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Choses à Savoir SANTE Choses à Savoir

    • Forme et santé
    • 4,3 • 398 notes

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    Comment se manifeste le choléra, de retour à La Réunion et à Mayotte ?

    Comment se manifeste le choléra, de retour à La Réunion et à Mayotte ?

    La signalisation récente de deux cas de choléra à La Réunion et à Mayotte rappelle que cette maladie infectieuse au potentiel épidémique notable reste présente dans différentes régions du globe. En Inde et aux Comores, notamment, mais aussi en Afrique, la bactérie Vibrio cholerae se transmet surtout par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Le choléra affecte chaque année des millions de personnes, entrainant par la même des dizaines de milliers de décès.
    Le point sur les cas récents
    C’est le 18 mars qu’un cas suspect de choléra a été détecté en provenance des Comores, à Mayotte. Deux jours plus tard, un autre cas était signalé à La Réunion. Les agences régionales de santé concernées ont réagi au plus vite, notamment en initiation des mesures de précaution et un contact tracing permettent de retrouver toutes les personnes susceptibles d’avoir été contaminées. L’objectif est clair : circonscrire la propagation de la maladie.
    Mayotte s’avère particulièrement sensible au choléra à cause de sa proximité avec les Comores, une région endémique où la maladie sévit régulièrement. Elle dispose d’un plan d’action spécifique pour gérer l’apparition de cas sur son territoire, plan qui s’est mis en œuvre et souligne l’importance d’une bonne préparation face à la maladie infectieuse.
    Explications sur le choléra
    Qu’est-ce que le choléra, exactement ? Cette infection est causée par une bactérie qui se développe dans l’eau ou la nourriture. Vibrio cholerae entraine une diarrhée aqueuse sévère, qui conduit à la déshydratation fatale sans traitement approprié. Les lieux les plus vulnérables sont ceux manquant d’accès à l’eau potable et à des installations d’assainissement adéquates comme les pays les plus pauvres. Les voyages vers des zones endémiques augmentent le risque d’exposition au choléra.
    Symptômes et diagnostic
    Le choléra se manifeste par des symptômes parfois légers, car beaucoup de personnes infectées ne s’en rendent pas compte. Mais, dans les cas graves, la maladie cause une diarrhée profuse et aqueuse, avec des vomissements et des crampes musculaires. Les conséquences de cet état sont la déshydratation rapide et le déséquilibre électrolytique. Sans traitement, la maladie peut être fatale en seulement quelques heures.
    Pour diagnostiquer le choléra, les médecins identifient la bactérie dans les selles du patient. Cette étape est cruciale afin de mettre en place un traitement efficace et des mesures de contrôle pour éviter la propagation de la maladie.
    Vaccination
    Plusieurs vaccins protègent du choléra et sont indiqués dans les zones endémiques. Administrés par voie orale, ils stimulent le système immunitaire pour qu’il produise des anticorps contre le Vibrio cholerae. Mais la protection ne dure que 2 à 3 ans. Il faut donc pratiquer des rappels fréquents lorsque l’on vit ou voyage dans les régions où le choléra reste fréquent.

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    • 2 min
    Pourquoi la “bactérie mangeuse de chair” inquiète les Japonais ?

    Pourquoi la “bactérie mangeuse de chair” inquiète les Japonais ?

    L’inquiétude grandit parmi les autorités sanitaires et la population japonaises. La cause ? La montée alarmante de cas de syndrome de choc toxique streptococcique, dit SCTS. En 2023, le pays enregistrait déjà un record de 941 cas. Ce chiffre est dépassé par les données préliminaires de 2024, qui comptabilisent 517 cas entre janvier et mars. Cette hausse soudaine des infections soulève des questions cruciales sur la prévention et le contrôle d’une maladie parfois mortelle.
    Le SCTS et ses risques
    Le syndrome de choc toxique streptococcique est causé par une bactérie, streptococcus pyogenes, aussi connue sous le nom de SGA. Cette bactérie est associée à des maladies communes comme l’angine ou l’impétigo. Dans certains cas, cependant, elle peut entrainer des infections invasives qui s’avèrent potentiellement fatales. Elle est ainsi responsable de méningites foudroyantes, de fasciites nécrosantes qui détériorent les tissus, et de syndromes de choc toxique.
    Lorsqu’une telle situation se présente, la bactérie pénètre profondément dans le corps. Elle dépasse les barrières initiales de défense du corps pour attaquer les tissus, les organes et se répandre dans le sang. Ce mode d’attaque aboutit à des conditions très graves comme la destruction rapide des tissus mous. C’est ce qui vaut à la bactérie le surnom de « mangeuse de chair ». Si la SGA provoque un syndrome de choc toxique, de nombreux organes sont touchés et affectés dans leur fonctionnement.
    L’aspect particulièrement préoccupant du SCTS réside dans le taux élevé de mortalité. Sur les personnes infectées en 2023, 30% sont décédées, soit presque une personne sur 3. C’est un nombre inquiétant, qui incite le Japon à pratiquer des détections précoces et à optimiser la prise en charge médicale.
    Une propagation alarmante
    Pourquoi le SCTS est-il en nette augmentation au Japon depuis l’an dernier ? Plusieurs facteurs facilitent la transmission du SGA entre humains. Des changements de pratique d’hygiène, une densité de population élevée et la hausse de résistance des bactéries aux antibiotiques en font partie. Non seulement l’infection se propage mieux, mais elle s’avère aussi plus difficile à éradiquer avec les traitements classiques.
    Les autorités japonaises sont particulièrement alarmées par le fait que le SGA se transmet très facilement, par des gouttelettes respiratoires ou par contact avec des plaies infectées. Au sein d’une communauté, l’infection invasive prend une ampleur considérable en touchant des individus autrement sains. L’infection s’avérant grave, elle nécessite une attention immédiate pour limiter les risques de décès.


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    • 2 min
    Pourquoi l’État est-il poursuivi en justice à cause du médicament Androcur ?

    Pourquoi l’État est-il poursuivi en justice à cause du médicament Androcur ?

    C’est l’un des scandales qui agite à nouveau le territoire français en matière de médicaments. Après le Mediator et la Dépakine, l’Androcur est mis sur la sellette. L’Agence nationale de sécurité du médicament, régie par l’État, est accusée de n’avoir pas prodigué suffisamment d’informations quand aux risques encourus lors de la prise du traitement.
    Le principe d’action de l’Androcur
    L’Androcur est un anti-androgène. Il agit donc en bloquant les hormones sexuelles mâles dites androgènes, comme la testostérone. Le principe actif utilisé s’appelle l’acétate de cyprotérone. L’acétate de cyprotérone possède aussi une activité progestative. En plus de bloquer les androgènes, il influence le cycle menstruel.
    Les indications de l’Androcur concernent surtout le traitement de l’hirsutisme, une croissance excessive de poils chez la femme, ainsi que le traitement de certaines acnés sévères ou d’autres troubles spécifiques de la sexualité. L’Androcur fait également partie des médicaments indiqués lors d’une transition aux personnes transgenres.
    Ce qui est reproché à l’État
    Comme tous les médicaments, l’Androcur peut entrainer des effets secondaires indésirables. La liste mentionne par exemple les troubles hépatiques, les modifications de l’humeur ou la fatigue. En revanche, les risques plus élevés de méningiomes ne font pas l’objet d’une observation particulière. Ces tumeurs qui se développent dans le cerveau restent inoffensives dans 80% des cas. Pour les 20% restants, la localisation ou l’agressivité de la tumeur engagent le pronostic vital de la personne touchée.
    En mars 2024, deux femmes ont saisi le tribunal de Montreuil pour obtenir réparation du Gouvernement. Atteintes de méningiomes à la suite d’un traitement par Androcur, elles estiment qu’elles n’ont pas reçu assez d’informations à ce sujet avant de prendre le médicament. Ces victimes ne sont pas les seules, puisque plusieurs dizaines de requêtes vont être déposées au cours des prochaines semaines. Il y aurait en effet des centaines de cas identiques.
    Même bénignes, certaines des tumeurs provoquent des troubles neurologiques handicapants. Alors que les données concernant l’ampleur du risque de méningiome étaient connues par l’Agence nationale de sécurité du médicament, il n’y a pas eu de mesures suffisantes pour prévenir les personnes sous traitement de ce danger.
    Pire, une étude de 2007 alertait déjà des conséquences dommageables de l’Androcur sur le cerveau. Or, l’État n’a établi le lien entre le médicament et les méningiomes que 10 ans plus tard, après qu’une grande quantité de patients aient bénéficié du traitement pour des indications dépassant parfois le cadre prévu. C’est pour cette raison que le Gouvernement français devra faire face à la justice et aux demandes de dédommagement de toutes les victimes concernées.


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    • 2 min
    Que devient une écharde non enlevée ?

    Que devient une écharde non enlevée ?

    Vous est-il déjà arrivé de ne pas parvenir à ôter une écharde plantée dans votre peau ? Pour tenter de comprendre ce qu’il advient de ce corps étranger, explorons les mécanismes de défense mis en œuvre par le corps humain.
    Réaction du corps à l’écharde
    Lorsqu’une écharde pénètre l’épiderme, le corps lance immédiatement une série de réactions. La peau constitue la première barrière protectrice de l’organisme. La lésion cutanée qu’elle subit déclenche une réaction inflammatoire locale. Le système immunitaire tente d’éliminer les agents pathogènes transmis par le corps étranger. Les vaisseaux irriguant la zone se dilatent pour que les cellules immunitaires affluent. L’inflammation se traduit par la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur de l’endroit concerné.
    Les risques en cas d’écharde non retirée
    Il existe trois principaux risques à conserver une écharde dans la peau.
    L’infection
    Si l’écharde véhicule des bactéries, elle peut entrainer une infection. La douleur devient plus forte et l’inflammation se répand tout autour de la zone touchée. L’infection se caractérise par une peau chaude et par la présence de pus. Elle peut se répandre dans l’organisme si elle n’est pas traitée.
    L’abcès
    Du pus s’accumule autour de l’écharde à cause de l’infection. La poche de tissu infecté devient un abcès. Il doit être drainé avant que l’infection ne se propage dans la circulation sanguine. Le risque, vital, est de contracter une infection généralisée appelée septicémie.
    La réaction granulomateuse
    Cette réponse chronique se manifeste par une petite inflammation. L’écharde est encapsulée dans un tissu inflammatoire, car le système immunitaire tente de l’isoler du reste du corps. La présence d’un granulome réduit les risques d’infections, mais peut engendrer une gêne prolongée. Il faut alors procéder à une opération chirurgicale pour l’enlever.
    L’écharde peut-elle sortir naturellement du corps ?
    Le corps humain expulse parfois de lui-même l’écharde hors du corps. Lorsque la peau initie le processus de guérison, elle guide l’écharde vers la surface en créant de nouvelles cellules en-dessous d’elle. L’inflammation aide à isoler l’écharde et à rendre l’expulsion plus facile.
    L’expulsion naturelle est plus probable avec des échardes de petite taille. Les matériaux organiques comme le bois produisent une inflammation plus importante qui agit en faveur de l’expulsion. Une écharde en verre ou en métal, en revanche, est moins susceptible d’être expulsée naturellement.


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    • 2 min
    Pourquoi le pénis humain arbore-t-il une forme de champignon ?

    Pourquoi le pénis humain arbore-t-il une forme de champignon ?

    Ingénieuse évolution : elle a octroyé aux mâles du règne animal des pénis de formes variées, pour maximiser leurs chances de reproduction. Les canards, par exemple, arborent un sexe en tire-bouchon adapté à l’anatomie complexe des canes. Les dauphins et les baleines sont quant à eux capables de rétracter entièrement leur pénis pour qu’il ne les gêne pas dans leurs mouvements aquatiques. Le sexe masculin des humains se distingue par sa forme qui rappelle celle d’un champignon. Cette apparence unique s’explique de différentes façons.
    Anatomie du pénis humain
    Organe clé de la fonction reproductrice, le pénis humain est composé d’un corps et d’un gland. Dans la tige principale, deux colonnes encadrent un corps spongieux au centre duquel se glisse l’urètre. Le gland surmonte cet appendice. Couvert d’une peau fine, il prend une forme bulbeuse. Chez les hommes non circoncis, le prépuce recouvre et protège le gland.
    Théories sur l’évolution de la forme du pénis
    La forme particulière du pénis, et surtout du gland, suscite des interrogations en biologie évolutive. Parmi les hypothèses avancées pour expliquer cette morphologie unique, la sélection sexuelle occupe une place prépondérante. En d’autres termes, la forme du pénis humain est favorable à la reproduction de l’espèce. La sélection naturelle favorise les caractéristiques physiques qui augmentent le succès reproductif. C’est à priori le cas de la forme du pénis. Le gland arrondi pourrait faciliter la pénétration, maximisant les chances de dépôt de sperme dans le vagin. Les contours du gland aideraient les deux partenaires à rester en contact jusqu’à l’éjaculation sans que le pénis ne ressorte du vagin.
    Une autre hypothèse suggère que le gland est adapté à la compétition spermatique. Quand une femme a des rapports sexuels non protégés avec plusieurs hommes, leur sperme est mis en compétition. La forme du gland permettrait alors de retirer le sperme présent dans le vagin avant l’éjaculation. Les bords du gland racleraient les liquides corporels restants des derniers rapports pour les acheminer vers la sortie. Le but serait de donner la priorité aux spermatozoïdes déposés par l’homme concerné.
    Discussions sur la théorie
    Il est important de comprendre que ces théories ne sont que des spéculations. La forme du sexe retenu lors de l’évolution peut dépendre d’autres critères. Elle est notamment influencée par les choix reproductifs faits par les femmes. Si tel organe sexuel est jugé plus attirant par la norme, il se transmet plus facilement aux générations suivantes.
    Dans tous les cas, l’apparence du pénis a permis à l’homme de perpétuer son espèce à travers les millénaires. Elle semble donc la plus adaptée à la reproduction humaine.


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    • 2 min
    Quel est l’impact des réseaux sociaux sur la dysmorphophobie ?

    Quel est l’impact des réseaux sociaux sur la dysmorphophobie ?

    Accusés d’engendrer de l’anxiété et de la dépression chez les personnes vulnérables, les réseaux sociaux contribuent aussi à véhiculer des images très éloignées de la réalité. S’ils s‘avèrent parfois bénéfiques, notamment en maintenant le lien entre les personnes éloignées, ils peuvent exercer une forte influence sur des troubles tels que la dysmorphophobie.
    Quelques explications sur la dysmorphophobie
    Ce trouble psychologique se caractérise par la préoccupation excessive envers un défaut perçu dans l’apparence. Ce défaut est généralement minime, et semble imperceptible aux autres. Il devient pourtant l’objet d’une obsession telle que l’individu passe des heures à le regarder sous tous les angles, à essayer de le dissimuler ou de le corriger. Il faut bien comprendre que la dysmorphophobie n’est pas de la vanité : c’est un vrai trouble, handicapant au quotidien pour la personne qui en souffre.
    La dysmorphophobie coexiste avec ou entraine d’autres troubles psychologiques comme la dépression, les troubles alimentaires, les troubles obsessionnels compulsifs et les troubles anxieux.
    Les réseaux sociaux, immense miroir déformant
    Les images partagées sur les réseaux sociaux véhiculent des standards de beauté très élevés, voire irréalistes, et souvent trompeurs. Influencés par des célébrités, des personnes suivies ou des amis, les utilisateurs consomment de plus en plus de contenus qui reflètent la perfection esthétique – corps mince, musclé et sans défaut. La constante exposition à ces idéaux incite à la comparaison sociale. Chaque individu évalue sa propre apparence, lui accordant une notion de valeur. Dès lors, l’insatisfaction corporelle se lie profondément à l’estime de soi, qui diminue à chaque fois que la personne se trouve face à de nouvelles représentations de la perfection.
    Le problème majeur des réseaux sociaux, c’est qu’ils renvoient une image très éditée de la réalité. Avec les filtres, les outils d’édition de photo, mais aussi la mise en scène, les influenceurs modifient considérablement leur corps. La norme en termes de photos s’éloigne donc de la réalité pour proposer un idéal inatteignable sans retouches.
    Le lien falsifié entre corps parfait et bonheur
    Le corps parfait présenté sur les réseaux sociaux n’est pas qu’un idéal esthétique, il symbolise aussi la réussite, la santé et le bonheur. Cette association profonde, pourtant fausse, exerce une pression immense sur les individus prédisposés à la dysmorphophobie. Ceux-ci se persuadent que, s’ils parviennent à éliminer leurs défauts physiques, ils atteindront une vie sereine et épanouie.
    Des pistes pour changer de regard sur soi
    Heureusement, les réseaux sociaux comportent aussi quelques belles initiatives qui visent à prévenir le développement de troubles de l’estime de soi. Certains contenus représentent des gammes larges de types corporels, afin de souligner la beauté de tous les corps. D’autres comptes se concentrent sur la normalisation des imperfections avec des photos non retouchées mettant en avant la cellulite, les vergetures ou les peaux atypiques. S’abonner à de tels flux permet de se rattacher progressivement à la réalité et à l’idée que le bonheur est accessible à tous, qu’importe l’apparence.

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    • 2 min

Avis

4,3 sur 5
398 notes

398 notes

Titi91380 ,

J’adore

Contenus très simplifiés et bien raconté malgré la complexité de certains .
Sujet toujours intéressant.

Impossiblebhghujv ,

Bof

Sujets bien présentés mais malheureusement portant parfois des éléments douteux. C’est dommage. Cela remet en cause la crédibilité.

h.haelyb ,

Merci ! C’est un super podcast

Podcast qui apporte énormément chaque jours. Le fait d’acquérir de nouvelles connaissances en quelques minutes est très enrichissant et je suis très heureuse de l'avoir découvert !

En se préparant, en faisant la vaisselle ou en faisant le ménage, Choses à savoir EST le podcast !
Je vous remercie :))

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