sa génération. 
    Dernier exemple en date, Norm. Titre de son 8e album. Norm un personnage imaginaire qui dissimule au fil de 12 chansons une partie de lui-même en dévoilant petit à petit sa facette diabolique et malaisante. 
    Un monsieur tout le monde ou dans la norme, qui se révèle assez inquiétant au fur et à mesure qu’avance le propos.
    Le tout, mis en musique avec une folk pop tant mélodique que sombre, tant lumineuse qu'aérien. 
    Un sublime opus qui s’écoute comme on lit une nouvelle, offert par les mains et la douce voix d’un expert en concept album et en art de raconter des histoires. Ou l’écoute de la plupart de ses titres en guitare voix, comme ce soir, ou avec une totale orchestration comme sur pas mal de ses albums équivaut à se lover dans une gigantesque boule de coton. 
    Enfant, il ne prenait pas de plaisir à faire de la musique jusqu’à ce qu’il compose ses propres chansons. 
    D’un univers skate punk un peu rebelle ou il se cachait derrière la batterie de son premier groupe éclore un artiste solitaire, stakhanoviste, sensible, inventif, capable de nous faire léviter. 
    Alors, merci d’avoir la veille de son concert parisien à La Cigale, 
    livré cette unique performance loin d’être dans la norme, Andy Shauf !

    • 1h 7 min
    Gabi Hartmann en live dans « Chambre Noire »

    Gabi Hartmann en live dans « Chambre Noire »

    « Je voudrais donner un conseil aux personnes qui aiment ma musique et me soutiennent dans ma carrière : voyagez, voyagez comme moi, comme j’ai pu le faire et écoutez tout ce que vous pouvez écouter. Soyez ouverts et curieux ! »
    Notre invitée précédemment citée semble tout droit sorti de notre radio tant son conseil nous parle ici 
    forcément sinon nous n’aurions pas obtenu depuis si longtemps le surnom du grand mix. 
    Notre chanteuse musicienne a de son propre aveu une connexion spéciale avec la musique qui l’a soigné.  C’est le biais pour être dans son monde et de pouvoir le transmettre aux autres. Elle reflète son âme humaine dans toute sa complexité. 
    « J’ai essayé de chercher mes rêves » Précise-t-elle, à travers des textures sonores, des arrangements, des textes et des choix de chansons. 
    Cette Parisienne, fille de médecins, a donc trouvé très jeune sa voie dans la musique pour guérir les âmes. 
    Et quitte à le faire, autant que ça se fasse en voyageant. Angleterre, Brésil, États-Unis, Afrique du Sud. 
    Autant de pays que de styles musicaux à découvrir, à ingurgiter, à étudier, à digérer pour mieux se les approprier. Particulièrement grâce à son timbre chaud et ses textes doux amers en français, en anglais, en portugais et aussi en arabe. 
    « Ça faisait plusieurs années que j’avais envie d’un projet solo, explique-t-elle, car avant cela, je faisais surtout des projets collectifs. L'album a mûri au gré des rencontres avec d’autres chanteurs et compositeurs, je voulais réunir toutes mes inspirations et en faire le tri. » 
    Un tri qu’on peut facilement classer dans le jazz, ce qui n’est pas pour nous déplaire, et nous ne sommes pas les seuls manifestement, quand on voit que notre invité fait partie des meilleures ventes d’albums dans sa catégorie.
    Alors jazz, certes ça sonne classe, mais pourquoi ne pas finalement parler de variété. 
    De la vraie variété dans laquelle on trouverait de la pop, de la bossa nova, des sonorités jazz évidemment mélangées à des sons traditionnels du Soudan ou encore de la Guinée. 
    Une variété musicale qui ne la cantonne pas à un seul style en fait. Meilleure recette pour parler pêle-mêle d’amour, d’errances, du sort atroce des réfugiés en mer. Un grand mix de douceur, de mélancolie, de voyage, de rêverie et de Mer.
    Où s’entremêlent les émotions pour finir comme nous ce soir, dans la joie. 
    Alors merci de nous avoir livré ce premier album éponyme à votre image qui annonce une longue carrière, riche et variée.
    Et merci d’avoir fait de cette « Chambre Noire » une île féerique : Gabi Hartmann.

    • 1h 2 min

Avis

5,0 sur 5
9 notes

9 notes

antoine0044 ,

Ouf !

On ne s’en lasse pas !

Nicolas Joncour ,

Déjà un RDV incontournable !

Merci à Nova pour cette super nouvelle émission ! Hâte d’entendre les prochains lives !

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